CHAPITRE 2.9
SEULEMENT 48 HEURES !
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"POINT DE VUE DE LUCIANO"
J'ai apporté mon téléphone qui sonnait à mon oreille.
___Moi : Qu'est-il arrivé Patricio ?
___Patricio : Nous avons eu plusieurs branches succursales qui ont été incendiées. Il m'a répété.
___Moi : Quoi ? C'est quoi ce bordel de merde ? J'ai tapoté le volant de la main et j'ai serré les dents.
___Patricio : Il y a une réunion d'urgence.
___Moi : J'y serai là dans trente minutes.
Je remets le moteur et passe la clé pour rouler à la vitesse maximale que je suis passée devant eux, ils ne m'ont pas aperçus car mes vitres sont teintées.
"POINT DE VUE DE LORENZO"
"AU RESIDENCE DI BIANCHI"
Séléna et moi avions partagé le divan de la véranda pour que nous ayons une sorte de discussion.
___Moi : Écoute-moi, Séléna, Kai a menti tout le temps, il voulait s'approcher de toi pour me rendre jaloux.
___Séléna : Sais-tu aussi qu'il est au courant de qui je suis ?
___Moi : Je n'ai aucun doute et toi ?
___Séléna : Il me l'a confirmé lorsque nous étions là-bas, il m'a présenté Ramirez, ils m'ont même torturé avec cette photo de Jason parlant de sa femme, heureusement j'ai pu m'échapper de la tente sinon il m'aurait achevé. Ce type est un homme amer et un obsédé Lorenzo. Elle se releva brusquement, irritée.
___Moi : Détends-toi Séléna, tu n'es en danger ici, tu es la sous ma protection. Je me suis levé à mon tour pour le calmer et lui ai tenu le visage pour le rassurer.
Elle baissa les mains avec ce regard triste.
___Séléna : J'ai vécu la plus grande peur de ma vie malgré le fait que j'avais l'habitude de démanteler les réseaux de gangsters en Colombie, mais il m'a coupé de tout le monde, je ne sais pas ce qu'il a fait de mon téléphone, je serais toujours à Athènes si je n'avais pas croisé cette jeune femme dans les toilettes de ce restaurant. Je n'en doute pas, son objectif était de me tuer certainement avec la complicité de Ramirez.
J'ai ressenti une envie de vengeance qui me rongeait profondément que Luciano Santarossa Pallavicini ait dépassé les limites dans ses actions pour toucher Séléna.
____Moi : Dans quel camp joue Ramirez ?
____Séléna : C'est un traître ! Tu devrais arrêter de lui donner de l'argent, il est le complice de Luciano.
____Moi : Et moi, qui pensais que tu avais passé un bon moment lors de ce voyage ?
Elle m'a répondu d'un ton fixe.
___Séléna : Passer un bon moment ? Explique-toi ?
____Moi : Luciano m'a envoyé de l'audio et des photos de vous deux assez floues et une vidéo de toi qui gémissant, j'ai cru que tu avais enfin accepté de coucher avec lui.
Elle éclata de rire en touchant son front.
____Séléna : Quel connard ?
___Moi : j'étais super jaloux Séléna.
Elle est passée devant moi pour aller rasseoir sur le canapé et je suis venu m'accroupir devant elle.
___Moi : Je pensais que tu avais couché avec lui.
____Séléna : Il s'est passé rien entre-nous. Tu aurais dû constater que ces photos ou vidéos ont été falsifiées pour me discréditer à tes yeux Lorenzo. Luciano veut juste t'intimider, c'est la seule raison pour laquelle il a fait ce complot.
____Moi : Merci d'être sincère Séléna.
___Séléna : D'accord. Lorenzo, je suis ici pour dire que je vais retourner en Colombie ce samedi. Et que maintenant, je suis sous la protection de DEA.
J'ai été abasourdi par une telle nouvelle.
