
TOME II
CHAPITRE 15
"LES FRUITS DU DESTIN"
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«POINT DE VUE DE L'AUTEUR»
"CHÂTEAU KRACHVENKO"
"15 H 20"
Meredith s'approche de Miriam qui nourrissait Leyla sur la terrasse. La vieille femme tira une chaise pour qu'elle puisse s'asseoir.
Un silence régnait entre les deux femmes.
Meredith regardait constamment cette dernière qui se riait de la petite pour l'encourager à bien manger dans son assiette.
____Meredith : Tu es toujours amoureuse de mon bébé. Articula-elle.
Elle le regarda d'un air gêné.
___Meredith : Tu devrais essayer de la séduire.
Miriam laissa échapper un sourire malicieux.
___Meredith : Je suis sérieuse.
___Miriam : Tu ne canalises pas ton bébé, mais tu veux m'utiliser pour l'avoir, sorcière.
___Meredith : Vous aviez déjà eu un enfant.
___Miriam : Ton bébé ne m'intéresse pas. ___Meredith : Tu devrais avoir honte, femme infidèle. Mon fils t'aimait beaucoup. La vieille dame eut un sourire narcissique.____Miriam : Mais il ne sait pas que c’est toi qui m’as conseillé de le tromper quand tu étais venue à Abidjan avec Ernest.
___Meredith : Il faut honnête que je t’aie bien manipulée.
Elle ricane de la dame.
____Miriam : J’ai de la compassion pour toi.
____Meredith : Ce sera ta parole contre la mienne. Crois-tu que mon bébé ferait confiance à une femme qui l’a encore trompée ? Qui l'a détruit.
____Miriam : Même s’il sait que tu étais au courant depuis le début de ma grossesse ?
____Meredith : Tu la ferme.
Elle sourit à la vieille dame.
____Miriam :Nicholas ne mérite pas ces coups bas, mais il ne voit pas que la seule sorcière dans sa vie, c’est toi. Il ne sera jamais heureux tant que tu vivras.
____Meredith : Je suis trop fière.
Miriam est un peu perdue face à l'attitude de la vielle dame. Elle est sceptique quant aux changements de Nicholas, qui ne change pas. On dirait qu'il le déteste profondément malgré le fait qu'ils aient eu un fils. Elle sait qu'il refuse de pardonner ses mensonges et son infidélité du passé.
MAIS COMMENT OBTENIR SON PARDON ?
Elle a eu honte lorsque Nick l'a surprise en train de faire l'amour avec Ernest chez elle, un coup monté par la sorcière Meredith Krachvenko, bien sûr.
Elle a perdu l'opportunité d'être la femme un homme qu'elle aimait vraiment, mais c'était un jeune soldat sans le sou. Notre histoire était si simple qu'elle reposait sur des projets à long terme, tandis qu'elle venait à Moscou, pour mes études universitaires, et où l'argent était ma priorité.
J'ai donc commencé à fréquenter des hommes à l'insu de Nick, en suivant les conseils de Nicholas. Cependant, il a toujours détourné l'attention de ses parents, précisément ceux qui étaient contre notre relation.
Il s'est battu pour que nous restions fortes.
Mais j'ai commis une erreur le jour où j'ai rencontré cet homme qui prenait en charge toutes mes dépenses, Ernest Grayson.
Les cris victorieux de la vieille dame la ramenèrent à la réalité, elle réalisa qu'elle était sur le point de quitter la terrasse pour entrer à l'intérieur.
____Miriam :Tu vas bientôt tomber Meredith.
Murmure-t-elle dans un sourire radieux.
« POINT DE VUE DE MARWA »
Depuis l'arrivée d'Olivier à Moscou, je sors avec lui tous les week-ends. Il me respecte ainsi que ma vie privée, malgre que, je ne laisse personne d'y entrer. Même mon univers est moins social, car je n'ai pas vraiment d'amis encore moins de la famille depuis la mort de papa.
