
TOME II
CHAPITRE 18
" UN CROISEMENT DE FEU "
Menu
« POINT DE VUE DE L'AUTEUR »
" RESIDENCE MINOROVA "
" 21 H 20 "
Olivier entra dans la pièce, inquiet de ne pas avoir de nouvelles de la jeune femme. Il repensa à leur dernière conversation téléphonique pour chercher une faille dans chaque mot qui se terminait par une phrase, enchaînant les phrases puis les longs paragraphes. Ils s'ouvraient librement à leur échange, depuis le jour où ils s'étaient croisés, il avait choisi de l'aimer par-dessus tout sans rien attendre en retour.
Il avait le téléphone en main et tenta de joindre la jeune femme pendant une heure, mais son appel ne passa pas. Il trouve étrange que la jeune femme ne veuille pas la voir, peut-être ignore-t-elle son arrestation ?
Aucun message de sa part depuis hier soir et encore ce matin ; elle n'a pas l'habitude d'être aussi froid dans leur amitié même quand il est hors du pays. Il y a quelque chose qui ne cloche pas dans cette histoire.
Il posa la main sur sa hanche d'un air pensif.
Il ne comprenait pas pourquoi Marwa lui bloquait sur tous les réseaux sociaux.
____Olivier : Qu'est-il passé ?
Demanda-t-il en allant s'asseoir sur le lit.
____Olivier : Je sais qu'il y a un problème.
Il continue de se questionner.
____Olivier : Est-ce qu'elle est en colère parce que je l'ai embrassé ?
Articula-t-il à nouveau.
Le jeune homme rejoignit ses parents sur la terrasse, profitant de cette soirée relaxante.
Il se tenait derrière la chaise, les mains posées dessus dans une expression sereine.
Les deux vieillards se regardèrent.
____Lui : Que passe-t-il Olivier ?
____Olivier : Je partirai demain.
____Elle : Excellente idée.
____Lui : Tout est prêt. J’ai appelé le général Krachvenko ce matin pour connaître la fin de cette enquête. Tu es libre fiston.
Il hocha la tête dans cette mine moussade.
____Elle : Pour combien de jours ?
____Olivier : Je reviens à la fin du mois.
____Elle : Dans 15 jours ?
____Olivier : Oui, maman.
____Lui : Tu as beaucoup changé.
____Olivier : Je vais demander un changement d’horaire pour être plus présente ici.
____Lui : Alors c’est Marwa, quelle est la raison de ce changement
____Olivier : Je veux me rapprocher plus d’elle.
____Elle : Cette fille est une menteuse.
Olivier et son père regardent Soraya avec surprise par rapport à son commentaire.
____Lui : Quoi ? Mais ma chérie ?
____Elle : Elle est une profiteuse.
____Olivier : Maman.
___Lui : Elle est tendre, gentille et son langage est prudent. Il est rare aujourd’hui de trouver une jeune femme de son niveau.
____Elle : Quel niveau ? Une femme de chambre ? C’est son travail. Elle nous a mentis.
____Olivier : Maman, Marwa a un master en information-communication, mais elle travaille à l'hôtel pour s’occuper de ses jumeaux de son union avec son ex-mari.
Son père et sa mère ont observé avec stupéfaction cette révélation inattendue.
___Olivier : Elle n’a jamais voulu que je la fasse passer pour une femme d’affaires prospère, mais je voulais t’impressionner parce que tu avais arrêté de me harceler pour avoir une petite amie. Aucune autre personne ne m’intéresse depuis toutes ces années.
____Elle : Mais…
____Olivier : Je n’ai aucune intention d’abandonner mon envie de le faire devenir ma femme, même si elle résiste à cause de la fin tragique de son mariage avec son ex-mari.
____Lui : Tu as déjà rencontré ses enfants ? Elle s'est mariée super jeune.
____Olivier : Oui à ses 23 ans, ils ont trois ans. Kliiyane et Keyane, ce sont des enfants super merveilleux.
Le vieil homme leva les épaules vers sa femme qui avait ce regard intrépide sur son visage, elle la força à ne pas montrer leur fils
____Elle : Tu lui as parlé ?
____Olivier : Elle m’a bloquée, maman.
____Lui : Tu lui as fait un truc ?
____Olivier : Pas ce que je sache.
____Lui : Je ne sais pas pour ta mère et tes frères, c'est que j'apprécie cette jeune femme pour sa vivacité et sa gentillesse. Elle dégageait une énergie forte et intense. Si elle fait ton bonheur, je ne m'opposerai pas à une éventuelle relation, qu'elle soit femme d'affaires ou femme de chambre. Je te souhaite du bonheur.
