CHAPITRE 2.8
UNE MAUVAISE RÉPUTATION !
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"POINT DE VUE DE L'AUTEUR"
La jeune femme était sous la panique.
__Luciano : Est-ce que ça va mon amour ?
__Séléna : Je vais aller aux toilettes.
__Luciano : Je t'accompagnerai.
___Séléna : Je peux y aller toute seule.
___Luciano : D'accord
Elle était sur le point de se lever pour quitter la table, le jeune homme lui a tiré dessus pour la faire rasseoir dans ce geste brusque qui lui a rendue totalement inconfortable dans cet environnement, notamment le rire sarcastique de Ramirez qui est en face d'elle.
Le jeune homme lui tenait la hanche pour lui murmurer à l'oreille.
___Luciano : Comporte-toi bien Séléna.
___Séléna : Arrête de me peloter. Elle abaissa ses mains sur ses hanches tout en enfonçant ses doigts dans ses côtes, fermant les yeux face à la douleur infernale qu'elle ressentait à cause de ses horribles actions.
Le jeune homme libère Séléna qui sort en courant de la pièce pour aller se cacher dans les toilettes des femmes.
Luciano se mit à rire sournoisement à Ramirez.
Luciano : Je veux savoir pourquoi tu regardes ma femme comme ça. Il posa son coude sur la table pour demander à Ramírez qui faillit cracher son vin dans sa coupe.
__Mais non..... Il bégaye.
___Luciano : Qu'est-ce que tu pensais ? Je n'ai pas vu comment tu le regardais secrètement.
___Tu as oublié que je t'ai aidé avec cette chienne.
Il secoua la tête, grimaçant aux mots qui sortaient de sa bouche.
__Luciano : tu peux reparler ?
___Je m'en excuse Luciano. Je te conseille sérieusement de rester loin de cette garce Séléna est une pétasse qui a eu plusieurs aventures avec nos collègues au boulot malgré son statut de femme mariée.
___Luciano : Son mari était-il au courant ?
___Malheureusement oui, avant la mort de Jason, ils étaient en procédure de divorce car il ne supportait plus ses multiples infidélités.
__Luciano : tu l'avais aussi dans ton lit ? » a-t-il demandé à l'homme qui a pris une minute pour répondre.
___Si, c'est une vraie chaudasse mais qu'elle est très douée au lit. Il ricana.
___Luciano : Tu penses que je vais te croire ?
___Veux-tu quoi pour être sûr que j'ai dit la réponse ?
___Luciano : Une preuve quelconque.
__Elle a un tatouage sur la hanche droite, c'est une fleur sauvage.
Luciano poussa la chaise pour quitter la pièce à son tour. La jeune femme tournait en rond dans les toilettes, elle ne voulait pas y retourner, d'autant plus qu'il n'y avait pas d'autres issues de secours.
Une femme l'interrompit, la jeune femme avait le cœur serré en pensant que c'était Luciano.
__Tu vas bien ? Adresse-t-elle à la jeune femme.
___Moi : Euh non, je suis à un date complètement ennuyeux, je viens me réfugier ici.
___Moi aussi! Répondez-t-elle en riant
___Moi : Drôle de coïncidence !
__Vous avez envie de vous évader sans être surpris.
___Moi : Bien sûr !
Elle ouvrit le sac pour lui jeter une longue robe violette et un chapeau noire
___Habille-toi, on s'en va.
Il est essentiel de toujours marcher avec des vêtements de rechange lorsqu'on est une femme.
___Séléna : Tu n'as pas tort.
La jeune femme a suivi cette inconnue dans son délire pour échapper à Luciano, elles se sont passés par la cuisine après qu'un cuisinier les ait conduits jusqu'à la porte arrière.
Luciano a pénétré dans les toilettes des femmes pour chercher Séléna malgré les nombreuses plaintes des femmes qu'il est tombée dessus mais en vain, elle n'était nulle part.