Je protège mes enfants à tout prix. Ce n'est pas de l'égoïsme, c'est simplement le cœur d'une mère si affaiblie par le passé. À un âge si fragile, il est hors de question d'imaginer qu'un de mes jumeaux vivrait tout ce que j'ai vécue.
C'est mon devoir de tenir certaines personnes à distance pour notre bien-être. Ma plus grande crainte est qu'un jour, cette famille découvre leur existence, spécifiquement leur grand-mère.
J'ai décidé d'aller vivre aux États-Unis comme mon grand-père me l'a conseillé pour assurer la protectionde mes enfants et moi aussi. En connaissant cet homme, il pourrait m'enlever leur garde avant qu'il ne soit trop tard quand il saura pour eux.
Vers 23h20, Olivier et moi sommes arrivés au pied du bâtiment, il est venu m'ouvrir la porte de sa voiture.
___Moi : Merci Olivier, cette soirée était géniale.
___Olivier : Tu as un beau sourire, Marwa, tu devrais sourire tous les jours. Laisse-moi te donner un conseil : on peut rire comme-ci c'était la dernière fois, il suffit de tout laisser entre les mains de notre Seigneur. Tu verras la vie différemment
Je secouais la tête, car il n'était pas en faute.
___Moi : J'y réfléchirai la prochaine fois.
___Olivier : Ne m'invites-tu pas ?
Me dit-il en fixant la taille du bâtiment.
___Moi : Euh…
Il m'a coupé la parole d'un coup.
___Olivier : Je ne vais pas te demander de sortir avec moi pour le moment, mais je ne vais pas abandonner malgré le fait que tu mettes des barrières entre nous.
___Moi : J’ai déjà deux mecs. Keyane et Kliiyane, ils sont trop jaloux pour en avoir un troisième au milieu d'eux.
Répondis-je en riant.
___Olivier : Jolis prénoms, Mlle Marwa.
___Moi : Merci mon ami.
___Olivier : Je serai bientôt le troisième.
___Moi : Je ne veux pas te donner de l’espoir.
___Olivier : Je n’insiste pas, mais tu ne peux pas m’empêcher de te courtiser Marwa.
___Moi : Olivier !
Ma fixation anxieusement s'est effondrée dans la Sienne dès qu’il s'approche approché plus près de moi.
J’ai remarqué le jeune homme souriait.
___Olivier : Et si je t’embrassais Marwa ?
___Marwa : Tu le feras pas.
___Olivier : Es-tu sûre ?
___Marwa : Plus que certaine.
Il posa son visage sur le mien pour chercher mes lèvres, nous nous embrassâmes langoureusement lorsque nos lèvres se croisèrent pour la première fois de notre rapprochement.
Les yeux clos, je divergeai dans ce baiser un peu sensuel à mon goût.
Nous rîmes en pleine conscience une fois nos deux lèvres acquittées dans cette atmosphère chaleureuse et intense. Cela faisait longtemps que je n'avais pas ressenti la chaleur d'un homme qui tenait autant à moi.
Je le poussai rapidement.
Il rit de mon comportement tenace.
____Olivier : Tes lèvres sont délicieuses.
____Marwa : Va t'en Olivier.
____Olivier : Je vais bien dormir.
____Marwa : Nous sommes juste amis.
____Olivier : Je n'ai jamais dit le contraire.
Il a planté un bisou sur la joue et est parti sur cette déclaration qui est une moquerie par rapport à mon commentaire stupide.
Je me contourne en regardant la voiture partir. J'ai touchée ma lèvre inférieure, bon sang, il m'a embrassé sur la bouche, à son départ, j'ai réalisé tout ce qui venait passer.
Je me suis dépêchée d'entrer quand j'ai vu deux vieilles dames me souriaient et chuchotaient entre elles ; elles parlaient sûrement de moi.