____Moi : Quoi ? Retour en Colombie mais pourquoi Séléna ?
____Séléna : Je ne sais pas comment t'annoncer cette nouvelle ? Elle me parlait avec cet air dédaigneux qui excitait ma curiosité.
____Moi : Dis-moi la vérité.
____Séléna : J'ai reçu un appel téléphonique du nouveau directeur de la DEA colombienne, il souhaite réorganiser une réunion pour voir si je peux reprendre ma vie. En toute franchise, ça manque, je sens que ma place n'est pas dans ton monde.
Je me suis relevé avec un visage déçu que je ne pouvais pas cacher, elle a levé la tête pour me regarder avec un sourire chaleureux qui m'a fait sentir qu'elle avait vraiment envie de partir.
____Moi : Et nous deux. S'il te plait Séléna, ne me dit pas que tout ça est un film. Je sais qu'il le fallait pas que je tombe sous le charme de ma belle-sœur mais c'est plus fort que moi. J'ai déballé mon cœur à la jeune femme qui a baissé la tête.
____Séléna : Je suis désolée si j'ai laissé les portes de Lorenzo ouvertes. Cela n’a jamais été mon intention.
___Moi : Tu n'as aucun sentiment pour moi, n'est-ce pas ? J'ai répondu à ma belle-sœur.
Elle m'a confié ce regard doux qui a ravivé mon espoir d'être avec elle.
___Séléna : Si Lorenzo en revanche, je ne suis pas encore prête à recevoir un homme dans ma vie, peut-être un peu plus tard.
___Moi : C'est vrai Séléna ? J'ai un sourire sur mes lèvres jusqu'aux derrières oreilles.
___Séléna : Oui mais tu vas devoir tout abandonner Lorenzo, si tu veux me reconquérir, tu dois faire d'énormes sacrifices.
Ses yeux s'écarquillèrent et je pris ses deux mains pour lui répondre de manière appropriée avec ce sourire parfait tout en le levant.
___Moi : je prendrai ce temps pour régler toutes mes affaires et je t'ai garanti que lorsque tu seras prêt, je serai là aussi.
___Séléna : Aucun soucis.
Nous avons partagé un sourire d'affinité.
"POINT DE VUE DE SÉLÉNA"
Une voix qui grondait derrière nous réclamait notre attention en même temps que nous constations la présence de Raquel qui venait d'arriver.
J'ai rapidement couru dans ses bras pour que nous puissions nous enraciner dans une étreinte forte et enthousiaste.
Nous nous séparâmes sur ce sourire contaminé, Lorenzo prit son tour en sortant.
____Lorenzo : Je vous laisse en tant que femmes. Il leva les deux mains en signe de ricanement.
____Raquel : Ouais, c'est mon heure maintenant, il est temps pour moi de jouir.
____Lorenzo : Détends-toi ! Il lui a fait un clin d'œil et j'ai continué à rire de leur blague.
___Raquel : Va veiller sur les hommes qui te demandent, Père Lorenzo. Il lui a fait un doigt d'honneur et s'est éloigné, nous n'avons pas pu retenir tous les deux notre rire face à son insolence.
___Séléna : On dirait un enfant. Dis-je en prenant sa main pour se rendre au bord de la piscine en toute intimité.
Elle se tenait face à moi sur la terrasse de la piscine.
____Raquel : As-tu l'intention de te donner une chance à Lorenzo ?
____Séléna : Pas pour l'instant, Raquel.
____Raquel : N'as-tu pas peur d'être jugée par les autres, surtout ta belle-mère ?
____Séléna : Si Raquel en revanche je trouve Jason en Lorenzo, c'est peut-être pour ça que j'ai le béguin pour lui, j'ai envie de prendre du recul pour clarifier mes sentiments.
____Raquel : Fais ce qui te semble juste, ma belle.
____Séléna : Merci ma belle !
Je me suis approché du salon de l'appartement de Mateo, j'ai remarqué qu'il était en train de mettre la table dans l'autre pièce.
J'ai posé mon sac sur le canapé et j'ai enlevé mon manteau pour revenir vers lui.
