TOME II : Le Choix d'un Cœur Brisé.
CHAPITRE 4.4
"SACRIFICE D'UNE VIE"
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"POINT DE VUE DE L'AUTEUR"
"L'HOTEL MARRIOT"
"18 H 30"
C'était le grand jour pour Paloma, elle et son équipe ont travaillé sans relâche pour que cet événement soit un succès dont elle avait toujours rêvé. Son objectif est de tenir cette promesse qu’il a faite à lui-même et à son défunt mari également.
La salle était bombardée de personnes du monde de la mode venues suivre la nouvelle collection de la maison de couture qui s'apprête à ouvrir ses portes dans cette région milanaise spécialisée pour les futures mariées, surtout cette saison de l'année.
La grande porte était ouverte afin que chacun puisse prendre sa place comme il se doit pour le lancement de l'événement.
Paloma avait les mains sur les hanches essayant de suivre la progression des mannequines qui défilaient sur le stand que tout le public remarquait sur les différents modèles sur les mannequins sur le grand écran géant de ce salon privé. Elle retourne dans la salle préparatoire où toutes les filles sont coiffées et maquillées par les professionnels engagés pour la soirée.
___Dépêchez vous les filles. Elle a dit.
Elle frappa dans ses mains pour relâcher toute la pression. La dame retourne dans une deuxième salle où les filles s'habillent, elle commence à faire de petites corrections sur certaines d'entre elles tout en effectuant des travaux manuels pour apporter des touches naturelles à sa nouvelle collection.
___Cette créatrice a un talent énorme. Aurora a dit.
____Je te l'avais dit.
Elle a repondu en regardant les modèles qui passaient devant eux sur le podium.
____Ce modèle est exceptionnel. Aurora pointe son doigt pour montrer son choix à Livia.
_____J'adore les nouveautés de cette maison de couture. Le goût de cette créatrice est remarquable et unique.
_____Nous avons le même point de vue Livia.
_____officiellement, ma robe sera confectionnée par cette créatrice. Je suis trop fan.
_____Tu as toujours l'intention de l'épouser.
_____Jason est mon homme, Aurora.
_____Ton homme ? Ah ! Ma chérie.
_____Yes. My man.
Elles commencent à rire et se concentrent à nouveau sur le reste du défilé qui s'est pratiquement terminé.
Aurore et Livia sont surprises lorsqu'elles constatent que la porte était ouverte à la révélation du créatrice. Une lumière a clignoté dans sa direction, Paloma a marché au milieu de ses deux mannequines pour clôturer le défilé avec ce sourire fantastique à son public. Tout le monde s'est levé pour applaudir sa fabuleuse création qui a conquis de nombreuses personnes ce soir.
Elle avait ce sourire majestueux sur les lèvres et sa démarche dans cette robe de mariée sur le podium a alimenté les applaudissements et les hurlements dans la salle. Son magnifique rythme corporel dans cette robe qui a été retouchée pour être à sa taille lors de cet événement.
Elle a tenu la main de chacune des jeunes femmes pour conclure après avoir incliné la tête devant son public. Elle a contourné pour mettre un terme définitif.
Tout le monde était réuni dans la salle de réception pour le cocktail. Paloma n'a pas eu une minute de repos. Paloma et Livia se regardèrent, elle leva son verre à cette dernière qui était plus nerveuse de la revoir.
«AU CHÂTEAU PALLAVICINI»
"22 H 20"
Paloma, ses enfants, beaux-parents et les autres sont arrivés au château quelques minutes après la célébration que la dame a eue avec son équipe, ce qui était parfait.
La dame sirote son verre de vin rouge.
Elle essuie ses larmes qui ont coulé abondamment à cause de la nostalgie et se rappelle qu'aujourd'hui est l'anniversaire de son mariage et aussi, le jour de la mort de son mari. Tout cela l’attriste énormément.
Elle a admiré cette photo de Sandro et lui lors d'une sortie au restaurant d'un samedi soir.
Elle sourit et l'embrasse les yeux fermés.
____J'ai réussi mon amour. Elle a dit.
____ Pourquoi es-tu parti si tôt ?
Elle continua à renifler ses larmes.
Elle touche son mari sur cette photo.
____Je t'aime tellement Sandro.
____Il t'aimait autant que toi.
Ajoute sa belle-mère dans un sourire.
La vieille dame est venue s'asseoir à ses côtés.