" DIMANCHE, 15 H 10"
J'ai jouée avec mes enfants sur le tapis à faire des puzzles, une fois leur bain sont terminés. Je me suis levée pour ouvrir la porte à la première sonnerie, à ma grande surprise : c'était Olivier.
Accrochée à la porte, en tenue décontractée, car je n'attendais personne et ce n'était pas une habitude de recevoir quelqu'un chez moi, une des règles que Sarah et moi avions établies au commencement de notre habitation.
Il m'a regardé attentivement.
J'ai claquée des doigts pour le ramener sur terre.
____Moi : tu fais quoi là ?
____Olivier : Bonsoir Marwa.
___Moi : Tu n'as pas répondu à ma question.
___Olivier : Je ne peux pas venir voir mes amis.
Il m'a dit dans cette fixation pensive à l'intérieur. Je penchai la tête dans la même direction que lui, vu que mes enfants jouaient sur le tapis devant le canapé.
Effectivement,son attention avait attiré sur eux après cette réponse. Sans répondre, il est entré dans l'appartement sans ma permission avec ce sac en carton à la main. Il est venu s'asseoir devant eux, il a sorti les cadeaux pour les donner mais les jumeaux sont réticents face à cet inconnu. L'un et l'autre se fixèrent.
J'ai soupiré avant de pousser la porte.
Je les rejoins en m'asseyant derrière mes jumeaux. Le jeune homme a ouvert ces deux grandes boîtes du sac en carton pour donner à chacun ses cadeaux vu leur résistance. Ils acceptent suite à un geste avec ma tête.
Il les a aidés déballer leur cadeaux, c'était une collection de jeux de Marvel pour chacun, ils sont contents de ces cadeaux.
___Olivier : Vous êtes mignons tous les deux.
Dit le jeune homme en les ramenant sur ses genoux. Je reste à constater cette amitié naissante entres ses trois hommes.
___Olivier : Qui est Keyane ou Kliiyane ?
Il m'a posé cette question suivante.
___Moi : Tu dois d'abord choisir.
___Olivier : Jouons aux cartes, si tu perds, tu me diras qui est Keyane ou Kliiyane.
___Moi : D'accord.
On a ri de leur bêtise, ils ont éparpillés tous leur jouets par terre. Sarah nous a rejoint plus tard, au moment il était au point de départ après cet après-midi fantastique.
___Moi : C’est mon amie Sarah que j'avais habitude de te parler.
Ai-je dit au jeune homme.
La jeune femme lui a adressé un sourire chaleureux au moment de leur présentation.
___Sarah : Je suis contente de t’avoir rencontré Olivier.
___Olivier : Ce fut un plaisir, cependant, je vois ai invité samedi soir à mon anniversaire, surtout toi, Marwa.
___Sarah : Je travaille, cependant, Marwa serait libre, elle pourrait aller à la fête sans problème.
Mes yeux ont fixés Sarah d’un air sournois.
Elle a décidé sans mon consentement. Elle a haussé les épaules tandis qu’Olivier riait de mon expression.
___Olivier : Qu’en penses-tu Marwa ? Tu dois être là pour mes 30 ans.
___Moi : Je n’ai pas le temps.
___Sarah : Elle sera là, Olivier.
___Olivier : Je compte sur toi, Marwa.
Je l'ai forcé à sourire face à son attente.
Après son départ, un regard de la jeune femme qui titillait de contentement rivés sur moi.
___Sarah : Ce jeune homme est très beau, Marwa.
___Moi : Il pilote ma chère.
___Sarah : Il s'en sort très bien. J'ai enfin pu rencontrer cet homme mystérieux dont tu m'as parlé à maintes reprises.
___Moi : C'est mon ami Sarah.
___Sarah : Vous êtes si proches.
Elle lève les yeux dans un rire sarcastique.