____Olivier : Merci, papa.
Il sourit à son fils qui était heureux aussi.
La vieille dame se sentait coupable à cause de la tristesse sur le visage de son fils et de la façon dont elle avait été traitée aujourd'hui au commissariat.
Malgré tout, elle n'a pas dit un mot désagréable pour lui manquer de respect.
____Lui : Alors fais tout ce qui est en ton pouvoir pour ramener ma belle-fille dans notre famille.
____Olivier : On ne fera pas pression sur lui papa, il faut d'abord qu'elle accepte de sortir avec moi. Cette fille est si difficile parce qu'elle me résiste depuis des années.
____Lui : Tu es un Mironova, mon fils.
____Olivier : Le sang est sacré.
____Lui : Totalement d'accord.
« POINT DE VUE DE NICHOLAS »
Clerk et moi passons l'après-midi au club où nous allions nous détendre un week-end sur deux après le travail. On prend du bon temps.
Je bois ma bière dans cette mine sereine.
____Clerk : À mon avis, il ne s'est passé rien entre ce jeune homme et Marwa.
____Moi : Je n'en doute pas.
____Clerk: Cependant, il faut que tu sois vigilant, il est le fils du lieutenant Mironova.
____Moi : Je n'ai laissé la moindre trace.
____Clerk : T'es un connard, Nick.
____Moi : J'accepte mon frère.
____Clerk : Ah ! Tu es fier en plus ?
Je m'adosse au canapé et je ris.
J'ai regardé mon ami sous mes lunettes de soleil, il n'arrêtait pas de me faire rire avec ce regard qu'il me lançait à chaque fois. J'avais l'impression d'avoir commis un meurtre.
____Moi : C'était juste une petite démonstration de mes majestueux oeuvres, j'ai même piraté son téléphone. Marwa et lui ne se parlent plus.
____Clerk : Tu es une pourriture !
____Moi : J'ai dû passer par lui pour avoir accès à Marwa. Elle ne m'a laissé le choix.
____Clerk : Elle te fuit comme de la peste, Nicholas. Tu n'as pas remarqué ?
____Moi : Je sais.
____Clerk : Que vas-tu faire ?
____Moi : As-tu oublié qui je suis ?
Je me moque de mon meilleur ami.
Il haussa les épaules à ses grimaces qui me faisaient tant rire. Il pointa son index dans ma direction dans ce commentaire.
____Clerk : Il est dans le devoir que tu la traites bien, frère.
____Moi : Je fais ce qui m'enchante avec ma femme.
____Clerk : Le conseil d'un homme marié depuis 30 ans. Il faut avouer que tu as laissé filer une perle rare, cette petite t'aimait Nick.
____Moi : Gardes les conseils et les blâmes.
___Clerk : Tu es incorrigible.
____Moi : J’accepte de tout cœur.
____Clerk : Tu es un sorcier.
Je me suis laissé tomber sur le canapé dans cette frénésie de rire à ses blagues, ça a égayé le reste de mon après-midi.
« KOUAMÉ : ABIDJAN »
Je mène une vie heureuse, tant dans mon mariage que dans ma vie professionnelle. Je suis venue célébrer mes quatre ans de mariage. Dieu m'a bénie avec un mari parfait, toujours à mes côtés, dans les bons comme dans les mauvais moments.
Je suis maman d'un petit garçon prénommé Ernesto Marwan Grayson. J'ai accouché quelques mois après la fuite de Marwa. En signe de notre amitié malgré tout ce qui s'est passé, mon fils porte le nom de mon beau-père et son prénom pour me faire pardonner.
Franchement, je suis encore sous le choc.
Je pensais que nous étions amies pour la vie, mais un jour, tout a basculé dans notre vie après le décès de mon beau-père. Malheureusement, c’est le prix à payer pour cette décision.
Je roule sur le bonheur car j’ai un mari aimant, à la fois un bon mari, un conseiller et un père merveilleux pour notre fils. Ma carrière est prometteuse et fructueuse.
Je suis arrivée dans notre chambre où mon mari se prépare à partir à l’hôpital, voyant qu’il est le directeur général de l’annexe de citi de N.K. de Nicholas Krachvenko, comme il nous l’avait promis après le départ de la jeune femme.