Elle renifla et ravala toute cette tristesse en une seule seconde pour sourire à la mère de son mari qui lui caressait le dos.
Elle a séché les larmes de Paloma.
____J'ai perdu une partie de moi, maman.
____Tu as réussi, mais mon fils ne voulait pas que tu sois si triste et culpabilisé.
____J'essaie d'avancer mais c'est impossible.
____Tu dois le faire pour Fatima et Camilo.
____Je me sens tellement coupable, maman. Ce jour-là, j'aurais dû l'arrêter pour qu'il s'en aille pas. Je voulais voir mon mari vivant, pas dans un cercueil. Il m'avait promis qu'il reviendrait à temps pour couper notre gâteau d'anniversaire de mariage. Jusqu'à ce jour, j'attendais encore, encore et encore.
Elle se blottit dans les bras de la vieille dame, chauds de larmes. Elle caressa la tête de sa belle-fille qui n'arrêta pas de pleurer jusqu'à en avoir le cœur brisé, elle pleura autant que pour le départ de Sandro comme le premier instant de cette annonce.
Aujourd'hui ça fait deux ans qu'il n'est plus là.
Personne dans la famille ne veut accepter ce départ soudain, surtout Paloma qui ne veut pas faire son deuil malgré les mois qui ont passé malgré leur déménagement. Elle est très préoccupée par l'état de santé de sa belle-fille qui a réprimé toute cette tristesse, et elle continue à prétendre que tout ira bien, mais elle sait mieux qu'elle que c'est faux.
La vieille dame remit la couverture sur Paloma qui réussit à dormir au bout d'une heure de souffrance.
Elle arriva au salon où elle rencontra la gouvernante de sa belle-fille qui venait du couloir avec un plateau en main.
____Marguerita, tu peux nous préparer une tisane.
____Est-ce que Mme Paloma va bien ?
____Elle est dévastée par rapport à cette date.
____Je ne sais pas pourquoi elle a insisté pour que ce défilé ait lieu à cette date, Mme Vianci ? Elle n'est pas contente malgré tout
____C'est symbolique car Sandro est mort le jour de leur anniversaire lors d'une mission.
____La pauvre.
____Marguerita, as-tu mis les enfants au lit ?
____Ils refusent d'aller dormir mais détends-toi, ils sont avec M. Vianci dans la bibliothèque. Ils sont devant une comédie musicale, on dirait trois enfants ensemble.
____Je t'attends avec la tisane là-bas.
____D'accord, Mme Vianci.
" 22 H 50 "
Aurora arriva au pied du bâtiment de l'appartement de la jeune femme dans un air troublé depuis leur rencontre avec Paloma lors de cet événement.
Livia ne lui dit pas un mot, c'était un silence complet pendant leur parcours. Elle avait une expression faciale très tendue et craintive.
____Livia, tu paniques ? Est-ce que ça va ?
____Elle est de retour Aurora.
____Tu parles de Paloma ?
____Ouais. Elle va détruire ma vie.
____Mais Lorenzo est là ma belle.
____C'est mon seul espoir, Aurora.
____Je lui parlerai ma chère.
____Merci d'être là ma copine.
____Toi aussi Livia.
Livia et Aurora se sont serrées amicalement dans leurs bras. Elle murmure à son oreille.
____Nous sommes avec toi, Livia.
____Merci Aurora.
Elles se détachent et Livia sort de la voiture.
Aurora s'assura que ce dernier était bien à l'intérieur du bâtiment avant d'appuyer son talon pointu sur le frein pour démarrer la voiture et quitter les lieux et rentrer chez elle.
"RÉSIDENCE DI BIANCHI"
Aurora et Lorenzo atteignirent leur chambre.
____Aurora : Sais-tu que Paloma est ici ?
____Lorenzo : As-tu vu Paloma ?
____Aurora : Livia m'avait invitée à une inauguration d'une nouvelle maison de couture et c'était celle de Paloma.
____Lorenzo : Elle a une autre maison de couture ?
____Aurora : Tout est chic et bien organisé.
____Lorenzo : Vraiment.
____Aurora : oui mais Livia m'inquiète.
____Lorenzo : Je l'appellerai demain.
____Aurora : Merci bébé.
Lorenzo était entièrement concentré sur sa femme qui était assise au bord du lit à ses côtés. Il comprend mieux les nombreux appels manquants de Livia ce soir, cette rencontre a dû beaucoup le bouleverser pour qu'elle soit lui aussi désespéré.