___Sarah : Petite menteuse.
___Moi : On s'est juste embrassés une fois.
___Sarah : Euh, Seigneur.
___Moi : Est-ce mal, Sarah ?
___Sarah : Ma chère, prends ton temps.
___Moi : Je n'ai pas envie de me précipiter non plus. Je dois d'abord rencontrer ses parents, plus précisément sa mère. Je prendrai une résolution concernant nous deux plus tard, concernant l'instant, je suis neutre.
____Sarah : Au moins, il a accepté de montrer sa famille.
____Moi : Ce type et toi, vous êtes encore disputés, n'est-ce pas ?
____Sarah : Je suis trop jalouse ma chère.
____Moi : Je lui souhaite bonne chance.
____Sarah : Il ne sait que je suis une sorcière.
____Moi : Ahhhhhhhh.
J'ai commencée à ranger le salon avant que les jumeaux ne se réveillent. J'enchaîne tout ce que je dois faire spécialement me divertir un peu dans un film durant la soirée.
« POINT DE VUE DE NICHOLAS »
" BASE NAVLE, 11 H 20 "
Ma tête est concentré sur ses dossiers.
Le bruit des talons de ma secrétaire a soulevé la tête sur lui qui venait de placer devant le bureau.
Je m'adossais dans mon fauteuil.
Elle a posé le carton d'invitation sur le bureau.
___Elle : Monsieur Krachvenko, voici le carton d'invitation du lieutenant Mironova pour l'anniversaire de son fils.
___Moi : C'est pour quand ?
___Ce samedi à 20 h, Général Krachvenko.
___Moi : Quoi d'autre ?
____Elle : Mlle Amara Orlov vous a appelé pour la troisième fois de la journée et voulait avoir de vos nouvelles à tout prix.
___Moi : Trouvez une excuse.
___Elle : Votre rencontre avec votre fille est dans une heure. J'ai réservé le restaurant que vous m'avez demandée.
___Moi : D'accord.
___Elle : Excusez-moi, Monsieur.
J'étais sur le point de partir lorsque ma fille est arrivée à mon bureau avec ma petite-fille.
Je l'ai prise dans mes bras pour la chouchouter, Leyla est la prunelle de mes yeux, nous étions assiss dans cette atmosphère chaleureuse. J'ai vu une Saina radieuse, plus rayonnante que la dernière fois.
"SAMEDI 19 H 10"
Je porte cette robe rouge moulante que Sarah a achetée pour l'occasion qui était extrêmement chère. Elle m'a dit que c'était un cadeau de son petit ami, ce qui m'a surprise de savoir que cet homme est super riche.
Il vient d'une famille de la puissante bourgeoisie russe. Je comprends les dépenses excessives de Sarah ces derniers temps ; elle a gâté les garçons avec des jouets hors de prix, même si je ne le voulais pas, mais elle a insisté pour payer le loyer.
J'ai fait un chignon avec deux mèches tombant sur mon visage et j'ai attaché mes talons à plusieurs centimètres de haut.
Je suis maquillée par un professionnel, une autre décision de Sarah sans que je l'aie demandée. Je me suis regardée dans le miroir, je me sentais tellement étrange d'être cette nouvelle femme que j'étais par le passé.
Ces dernières années, je ne me souciais pas trop de mon apparence, car mes enfants étaient ma priorité et ma situation financière était un désastre total. Avec l'arrivée des jumeaux, j'ai été enfoncée encore plus jusqu'à tomber sur cette annonce du magazine STEELE recherchant une rédactrice à temps partiel. Ils m'ont embauchée quand ils ont vu que j'avais un master en information et communication, ce qui a été un amen à mes supplications à mon Seigneur.
Sarah a donc tellement insisté pour que j'accompagne Olivier à cette fête. Elle a reporté son rendez-vous avec son petit ami à demain pour garder les jumeaux pour que je puisse y aller comme elle le voulait.
En effet, Olivier vint me chercher à 21 h.