Les familles Krachvenko et Grayson ont fait alliance pour mettre fin à cette guerre qui n'avait ni tête ni pied à mon humble avis.
Cependant, je garde espoir qu'un jour, Marwa et moi aurons l'occasion de nous rencontrer en personne pour tout déballer. Elle me manque terriblement, car je ne sais pas ce qu'elle est devenue. Tout cela me rassure : elle a toujours voulu tout abandonner pour une nouvelle vie, elle s'est battue pour être avec Nicholas, mais malheureusement, cela n'a pas marché comme elle l'aurait voulu.
___Olivia : tu es séduisant mon amour.
___Alex : Merci, ma belle.
___Olivia : Que penses-tu d'un rendez-vous galant demain soir ?
___Alex : Je dois retourner à Moscou.
___Olivia : As-tu parlé à Nicholas ?
___Alex : Il a retrouvé Marwa.
Je fus tétanisée par cette nouvelle, j'ai les mains dans la bouche tout sourire.
____Alex : On a passé un bon moment au téléphone.
___Olivia : Marwa vit à Moscou depuis ce temps-là ?
____Alex : Oui, cependant, elle travaille dans un hôtel comme femme de ménage et vit avec Sarah.
____Olivia : Mais son laboratoire pharmaceutique fonctionne très bien, surtout avec la filiation de Nicholas, elle est riche mon amour.
____Alex : Je connais Marwa, elle ne prendra rien.
____Olivia : Elle est si têtue.
____Alex : Il faut que je lui parle.
____Olivia : Une excellente décision.
****MOSCOU : RUSSIE ***
« L'HÔTEL EL RESORT »
« VENDREDI, 21 H 10 »
Marwa vérifie toutes les chambres qu'elle a fini de nettoyer sur cette liste. Elle souhaitait rentrer très tôt aujourd'hui, mais elle est arrivée dans le bureau de son supérieur qui voulait la voir en urgence.
___Marwa : Voici M. Kuzmin.
____Lui : Tu peux nettoyer cette dernière suite, tu auras un surplus.
___Marwa : D'accord.
___Lui : Tu pourras partir bientôt.
____Marwa : Quelle chambre ?
____Lui : Étage 10 et numéro 235.
____Marwa : D'accord.
La jeune femme arriva exactement à l'endroit indiqué par son supérieur, elle ouvrit la porte pour entrer avec son chariot, la porte referma une fois à l'intérieur. Elle remonta les manches de son pull par-dessus son uniforme pour jeter un coup d'œil autour d'elle pour voir ce qu'elle allait faire, elle s'étonna que cette suite était toute propre.
Elle a dit qu'elle avait peut-être trompé. Elle allait retourner voir M. Kuzmin pour lui raconter son erreur, mais elle a croisé le regard de son ex-mari, une fois retournée.
Il était debout, titubant depuis la porte, à quelques pas d'elle. Les deux mains dans les poches de son pantalon et les manches de sa chemise remontée jusqu'à son avant-bras.
Ils se sont regardés, l'expression du visage de la jeune femme complètement changée par sa présence ; elle la regardait d'un air hautain et mépris comme la dernière fois.
___Nicholas : Tu ne me salues pas ?
___Marwa : Je reste loin des violeurs.
___Nicholas : Est-ce la raison de ta fuite ?
___Marwa : Je n'ai pas d'explication à te donner, Nicholas.
___Nicholas : Oh ! Que si jeune femme.
___Marwa : As-tu toute ta tête ?
___Nicholas : Certainement, il y avait eu des indifférents entres-nous, mais est-ce la raison pour laquelle tu es partie comme ça ? Nous étions inquiets de ta disparition pendant des années Marwa, surtout ta famille.
La jeune femme rit ironiquement.
___Marwa : Qui sont ces gens ? Je n'ai pas de famille, la seule personne qui m'aimait vraiment, tu l'as tué Nicholas Krachvenko.
____Nicholas : Que dis-tu Marwa ?
____Marwa : La vérité !
___Nicholas : Mais quelle vérité Marwa ? Penses-tu que je suis cette personne qui a tout balancer aux journalistes et la police ?
___Marwa : Qui d'autre pourrait le faire ?
____Nicholas : Je ne l'ai jamais fait pour toi Marwa, même moi, je n'ai aucune idée de comment ils l'ont eu ses documents en leurs possessions.