___Moi : Bonsoir Mateo ! Je pose mes deux bras sur la tête d'une chaise.
Il portait un tablier qui m'a fait rire lorsqu'il s'est redressé, lorsqu'il a fini de ranger les couverts.
____Mateo : Ça te fait rire ? Il m'a rétorqué sur ce ton dur.
____Moi : Excusez-moi ! J'ai juste ri. J'ai justifié ma moquerie.
____Mateo : La jeunesse d'aujourd'hui, aucun respect pour les aînés. Ajouta-t-il froidement.
____Moi : je ne voulais pas te blesser Mateo.
____Mateo : Va préparer pour le dîner. Il a dit alors qu'il prenait le chemin pour se rendre à la cuisine.
J'ai mis mes deux mains sur la bouche pour que mon rire ne retentisse pas après avoir regardé la tête en penchant à l'extérieur pour voir s'il avait le dos tourné.
Je suis retourné dans ma chambre pour prendre une bonne douche froide. L'eau coulait sur ma peau et dans mes cheveux lisses que mes pensées retournèrent à la confession de Lorenzo.
Il m'a clairement ouvert son cœur, franchement, je ne savais pas quoi lui dire ou lui avouer, peut-être que nos sentiments sont réciproques, mais je ne veux pas garder un homme dans ma vie pour l'instant, sinon je le ferai souffrir.
Et je ne suis pas ce genre de femme, je ne sais pas, peut-être que dans les années de l'avenue, ça ira bien si j'arrive à passer aux autres ou à accepter que le fait que Jason ne reviendra jamais.. Je n'ai pas le choix que s'y vivre avec cette réalité et prête à donner à mon cœur un nouveau.
Pour être honnête, j'aime beaucoup Lorenzo malgré le fait que lui et Jason ont presque le même caractère, romantique, sensible à ma personne, compréhensif, protecteur des moindres choses, la seule différence entre lui et Jason, c'est qui lui, il est accro à faire la fête, ce qui me dérange beaucoup car je n'aime pas ce genre d'hommes soirées qui se terminent presque toutes les soirées dans le lit d'une autre femme.
Poiuuof, malheureusement, je ne suis pas encore complètement guérie de ma blessure intérieure avant de m'investir dans une autre relation. On verra s'il m'attendra comme il me l'a promis, si ce n'est pas le cas, je ne veux pas lui en vouloir.
Nous serons là, l'un pour l'autre même si nous sommes dans deux mondes différents. De tout mon cœur, j'espère qu'il y a le choix qu'il abandonne ses actes malsains et criminels pour adopter une nouvelle vie ou qu'il soit aussi vouloir dans ma vie.
J'ai fermé le robinet à pointeau, j'ai passé mes mains dans mes cheveux puis j'ai tiré la serviette pour l'enrouler autour de ma poitrine pour sortir de la douche.
J'ai enfilé mon pyjama dès mon arrivée dans la chambre puis je suis allée rejoindre Mateo qui m'attendait pour le repas.
J'ai apprécié ma nourriture.
____Moi : je ne savais pas que tu étais chef. Dis-je en regardant cet homme qui m'a seulement souri.
____Moi : C'est un pur délice. Quel est le nom de ce plat ? Je veux que tu m'apprends à cuisiner.
____Mateo : C'est une Pâtes à la carbonara !
____Moi : La cuisine n'est pas mon point fort, j'ai eu la chance d'avoir un mari qui savait très bien cuisiner.
Il a ri puis j'ai ajouté.
___Moi : C'est la vérité Mateo ! Jason était un ange du ciel, il était si patient et aimant dans nos années de mariage. Il m'a encouragé à devenir la femme forte que je suis aujourd'hui. J'ai tonné tristement.
____Mateo : Il me semble que tu es marié très jeune ?
____Moi : je n'avais que 18 ans et lui, 22 ans. Il a été mon pilier après la mort de mes parents qui a bouleversé ma vie, j'étais dévastée.