Aurora s'est levée pour aller se changer dans le dressings. Il sortit son téléphone de la poche de son jeans et commença à consulter les dernières publications de Paloma.
«LOS ANGELES : ÉTATS-UNIS»
«DISTRICT S.W.A.T»
____Putain de merde, il y a une putain de confusion dans notre mission. Cria la voix masculine qui tremblait dans la pièce.
Les autres coéquipiers se concentraient sur lui, chacun ayant l'air étrange car tout allait bien jusqu'à présent. Il ne manque plus que l'appel de l'équipe qui a été déployée pour mener à bien cette mission dans la ville de Philadelphie pour récupérer cette livraison de cette marchandise en provenance de l'étranger. « UNE CARGAISON D'ARMES »
____Que se passe-t-il, Agent Scorpion ? Demande l’un de ses coéquipiers.
____Nous avons confondu l'entrepôt où les marchandises sont livrées. Ils nous ont trompés tout du long. Il a répété.____Quoi ? Pourquoi ?
Ils criaient d’une manière inquiétante.
____Cette taupe nous a menti pour nous faire perdre notre temps. Il leur a exprimé, en calculant une possibilité de remédier à cette mission avant qu'elle ne s'effondre.
____Qu'allons-nous faire, Agent Scorpion ?
Ils leur demandent.
____Donnez-moi dix minutes.
Ses bottes noires sillonnaient les carreaux de céramique et il les posait les mains sur ses hanches alors qu'il portait cet uniforme sous une veste en cuir sur laquelle était écrit le logo « SWAT » au dos.
Il a quitté la pièce et est regagné à la salle d'information de l'institution S.W.A.T.
____James, je veux que tu localises l'entrepôt Swich à Philadelphie. Il a dit au jeune homme qui était assis devant ses écrans géants, alors qu'il se tenait derrière lui.
____Mais scorpion, nous allons perdre l'emplacement de l'entrepôt de Mareba où l'équipe est presque arrivée.
____Ils ne sont qu'à quelques kilomètres de la douane James, sinon ils seraient tous morts dans cette embuscade.
_____Le capitaine Monrovia le sait ?
_____James, nous manquons de temps.
_____D'accord.
Les yeux de Luciano visualisent les mouvements de son équipe qui avait un point bleu sur les écrans géants pour garder le contrôle. Il donna ses instructions au jeune homme qui manipula le clavier dans une sorte de hâte pour envoyer une alerte aux autres.
____Warren.... Dit Monrovia, en apparaissant.
____Capitaine! Il répondit en tournant la tête vers la porte.
____Suis-moi! Il hocha la tête et partit.
Luciano ferma la porte du bureau et s'avança.
____Je veux seulement que vous lanciez le drone comme nous l'avions prévu à l'origine, capitaine, pour réussir cette mission ou nous perdrons cette cargaison.
____Luciano, j'ai confiance en tes capacités mais...
____Je sais que c'est risqué, capitaine. Croyez-moi, avant de devenir agent du SWAT, j'étais également membre de la mafia, donc j'en sais plus que quiconque sur le gangstérisme que vous tous ici. Donnez-moi cette chance, capitaine, d'appliquer mes propres stratégies dans cette enquête.
_____À une condition ?
_____Lequel!
____Tu joueraq le rôle de l'agent double pour notre prochaine mission.
____Seulement cette condition ?
____Bien sûr Luciano.
____Aucun soucis Capitaine.
____Fais-toi plaisir Agent Luciano.
"FLASHBACK 5 ANS PLUTÔT"
La porte s'est ouverte alors que j'étais assis sur le lit en métal de la cellule, une partie de celle-ci était baignée dans l'obscurité.
L'unique ampoule au milieu de la pièce s'allumait et s'éteignait toutes les secondes.
Aujourd'hui, cela fait exactement six mois que j'ai été extradé vers les États-Unis, précisément dans le Minnesota.
____Luciano Santarossa Pallavacini. Le garde a crié.
____Je suis là. Je réponds.
Les deux compagnons de ma cellule ont été évacués afin que le gardien remarque où j'étais assis. Les mains sur mes genoux et entrelacées dans cette mine dangereuse.
____Suis-moi. Il me fait un signe de tête.
____Ma sœur est venue me rendre visite.
____Allons-y Luciano.
____Ok
Je levai et le suivis dans le long couloir pour me rendre en direction du centre de la prison.