Séléna a profité du moment passé dans la voiture de la jeune femme pour téléphoner à Mateo pour lui demander de l'aide, puis cette jeune femme l'a laissé sur le bord de la route suite à sa demande
Elle a remercié la jeune femme qui lui a sauvé la vie, elle a vu un guchet automatique, elle a traversé la rue et est entrée, elle a sorti la carte pour la mettre dans la machine pour récupérer des billets. Elle a cassée la carte bancaire du jeune homme puis est allé la jeter à la poubelle ainsi que son téléphone
Il était déjà trop tard pour en acheter un nouveau, elle a continué à errer dans la ville d'Athènes pendant plus d'une heure.
" ITALIE : MILAN "
Mateo entra au milieu de la pièce où travaillait cette équipe informateurs au département de la DEA.
__ Vous pouvez me trouver un siège de DEA à Athènes. » a demandé Mateo à son équipe qui était scotchée à leurs écrans d'ordinateur.
Ils manipulent les claviers dans une sorte de pression, Mateo se penche à côté de l'un pour suivre l'écran.
____J'ai trouvé un département mais c'est à Mykonos, une heure de route.... a ajouté cet homme à Mateo.
____Quel est le moyen de déplacement ? Il regarda cet homme qui continuait ses recherches en mettant encore plus de pression pour apporter son soutien à la jeune femme.
___Elle peut utiliser le bus ou un Uber. Il se justifie.
___Je ne fais pas confiance aux chauffeurs d'Uber, surtout en tant que touriste.
__Le bus sera plus équitable pour se rendre à Mykonos.
__Je dois parler au directeur Achille parce que je n'aime pas les surprises. Il frappa dans ses mains pour redresser.
___D'après une autre information que j'ai recueillie, il y a une gare routière pour qu'elle puisse voyager directement pas très loin d'elle en tout sécurité.
___Enfin une bonne nouvelle.
Tout le monde regardait ce vieil homme.
___Je veux que vous retraciez les multiples numéros de téléphone que nous avons collectés lors du piratage du téléphone de Kai.
Sur ces mots, il retourna à son bureau.
"GRÈCE : ATHÈNES"
La jeune femme qui se trouvait dans cette cabane regardait tous les passants avec une telle méfiance. Elle était inquiète en attendant la fin de ces 20 minutes pour appeler Mateo.
J'ai réglé la facture avec les pièces de monnaie pour recomposer le numéro de téléphone de Mateo qui a sonné alors que je visais la route pour un contrôle parfait.
___Moi : quelle est la prochaine étape Mateo ? Je veux entrer à Milan.
____Calme-toi Séléna. Ce n’est pas une tâche facile de négocier ta situation en ce moment.
___Moi : je suis sous pression Mateo, ce type veut me tuer maintenant tu me dis de me tranquilliser.
__Descendons à la base, je veux que tu ailles à cette adresse. As-tu une feuille de papier et un stylo pour l'écrire.
___Moi : j'ai mon carnet d'adresses avec moi. Donnez-moi deux minutes.
J'ai pris appui avec mon épaule gauche pour que le téléphone ne s'échappe pas, j'ai ouvert mon sac, j'ai sorti mon cahier et pris mon stylo.
___Moi : Je t'écoute Mateo
J'ai noté l'adresse qu'il m'avait donnée, j'ai fermé mon carnet d'adresses et j'ai disposé mon stylo pour les mettre dans le sac autour de mon cou.
____Tu m'appelleras quand tu seras là-bas !
____Moi : je vous le ferai savoir.
___Ne t'inquiète pas Séléna, tu sortiras de cette impasse chaotique.
__Moi : Je sais Mateo.
J'ai posé le téléphone et quitté la cabine téléphonique, j'ai enlevé mon sac et je l'ai mis sur ma tête car il pleuvait beaucoup.
J'ai marché sur la route jusqu'à l'arrêt de bus qui n'était pas très loin, à quelques kilomètres seulement.