____Mateo : C'est terriblement difficile de perdre la personne qu'on aime.
J'ai bien visualisé cet homme qui a la cinquantaine ou peut-être plus, j'ai vu un chagrin débordant.
___Moi : As-tu perdu ta femme aussi ?
___Mateo : Ma vie est pire qu'un film dramatique.
J'ai éclaté de rire à son commentaire hilarant.
___Mateo : Je ne pourrais jamais me pardonner d'avoir gâché la vie d'une jeune femme. Nous nous sommes rencontrés lors d'une fête organisée lors de ma première mission à Medellin, puis nous avons eu un coup de foudre, nous avons commencé une histoire sans avenir pour moi puisque j'étais déjà mariée à cette époque.
____Moi : Que s'est-il passé ? Savait-elle que tu étais marié ?
____Mateo : Non, je ne pensais pas que c'était obligatoire parce que je voulais juste me divertir comme tous les autres agents venant d'étranger. Une nouvelle mission, un nouveau pays, une nouvelle culture et pourquoi pas profiter de la nouvelle chair fraîche.
___Moi : C'est horrible ce que tu as fait à cette jeune femme Mateo. J'espère que ce n'était pas sa première expérience.
___Mateo : Le pire ça a été le cas Séléna. Et un mois plus tard, elle m'a appelé en pleurant amèrement qu'elle était en retard, c'est comme si le ciel s'était aplati sur ma tête j'aimais profondément ma femme et je n'avais pas envisagé de la quitter pour une gamine de 20 ans.
___Moi : La pauvre ! Je n'ai pas besoin de voir son état d'esprit en moment-là. A-t-elle donné naissance à ce bébé ? Et ses parents étaient-ils au courant de votre relation ?
____Mateo : Non, elle était étudiante en médecine. Je lui ai proposé d'avorter, elle ne voulait pas à cause de sa foi chrétienne et ses parents étaient des gens très stricts et durs avec elle.
____Moi : Attends, tu n'es pas sûr qu'elle ait vraiment avorté ce bébé. Tu as été cruel avec lui.
___Mateo : Je lui ai mis beaucoup de pression pour qu'elle se débarrasse de ce bébé que je regrette tant pour mes actes de ces dernières années.
Je me sens tellement coupable d'avoir détruit ces deux vies, elle a disparue de la surface de la terre depuis sa sortie de l'hôpital, l'une de ses amies m'a confié qu'elle était partie en Chine pour la suite de ses études.
___Moi : Et ta femme ne l'avais jamais su ?
___Mateo : Non, et je n'ai pas pu eu des enfants avec ma défunte épouse parce qu'elle était stérile.
____Moi : Quelle histoire tragique !
____Mateo : J'ai dit tout ça pour que tu réalises que, nous n'oublierons jamais notre véritable amour, malgré les circonstances qui ont pu bouleverser le cours de nos vies.
Il posa doucement sa main sur la mienne puis il se leva de la chaise pour débarrasser la table.
" POINT DE VUE DE LUCIANO "
J'ai pivoté tranquillement ma chaise pour regarder la projection de nos trois succursales de Milan qui ont été incendiées, situées dans différentes communes. Je mets mon stylo sur ma main, les dégâts sont énormes.
Tout le monde était réuni dans cette salle pour trouver une solution active pour tout résoudre.
___ J'ai déjà contacté la compagnie d'assurance qui analysera les dégâts demain matin.
___ J'ai déjà appelé l'inspecteur Riani qui a immédiatement ouvert une enquête. Il a interrogé certains témoins qui ont vu ce groupe d'hommes. Ajoute un autre homme.
___Moi : je veux que vous appeliez l'inspecteur Riani pour qu'il puisse se rendre à mon bureau.
___Je vais l'appeler Monsieur Pallavicini. Il quitta la pièce sur ce mot.
J'ai viré ma chaise pour tirer sur chacun des associés qui étaient assis pour régler cette affaire.