Devant cette porte, il l'a ouverte pour que je puisse entrer. J'ai remarqué que cet homme qui m'attendait avait l'air impatient et curieux.
J'ai entendu la porte claquer quand je suis entré. Le viel homme qui dans peut-être soixante-dix ans me fusilla littéralement. Il a essayé de lever un peu avec la canne pour être à mon niveau.
Je me suis précipitée pour venir à son secours, il m'a tapoté dans le dos et m'a repoussée quand j'ai fini de le soutenir pour remettre sur pied.
____Merci, mon fils ! Il a commenté.
____Ce fut un énorme respect pour moi l'inspecteur Monrovia. J'articule.
____Comment se déroulait ta nouvelle vie ?
____J'ai fait avec.
____Tu sais que tu ne pourrais pas sortir d'ici.
____J'en suis conscient.
____Tu ne le regrettes pas.
____peut-être pour mon fils qui ne connaîtra jamais mon existence. S'il se sent bien au sein de sa famille d'accueil, je me consolerai avec ça.
Le vieil homme m'a visualisé dans une fixation incompréhensible qui m'a laissé perplexe et beaucoup de regrets de ne pas avoir eu le temps de retrouver mon fils.
J'aurais préféré un million de fois qu'il grandisse avec sa mère plutôt que dans une famille étrangère, malheureusement je ne pourrais jamais prouver à Séléna les véritables intentions de son père et de Jason.
Je soupirai, voulant avancer dans cette impasse dans laquelle je me trouvais. Je dois accepter qu'ils m'ont vaincu non seulement une fois mais plusieurs fois. J'ai perdu mes frères, ma grand-mère, mon fils et même la femme de ma vie qui préférait les autres qu'a moi. Je me résigne.
Elle m'a abandonné dans les jours les plus sombres de ma vie, ce que je n'aurais jamais cru de sa part d'une manière aussi horrible et cruelle. On connaîtra jamais une personne.
___Je suis ici pour te proposer une affaire.
J'ai levé les yeux vers le vieil homme qui m'a sorti de mes pensées sombres pour me ramener à cette dure réalité.
____Une proposition ? Mais vous connaissez mon passé ? Que voulez-vous de moi ?
____Que tu travailles pour le District S.W.A.T.
____Qu...qu...quoi ? Ses mots m'ont échappé.
J'étais tellement surpris, je ne savais pas quoi dire face à une proposition aussi majestueuse et douteuse à la fois.
____Je veux que tu travailles pour nous, mais à des conditions extrêmement strictes. Tu changeras d'identité lorsque tu sortiras de prison. Tu t'appelleras l'agent Warren McJeffrey.
Tu rejoindras le District S.W.A.T., tu deviendras américain, rejetant ton ancienne vie et consacreras toute ta vie à œuvrer pour le bien-être de cette institution afin de démanteler plusieurs réseaux, surtout avec notre collaboration avec la DEA, nous aurons besoin d'un homme comme vous.
Je suis abasourdi par une telle proposition.C'est une seconde chance que la vie m'a donnée de tout refaire comme je l'ai toujours voulu, laissant cette vie de pourriture derrière moi.
____Seulement ses conditions ?
____Rien que celà Luciano.
____Vraiment.
____Tu serez libre après plusieurs années, environ 20 ans, pour honorer pleinement cette dette que tu as envers nous.
____Sandro a-t-il parlé de mon cas ?
____Il a plaidé en faveur Luciano.
____Laissez-moi réfléchir, Capitaine.
____On se verra dans six mois.
____Ça me va Capitaine.
____Pensez-y, Luciano.
Il m'a tapoté mon épaule, en quittant la pièce.
« SIX MOIS PLUS TARD»
J'étais assis à cette table au milieu de ses hommes, notamment un avocat parmi eux qui était venu à la prison civile pour une conclusion de mon acceptation de collaborer avec eux pour devenir une meilleure personne et avoir une vie normale après de nombreuses réflexions au cours des mois précédents.
J'ai apposé ma signature, ma nouvelle identité, Warren Mc Jeffrey, sur tous les documents valides que j'avais en main.
Dans quelques mois, je serai dehors pour une nouvelle vie. Je préfère cette prison où je serais enfermée pendant plusieurs années à ce contrat plutôt que celle dans laquelle je vis chaque jour.
Je me suis sacrifié dans l'espoir de retrouver mon fils, un jour dans ce monde.
"FIN DU FLASH-BACK"
Chapitre 4.5
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