___Attendez-moi! Attendez-moi! J'ai vu au loin que le bus partait, j'ai levé la main pour l'arrêter.
J'ai soudainement couru pour l'attraper.
J'ai assise dans le bus pour reprendre mon souffle. J'ai passé ma main dans mes cheveux à moitié mouillés, ce n'est pas nécessaire mon état actuel, je me suis adossé au fauteuil en fermant les yeux pour m'en dormir un peu.
"DEUX HEURES PLUS TARD"
"GRÈCE : MYKONOS"
La jeune femme était assise dans la salle d'attente du département DEA de la ville de Mykonos, et a été réussie personnellement par le directeur de DEA Grèce après plusieurs appels téléphoniques qu'il a reçus d'autres cadres à l'étranger pour aider un de leurs collègues en difficulté dans son pays.
___Agente Séléna Alcatraz Aguilera, il est temps de partir. Il est apparu dans la pièce pour le dire à la jeune femme.
La jeune femme se leva du canapé pour accueillir sa Supérieure venue la chercher.
____Séléna : D'accord !
____Bon voyage et nous sommes heureux de vous avoir soutenu.
___Séléna : C'était une faveur l'inspecteur Achille.
___Je suis aussi ravie l'agente Aguilera !
Elle poursuit l'homme qui l'emmène jusqu'au parking pour le remettre à plusieurs de ses gardes du corps. La jeune femme s'est glissée dans la voiture et un de ses gardes du corps a verrouillé la portière.
Le chauffeur démarre le moteur pour suivre les trois autres voitures et la mienne est au milieu de cette file à l'indienne dans ce cortège pour prendre le chemin de l'aéroport.
La jeune femme reposa la tête sur son siège, elle réalisa qu'elle était enfin sortie de ce pétrin. C'est juré que c'est la dernière fois qu'elle se retrouve seule avec un gangster aussi dangereux que Luciano, ce n'est pas seulement lui mais aussi Ramirez qui a vendu son âme pour de l'argent.
" POINT DE VUE DE KAI "
J'ai jeté ma veste sur le canapé avec colère dès que j'ai pénétré le salon. Je suis allé directement dans le bureau et je me suis assis sur mon fauteuil derrière le bureau.
J'ai ouvert mon ordinateur portable pour vérifier la caméra de surveillance que j'avais cachée dans la pièce dont elle avait la charge.
J'ai bu une gorgée de mon cognac puis posé mon verre sur le bureau. Je manipule la souris de mon ordinateur portable à la recherche de nouveaux indices. Séléna est très tenace et maligne et je ne pensais pas qu'elle pourrait m'échapper aussi vite.
____Moi : Quelle garce ! J'ai grogné entre mes dents en réalisant son jeu d'actrice. Elle a retirée sur ma carte bancaire un capital d'environ 10 000 euros qu'elle m'a immédiatement volé et a remis son téléphone et son passeport que j'ai laissés dans le tiroir de mon lit dans ma chambre.
Elle les rangea dans son sac, gardant un œil sur la porte d'entrée. Elle s'est levé de la banquette pour aller s'habiller dans le dressings.
La porte s'est soudainement ouverte, trois de mes hommes sont apparus après ma demande de conclure cet accord.
____Nous avons une piste Boss. Il m'a confié.
___Moi : Vous l'aviez trouvés ? J'ai lâché en les fixant cordialement.
____Il est trop tard, patron. J'ai reçu un appel de quelqu'un à Mykonos qui nous informait qu'une délégation avait emmené cette jeune femme sur un vol privé à destination de Milan.
___Moi : Tu dis, une délégation à Mykonos. J'ai bafouillé à cet homme.
___Oui boss, c'est probablement Séléna. Il m'a certifié.
Il s'est approché pour montrer la photographie prise à distance par cette personne de la jeune femme portant une casquette et un masque sur le visage et d'autres vêtements.