Lorsque nous sommes arrivés à l'entrée de cette maison gigantesque, j'ai été stupéfaite.
Je me suis tournée dans d'une voix étranglée.
__Moi : Tu ne m'avais pas dit que tu étais si riche.
___Olivier :Je ne suis pas riche, c'est parents qu'ils sont Marwa.
___Moi : Le discours d'un futur héritier.
___Olivier :Je ne suis qu'un simple pilote qui travaille dur pour se faire un nom sur le terrain, tandis que mes deux frères sont des soldats comme notre père.
____Moi :Une famille militaire !
____Olivier :Tout à fait ma chérie.
Il m'a dit alors que nous marchions dans le hall pour atteindre la porte principale.
Ce jeune homme est vraiment humble.
___Moi : Tu n'es pas le seul, car je n'ai pas étudiée la médecine comme le voulait mon défunt père. Je trace ma propre voie.
____Olivier : Qu'a dit ton défunt père à ce moment-là ? Car le mien m'a soutenu.
____Moi : Il l'a mal pris, mais avec le temps, il a fini par l'accepter.
____Olivier : Il faut se battre pour ses ambitions dans la vie.
____Moi : Tu m'impressionnes.
___Olivier : Merci. Marwa, tu devrais me rendre un grand service pour ce soir, dit-il d'un air troublé.
___Moi : À propos de quoi ? répéta Ai-je de manière incompréhensible devant cette expression faciale qu'il m'affichait.
Il est placé devant moi, main dans la sienne.
___Olivier : Mes parents pensent que je viendrai avec ma copine et mes frères sont déjà mariés. Ils seront là avec mes belles-sœurs.
____Moi : Ah ! Je vois.
____Olivier : Je leur ai parlé de toi.
___Moi : Quoi ? Criais-je d'une voix étranglée
___Olivier : Tu vas m'aider ? J'ai alors promis qu'ils sauraient la vérité sur notre histoire après la soirée. Je veux qu'ils me laissent tranquille, surtout ma mère.
Je l'ai fixé sans savoir quoi répondre à cette demande. Puis je vois qu'il est tellement paniqué par mon silence.
___Moi : Juste pour ce soir.
___Olivier : Je le Promets, Marwa.
J'ai hoché la tête en signe de positivité. Avant de repartir, il a sorti une bague de sa veste et me l'a passée à mon annulaire.
___Moi : Tu es fou. Je ricane.
___Olivier : Tu es ma fiancée pour la vie.
___Moi : Allons-y, Monsieur Mironova.
Nous sommes entrés dans la grande réception, nous étions surpris qu'il y ait autant de monde, car il pensait que c'était simplement entre la famille et quelques amis.
J'ai enroulé la main autour du bras, nous sommes allés saluer ses parents.
Ils m'ont accueillie avec des sourires parfaits.
Je les trouve très sympathiques.
Toute la soirée s'est déroulée à un bon rythme. Je ris comme jamais devant les photos d'enfance du jeune homme et les témoignages qui se multiplient de cette famille, notamment de ses deux frères aînés. Il a baissé la tête d'un air gêné par ma présence à ses côtés. Il a pris ma main pour m'attirer lentement contre lui, nous nous sommes embrassés. Il m'a serrée dans ses bras et m'a embrassée dans la nuque.
Et oui, j'accepte de flirter ouvertement.
J'ai quitté ma table pour me remaquiller avant de partir. À mon retour, j'ai retrouvé Olivier dans le salon.
___Moi : Il est temps pour moi de partir.
___Lui : Je n'ai pas pressé ma belle Marwa.
___Moi : Il est presque minuit, Olivier.
___Lui : Je vais moi-même te déposer.
___Moi : C'est ton anniversaire.
___Lui : Si je viens souvent à Moscou, ce n'est pas un hasard.
___Moi : On a déjà parlé Olivier.
Il m'a doucement pris la main avant de tirer en arrière les deux mèches de cheveux qui étaient sur mon visage, derrière mes oreilles.