___PDG Pallavicini, il est indispensable de faire une affiliation au sein du groupe Di Bianchi. Il a osé sortir de sa bouche.
J'ai fermé ces documents et les ai visualisés une seconde pour les fixer correctement, la salle était plongée dans un silence absolu.
___Moi:Je ferai comme si je n'avais jamais entendu les conneries que tu as dites. Je l'ai regardé droit dans les yeux pour lui apporter une réponse.
Puis je me suis tourné vers les autres.
___Moi : On a perdu plusieurs millions d'euros en une soirée. Et ce coupable serait rapidement trouvé. Qui donc parmi nous trahira Santa Banque centrale S.A le regretta.
J'ai quitté la chaise pour sortir de cette foutue pièce et retrouver mon bureau. J'ai enlevé ma veste pour l'accrocher à mon fauteuil.
La porte est frappée, j'ai fait signe à Patricio d'y venir.
___Patron, vous avez oublié cette cargaison qu'ils devraient nous livrer mercredi soir. Il me l'a rappelé ce voyage.
___Moi : Je ne pouvais pas quitter Milan pour le moment, cependant tu devrais être chargé de nos équipes à Florence pour faciliter cette livraison.
___Je le ferai avec Plaisir, patron. Il a commenté.
___Moi : je veux que tu préviennes Livia que je ne reviendrai pas ce soir, qu'elle n'aura pas à m'attendre.
___tu soupçonnes Lorenzo pour les succursales, elles sont sur ses territoires ?
___Moi : Même Lorenzo sait pous que moi, je le détruirai en une seule seconde s'il ose dépasser ses limites.
"POINT DE VUE DE L'AUTEUR"
La jeune femme analyse le plan jusqu'au moindre défaut, elle apporte son point de vue pour améliorer les nouvelles stratégies afin que cette mission puisse réussir dans tous les aspects qui présenteront l'avantage nécessaire en faveur la DEA.
____Mateo : J'ai tout préparé en cas de détournement stratégique, je veux que tu ailles voir cette personne. Il a donné la carte à la jeune femme qui l'a prise.
____Séléna : Merci Mateo ! Elle a réparé la carte sur laquelle étaient gravées plusieurs coordonnées.
___Mateo : Tu ne peux avoir une confiance absolue en cette personne, je veux que tu restes loin de Lorenzo après avoir conquis ces territoires. Il y aura des représailles de la part de Luciano.
___Séléna : Est-ce le choix ?
___Mateo : Non, Kai est un homme puissant qui a des hommes politiques derrière son cartel surtout il est le petit-fils de
Lydia Pallavicini. Nous ne précipiterons rien cette fois.
___Séléna : J'ai déjà entendu ce nom quelque part ? Elle tente de se rappeler.
___Mateo : C'est l'un des ministres.
___Séléna : Je ne savais pas qu'il s'agissait du fils d'un ministre. Elle est surprise de l'apprendre.
___Mateo : C'est la réalité des choses.
___Séléna : Tu as raison.
Elle s'appuya contre la table et croisa les bras pour écouter Mateo.
____Mateo : Je tiens à te féliciter Séléna, tu es une agente qui a dû potentielle, ne laisse personne te faire croire que tu ne l'es pas.
___Séléna : C'est gentil de ta part.
____Mateo : Tu m'as surpris lors de notre collaboration et je suis sûr que Jason serait fier de toi s'il était là.
____Séléna : Je tiens à te remercier sincèrement car en acceptant ton offre malgré mes doutes cessantes, tu as fait une telle différence et bientôt je retrouverai ma stabilité.
___Mateo : C'est le moins que je puisse faire pour la femme cet homme injustement accusé.
___Séléna : Qu'est-ce qui s'est passé réellement Mateo ? Pour quel clans entre Lorenzo et Luciano travaillait mon mari ? Qui l'un d'eux qui a posé 2 millions de dollars sur notre compte commun ?