____Moi : C'est réellement Séléna ! Je réponds en regardant les images en cliquant sur ce clavier d'ordinateur.
___Elle est en route pour Milan Boss. Il m'est répété.
___Moi : Dans une heure, nous quittons Athènes. Je les ai commandés.
____Je dois appeler le pilote, patron. Il m'a proposé.
____Moi : Oui, je veux être à Milan avant 5 heures du matin.
____Tout sera réglé à l'heure.
Ils ont bougé et m'ont laissé tranquille, j'étais frustré par la façon dont elle m'a échappé.
Je frappe ma main sur le bureau en serrant les dents parce que je n'aime pas accepter que mon plan est raté.
" ITALIE : MILAN "
"07:10"
Livia a été surprise et a souri délicieusement lorsqu'elle s'est réveillée pour trouver son mari endormi à côté d'elle dans leur chambre.
Elle a levé la main pour toucher son visage.
____Livia : mon amour, tu es là ! Elle lui glissa dans l'oreille.
____Moi : Ouais ! Je me suis réveillé avec son tendre contact sur ma poitrine.
____Livia : Tu m'as tellement manqué mon amour. Elle revint immédiatement sur mes lèvres pour sceller nos lèvres dans un baiser.
___Moi : Autant que moi ! Murmurai-je doucement contre ses lèvres.
____Livia : fais-moi l'amour mon amour ! » me dit-elle de cette voix suppliante.
___Livia : Fais-moi rêver, mon amour. M'a-t-elle rétorqué avec un accent doux et suave.
Elle s'est détachée de moi dans ce rire explosif, j'ai cligné des yeux et j'ai remarqué que c'était Séléna, elle-même, qui me souriait tendrement.
J'ai fermé les yeux et touché mon front pour les rouvrir car il n'était pas possible que j'hallucine et que je revienne à la normale et que je vois que c'était Livia, plus elle.
J'ai arrêté Livia pour qu'elle se lève du lit.
____Livia : Ça va, Luciano ? Il m'a posé cette question.
____Moi : J'ai la tête qui déborde ! J'ai reniflé en me tournant pour sortir du lit.
____Livia : C'est normal, tu travailles un peu trop. Ne vous inquiétez pas, votre future épouse est là pour prendre soin de toi. Je vais te préparer un bon thé à la camomille.
Elle m'a retenue de la première position de sa tête entre mes jambes, elle m'a donné cette expression radieuse.
___Livia : Je suis heureuse que tu sois là, mon amour.
____Moi : Moi aussi chérie !
____Livia : J'étais sérieusement inquiète de ton silence.
____Moi : J'ai été occupé Livia. Je lui ai tiré la joue pour lui rendre son sourire.
____Livia : Je ne suis plus en colère. Elle a enroulée ses bras autour de mon cou et nous avons partagé un baiser avant que je me recule pour lui dire.
___Moi : Où est Paloma ? Je vais aller lui parler, puisque notre dernière discussion s'est terminée en drame.
___Livia : Elle est à Naples, mon amour.
___Moi : Naples ? j'ai répété
___Livia : Pour le travail, mon amour.
___Moi : Je lui parlerai à son retour.
Je mets mes pieds dans mes sandales pour se mettre débout.
___Moi : je vais prendre un bon bain.
___Livia : Je peux t'accompagner mon amour ? Elle fascine nos mains en m'admirant.
___Moi : Bien sûr.
Nous prenons la direction de la douche.
" POINT DE VUE DE SÉLÉNA "
Je suis entré au siège de la DEA, toujours avec les mêmes vêtements, dès que je me suis retrouvé à Milan, j'étais accompagné de plusieurs gardes qui attendaient mon arrivée pour me sécuriser à l'aéroport.
Je suis sorti de l'ascenseur et suis arrivé au bureau principal de Mateo, qui s'est levé pour me saluer chaleureusement.
___Bienvenue chez nous, Agente Aguilera ! nous nous sommes serrés la main avant de rompre.
___Moi : Je tiens à vous remercier sincèrement pour votre dévouement sinon je ne serai plus là. Il m'a fait signe de m'asseoir sur le siège opposé.