___Lui : Il y a deux choses que j'ai oubliées pendant cette soirée Marwa.
J'affichais un air perdu sans voir exactement de quoi il parlait.
___Moi : Mais qu'en est-il ?
___Lui : Premièrement, tu es extrêmement belle, deuxièmement, mes parents t'ont adorés. Ma mère ne parle que de toi.
J'ai souri et croisé les bras en le regardant.
___Moi : Tu as oublié qu'avant minuit, je ne serai plus cette Cendrillon parce qu'ils pensent que je suis une femme d'affaires issue d'une famille riche. Tu devrais arrêter de mentir à tes parents Olivier.
___Lui : Je ne veux pas que ça s'arrête.
___Moi : Je suis sérieux Olivier ?
___Lui : Tu sais pourquoi ?
Il m'a dit en frottant son corps contre le mien.
___Moi : Je t'écoute.
Je lui souris nerveusement.
Sans s'en rendre compte, il m'a attirée vers lui pour capturer mes lèvres dans un baiser. J'ai même été surprise d'avoir répondu à son baiser sensuel aussitôt malgré c'est du flirt.
Il m'a serrée doucement par la taille.
Il s'est détaché de ma bouche et m'a réparée.
Il a de nouveau attrapé mes lèvres inférieures.
J'ai passé mes mains autour de son cou pour m'abandonner à ce jeune homme qui a tout fait pour conquérir mon cœur malgré notre emploi du temps chargé et mes refoulements.
Nous avons entendu un raclement de gorge venant de derrière. Il m'a embrassée sur la bouche vitement, une fois séparés. Nous nous sommes retournés, posant lentement sa main sur ma taille. Mon sourire s'est dispersé d'une minute à l'autre lorsque mon regard a croisé le sien.___Olivier : Papa, tu es là.
___Lui : Hé, les enfants, excusez-moi si je vous ai dérangés. Je vous présente Nicholas Krachvenko, nous étions frères d’armes avant ma retraite. Et général Krachvenko, je vous présente mon fils et sa fiancée.
Dit le vieil homme en référence à nous deux.
__Olivier : Général Krachvenko enchanté.
Articula le jeune homme en lui tendant la main, une chose qu’il refusa catégoriquement pour consolider leur présentation.
Il me regarda sans cesse, puis je le regardai sans me soucier de ce qu’il pensait ou non. Cela éveilla un peu l’attention du jeune homme sur nous deux. Je leur souris.
___Nicholas : Lieutenant Mironova, je ne savais pas que vous aviez une si belle belle-fille.
Ajouta-t-il au vieil homme.
___Lui : Vous avez raison, Général Krachvenko.
Ils regardèrent la jeune femme accrochée au bras d’Olivier. Ils échangèrent un léger sourire avant qu’il ne s’adresse à Nicholas.
___Olivier : C’est ma perle rare. Ma Marwa Orl, la femme de ma vie. Il intervient.
___Moi : Ce fut un plaisir de vous rencontrer, Monsieur Krachvenko.
Je hochais tout simplement la tête.
Il rit sarcastiquement.
___Nicholas : Me rencontrer Marwa Orl ?
s’exclama-t-il avec une telle rage.
___Olivier : Connais-tu déjà le Général Krachvenko, mon amour ?
Demanda-t-il à la jeune femme d’un air perdu.
___Moi : Non, c’est ma première fois, bébé.
Nicholas posa sa main sur sa poitrine, là où se trouvait son cœur, grimaçant de douleur suite à cette déclaration impensable.
« Cette fille que j'ai dépucelé venait de m'avoir renié trois fois, comme Pierre avait renié Jésus, un jour comme aujourd'hui. »
« ELLE L'APPELLE « BÉBÉ » DEVANT MOI. »
Quelle trahison ! Quelle déception !

Chapitre 15
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