___Mateo : Aucun de deux.
___Séléna : Comment s'appelle ce autre clan ?
___Mateo : Je t'expliquerai tout avant ton départ.
___Mateo : N'oublie pas ta promesse.
Il me tapota l'épaule avant de quitter la pièce.
"FLORENCE"
"10 H 35"
Lorenzo, Séléna et Maximo prennent l'avion privé pour Florence. Ils séjournent dans l'une des villas du jeune homme avant de retrouver les alliés de Lorenzo pour une réunion extrêmement majeure.
La jeune femme a profité du bon soleil d'après-midi sur le yacht rempli de monde pour une fête, elle a surveillé l'environnement portuaire avec la loupe qui pendait autour de son cou tout l'après-midi qu'elle a passé à l'écart d'eux.
Le jeune homme vient s'asseoir à côté d'elle, il lui proposa une bière, et elle la prit volontiers.
___Séléna : On dirait que tu as passé un bon moment.
___Lorenzo : Je célèbre ma victoria ma chère Séléna.
___Séléna : Tes hommes ont suivi mes instructions pour la récupération de la ville de Naples.
___Lorenzo : Oui, ils attendent un signe pour envahir les territoires et récupérer tout ce qui nous appartenait d'avant.
___Séléna : Tu as vu que mes compétences ont contribué à ta vengeance contre Luciano.
___Lorenzo : C'est vrai. Au moins vient célébrer avec moi cette combinaison d'un ancienne agente et d'un gangster.
Elle prit sa paire de lunettes de soleil pour le mettre et leva la main vers le jeune homme qui comprit vite, il devait partir.
"22H20"
Lorenzo et Séléna embarquent sur une motomarine jusqu'au bord du port où des groupes de chasseurs déchargent des marchandises venues de l'étranger dans une centaine de containers.
La jeune femme sort son arme et la pointe avec sa main sur la gâchette pour commencer à regarder autour d'elle pour contrôler tout ce qui bouge alors qu'elle est vêtue d'un jean haut, d'un body et d'une veste par dessus, elle rassemble ses cheveux ppur une queue de cheval et une ouïe une aide à l'oreille pour être pilotée à distance par son équipe lors de cette mission.
___Lorenzo : Je ferai en sorte que nous ne manquions pas cette opportunité. Il se balança à la jeune femme qui surveille constamment autour d'eux.
____Séléna : Je te promets que nous succéderons à Lorenzo.
____Lorenzo : Je dois te protéger Séléna.
___Séléna : Ce n'est pas nécessaire.
___Lorenzo : Tout est déjà en place.
___Séléna : Il est temps d'agir.
En avançant, la jeune femme regarda autour du port où une dizaine d'hommes s'étaient rassemblés en pleine nuit pour finir de décharger avant le lever du soleil. Elle a pris son téléphone dans la poche arrière de son jeans pour prendre beaucoup de preuves surtout, elle a vu que Patricio, le bras droit de Luciano était présent à cet endroit, ce qui lui facilitait la tâche.
Elle se cachait derrière la caisse au sol, elle a vérifié la montre à son bras, il était 3h30 du matin, elle a activée son appareil auditif pour avoir le signal car elle ne veut pas que Lorenzo connaisse sa véritable intention pour cette mission qui sera aussi favorable pour lui, vu que la DEA n'a pas autre choix pour l'instant.
Elle a pointé du doigt Lorenzo qui se cachait dans la direction opposée puis ils se sont soudainement levés et ont commencé à tirer partout. Les hommes de Luciano furent choqués par une irruption d'un autre clan sur leur lieu de boulot, ils commencèrent également à tirer de leur côté.
Une vingtaine de navires stationnés au bord de ce port pour secourir Lorenzo car ce sont ses alliés de la ville de Florence qui attendent avec impatience cette figure entre les Chasseurs et l'Aigle pour ce territoire depuis des années.
La jeune femme s'est éloignée d'eux pour se diriger vers les containers ouverts, et a pénétré pour prendre le plus de photos possible à transmettre au service d'information de la DEA avant que Lorenzo ne les récupère pour les distribuer à ses alliés.