__Je pensais que c'était imprudente de ta part de voyager sans me le dire, Séléna.
___Moi : je n'avais pas le choix.
___Je ne peux certainement pas t'en vouloir, nous contrôlions le téléphone de Kai. Nous avons tiré quelques indices de son échange avec Ramirez.
___Moi : je veux détruire ce porc. Il ne fait aucun doute que Luciano sait qui je suis vraiment.
___Je t'ai déjà dit que c'est une personne sournoise, tu dois faire attention.
Il était assis sur le bureau et me regardait étrangement.
___ Qu'est-ce qui s'est passé entrez-vous là-bas?
___Moi : Rien ne s'est passé. Cet homme est totalement un obsédé Mateo.
___C'est l'une des raisons pour lesquelles je veux connaître toute la vérité afin d'éviter un autre tragédie dans l'objectif de cette enquête.
Je détournai le regard, l'air embarrassé et timide.
___Séléna, tu as couché avec lui, n'est-ce pas ? Il m'a cerné lors de ma première fixation.
___Moi : il fallait que je fasse ça Mateo, je ne suis pas fière de mon manque professionnel sinon il aurait tout découvert, c'était risqué.
___L'interdiction d'avoir des rapports sexuels avec ce type d'hommes psychopathes en tant qu'un agent double. Pour l'amour du ciel Séléna.
Je soupirai en continuant à le regarder.
__Au moins, étiez-vous protégé ?
Je me sens tellement gêné de discuter de ce sujet avec mon supérieur.
___Moi : oui, nous étions Mateo.
___Pour éviter les représailles, tu consulterais un médecin d'ici. Qu'en penses-tu?
___Moi : Bien sûr, je vais passer ce test.
Il est redressé, mes yeux sont somnolents.
Il m'a tendu ce billet d'avion.
__Moi : M'excluez-vous de l'enquête ?
___Non, cependant, tu devrais retourner en Colombie pendant un an pour enfin affronter la DEA. Cette affaire fausse accusation de Jason est presque résolue, ils étudient toujours le dossier de ton mari tu comparaîtras au tribunal pour une audience nécessaire et prendes une décision radicale par rapport à tout. Si tu gagnes, tu repartiras de zéro en récupérant ton nom et ton boulot.
___Moi : Et Lorenzo ? J'aimerais discuter avec lui avant mon départ. J'ai demandé.
___Autre chose pour le bien-être de ton sécurité, tu n'iras pas à la résidence de Lorenzo mais tu vivras tes séjours sous notre contrôle.
____Moi : Je trouve que c'est plutôt une excellente idée. J'allais demandé cette faveur.
___J'ai tout résolu pour votre nouveau logement, cependant, tu pars ce week-end.
Il allait partir quand je lui ai dit.
___Moi : Tu n'as pas dit un mot concernant Lorenzo. Je ne peux pas y aller sans lui parler.
___Nous trouverons une solution.
___Moi : Merci Mateo !
"POINT DE VUE DE LORENZO"
Une vingtaine de voitures sont garées dans l'un des territoires occupés par le clan de l'Aigle. Le jeune homme est descendu du Jeep Wrangler et ses hommes aussi.
Ils étaient rassemblés pour l'écouter attentivement, ils étaient vêtus de noir et cagoulés.
___Moi : Je veux que vous détruisiez toutes les succursales de Santa Banque qui se trouvent sur mon territoire sur celui-ci.
Il regarda le bâtiment.
___Moi : Nous allons déranger Luciano Santarossa Pallavicini jusqu'à ce qu'il fasse une bêtise. Ils commencent à rire aux éclats à mon commentaire.
J'ai commencé à verser de l'essence autour du bâtiment, mais les hommes m'ont signé et ils ont fini, dix minutes après.
Je suis accroupi prétentieusement avec mon briquet alors que j'ai fini d'allumer ma cigarette.
J'ai passé ma main sur le briquet pour le rallumer puis je l'ai laissé tomber au milieu de l'essence, le feu s'est propagé à une vitesse permettant d'atteindre mon objectif principal.