Puis elle entendit cette discussion à proximité, elle sortit chercher un peu ces voix d'hommes puisque le groupe Eagle a déjà repris le contrôle de tous les territoires perdus de la ville que Kai avait sous son contrôle.
____Tu peux reprendre la ville mais je mettrai fin à tes jours Lorenzo Di Bianchi. » dit Patricio en pointant son arme sur le jeune homme qui se tenait près du port.
____Lorenzo : Qu'est-ce qui t'arrête ? Je reprends tout, mon grand, tu sais très bien que toi et ton patron avez trompé ma vigilance pour obtenir ces territoires. J'ai maintenant aussi pris la ville de Naples. Il s'est moqué de cet homme.
____Kai n'acceptera jamais que tu gagnes ce combat Lorenzo.
____Lorenzo : C'est un lâche qui se cache derrière le parfait PDG de la Banque Centrale que tout le monde admire, au fond c'est un vrai salaud. Et j'avoue que je suis la personne qui a mis le feu à ses trois succursales juste pour m'amuser, c'est lui qui a provoqué cette guerre, bien malheureuse, c'est lui le perdant.
9Il était en colère d'appuyer sur la gâchette, un coup de feu a retenti après que Patricio soit tombé au sol après avoir reçu une balle à l'arrière de la tête.
____Lorenzo : Joli tirs ma belle petite tigresse ! » dit-il à la jeune femme qui haussa fièrement les épaules.
____Séléna : Merci ! On est quitte Lorenzo.
____Lorenzo : Tu me dois absolument rien à présent.
La nouvelle s'est répandue jusqu'aux oreilles de Luciano qui a jeté avec excès de colère tout qu'il a trouvé sous son bureau. Patricio était pour lui comme un père malgré son niveau supérieur, il connaissait le respect et l'honneur.
Il hurlait de toutes ses forces d'avoir perdu aussi tragiquement cet homme qui l'avait toujours là pour lui, il avait demandé à être seul dans sa résidence.
Il regarda attentivement son téléphone, qui n'arrêtait pas de sonner, à la fin, il le décrocha rapidement.
___Lorenzo : Tu te souviens que tu m'as appelé le jour du décès d'Aurora pour me souhaiter tes condoléances et moi aussi, je le souhaite de tout mon cœur. Il se met à le taquiner.
Luciano rit, secoua la tête et mit la main dans sa poche.
___Luciano : Merci Lorenzo. Tu as tendance à oublier ce que tu as fait à ton frère, c'était l'agent Jason Aguilera, Ahhh ! Je l'ai trouvé mais Dis-moi que pensera Séléna, ta chère belle-soeur découvrant que c'est toi qui as déposé ces deux millions d'euros sur leur compte conjugal ?
Le visage de Lorenzo se rétrécit suite à cette question quant à Luciano qui n'arrêtait pas de rire face au silence au bout de l'appareil pour continuer dans cet élan.
___Luciano : J'imagine que tu l'aimes et que tu ne veux pas lui perdre comme ta chère Aurora, puisque tu as un faible pour les agentes doubles, je vais te faciliter la tâche mon cher Lorenzo.
Je te donne jusqu'à 48 heures pour tout lui dire, sinon c'est moi qui lui le dirai, vu que cette idiote croit qu'elle est la princesse et toi la grenouille et vous vivez dans un monde imaginaire et elle se rendra compte bien que tu es un traître et moi, je suis dix fois cruel que toi car je vais t'aneantir Lorenzo Di Bianchi.
Le jeune homme a retiré le téléphone de son oreille et l'a écrasé au sol par frustration face au chantage de Luciano, il ne veut pas perdre Séléna à tout prix.
___Lorenzo : COMMENT OSE-T-IL ME FAIRE DU CHANTAGE ? murmure-t-il en s'énervant.
© Auteure : Les Chroniques d'une Haïtienne
Chapitre 3
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