Je m'appuie sur la portière de ma voiture, cigarette à la bouche, je jouis de le voir sous les cendres comme j'aimerais voir Luciano, un jour pas trop long.
"00 H 45"
Les portails se sont ouverts pour que nous puissions entrer mais j'ai remarqué cette voiture garée d'en face, à ma grande surprise de voir Séléna qui descendait pour m'approcher.
J'ai rapidement quitté ma Jeep Wrangler pour me rendre à sa rencontre, nous avons partagé un regard plein d'incompréhension, mais mes inquiétudes ont été balayées par ce sourire doux et suave qu'elle m'a adressé que ma frustration s'est rapidement envolée par rapport à son voyage avec Luciano.
___Séléna : Salut Lorenzo !
___Lorenzo : Où est ton mari ?
___Séléna : Il n'a jamais été mon mari Lorenzo, Kai m'a emmené là-bas pour me tuer plus facilement.
___Lorenzo : Qu'as-tu dit Séléna ?
___Séléna : Ce n'est pas nécessaire.
___Lorenzo : As-tu couché avec lui ? S'il te plaît Séléna, réponds-moi.
J'ai besoin de connaître la réponse exacte.
___Séléna : Non, personne ne m'a touché Lorenzo. Elle me sourit tendrement.
___Lorenzo : Même pas un baiser ?
___Séléna : Absolument pas. Elle m'a affirmé.
J'ai laissé échapper un rire joyeux sachant qu'il n'avait pas touché ma belle-sœur. Je peux comprendre pour Jason vu qu'il était son mari, mais je ne le tolérerai jamais un autre le faire.
J'ai vu la sincérité dans ses beaux yeux.
___Séléna : Pourquoi toutes ces questions ?
___Moi : Ce n'est rien.
___Séléna : tu es certainement !
___Moi : Bien sûr.
Je pris ses mains délicatement avant de m'approcher un pas de plus pour le serrer fermement contre moi, j'ai envie de ressentir sa chaleur apaisante sur les miennes pour me sentir bien.
La jeune femme était dans les bras de Lorenzo, enroulant ses deux mains autour de sa taille dans cette étreinte qui la faisait si bien dans sa peau d'être revue.
"FLASH-BACK UNE SEMAINE AVANT "
La jeune femme s'assit sur lui, les deux jambes passèrent autour de la taille du jeune homme pendant qu'ils faisaient l'amour, ils s'embrassèrent passionnément sans s'arrêter car la sensation augmentait encore plus dans la pièce.
Il caressa doucement le dos de la jeune femme qui gémissait d'abandon complètement à cette passion tentante avec fermait les yeux.
Il s'éloigna de ses lèvres pour la regarder.
___Luciano : ne laisse personne te toucher car tu es ma marchandise. Si je sais qu' un autre homme ose même te regarder une fois, je n’existerai pas pour le buter. Il attrapa le visage de la jeune femme pour lui faire part de son souhait.
Le visage de la jeune femme rectacta, elle vit qu'il était vraiment sérieuse dans ses menaces.
Elle se força à lui sourire.
____Luciano : Tu me comprends bien Séléna ? Il pressa son visage plus ferme pour lui faire comprendre les conséquences si elle dépassait les limites.
___Séléna : je te le promets Luciano ! Répondit-elle d'une voix étranglée.
Elle sourit tendrement au jeune homme qui lâcha doucement son visage pour l'embrasser sensuellement.
" FIN DU FLASH-BACK "
Luciano, qui avait la main sur le menton, regardait Lorenzo et Séléna qui n'étaient pas détachés, l'un et l'autre. Elle avait les yeux fermés et la serrait plus fort. Le jeune homme était dans son Range Rover en se garant à distance d'eux, cependant il pouvait comprendre chaque mot qui sortait de leur bouche.
© Auteure : Les Chroniques d'une Haïtienne
Chapitre 2.9
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