Il a essayé de se défendre.
____Marwa : Penses-tu pouvoir me manipuler à nouveau ? tu ne me connais pas.
Hurla-elle sur son ex-mari.
Elle s'est avancée en hâte pour quitter cet endroit de toute urgence car toute sa frustration était montée en elle, sa présence était encore plus dérangeante. Elle n'a aucune envie de sortir tout ce qu'elle a sur le cœur, mais elle ne lui donnera pas ce plaisir.
Elle passa à côté de lui, Nicholas tira la jeune femme sur lui pour l'empêcher de faire un pas de plus.
Elle rassemble toutes ses forces pour le repousser. Son objectif principal est qu'il n'y ait aucun contact physique possible.
____Marwa : Je te haïs Nicholas Krachvenko.
Articula-elle dans le malentendu.
____Marwa : Tu es la pire erreur de ma vie. Si mon père n'est plus là, uniquement par ta faute, tu ne seras jamais en paix tant que je serai en vie pour te rappeler à chaque fois que tu es un meurtrier. Une sorte de monstre.
____Nicholas : Suis-je celui qui a appuyé sur la gâchette ? Marwa, tu me considères comme responsable de la mort d'Ernest alors j'ai voulu tout régler à l'amiable. Si tu me croises pas, va le demander à ta belle-mère.
____Marwa : Amélie et toi, vous vous ressemblez, deux monstres et deux psychopathes. Sache qu’une chose, fiche-moi tranquille, sinon je te dénoncerai pour m'avoir violé à ton supérieur. Il n’y aura plus ce charmant général Nicholas Krachvenko que tu montres au monde entier, car au final, tu es un homme amer et dégoûtant.
Nicholas resta silencieux et écouta la jeune femme qui exprimait avec fureur tous ses ressentiments envers leur passé, et surtout leurs méfaits. Il croisa les bras, l'un sur l'autre, dans cette mine, serrés et les dents crispées par les menaces de cette dernière.
___Marwa : Si tu me touches à nouveau, je n’hésiterai pas à crier. Elle l’a menacé.
___Nicholas : Marwa...
___Marwa : fiche-moi la paix.
___Nicholas : Tu demandes l’impossible.
Marwa bouscula son ex-mari qui bloquait le passage, il riait aux coins de ses lèvres fines de mécontentement, elle allait quitter la pièce précipitamment une seconde fois. Il saisit la jeune femme par la taille pour la ramener à lui, son corps flottait sur le sien dans cette cadence qui languissait dans ses multiples luttes pour l'éloigner au plus vite mais il opposa à maintes reprises.
____Nicholas : Je veux que tu m'écoutes Marwa. Prostate-t-il.
____Marwa : Qu'as-tu à me dire Nicholas ?
____Nicholas : Par exemple, Miriam ou cette femme que tu as trouvée dans ma chambre d'hôtel. J'avoue que ce sont deux simples aventures d'un soir, mais jamais comme toi.
____Marwa : En quoi ça me concerne ? Ce que tu fais ne m'intéresse guère, Nicholas. Tu peux tremper ton plantain dans toutes les femmes de ce pays ou ailleurs, ça ne me dérange plus. De toute façon, on ne change pas un homme vicieux.
Elle s'exprime au plus profond du cœur.
Il croise les bras pour la regarder sans cesse.
Il affiche un visage audible.
__Marwa : C'est ta nature animale.
___Nicholas : Tu me parles avec respect.
Il pointa son index vers son visage.
Il lançait une mine sévère à la jeune femme.
Il attrapa son avant-bras pour le serrer.
___Marwa : Tu me brûles la peau.
___Nicholas : Demande-moi pardon.
___Marwa : J'ai dit que tu me fais mal.
___Nicholas : Marwa, ne me laisse pas lever la main sur toi, car tu pourrais voir le fantôme de ton père aussi bien que celui de ta mère en une seule gifle.
Il commenta sans réserve.
La jeune femme tordit de douleur sous son poids qui pressait volontairement son avant-bras, juste pour le menacer davantage.
____Marwa : Nicholas...
____Nicholas : Tais-toi !
____Marwa : Non.
____Nicholas : Pardon ?
Elle l'a fixé dans l'accomplissement de cet ordre marqué par une obéissance concrète par le silence qui s'est installé au fil des secondes qui se sont transformées en des minutes interminables de leur conversation.
____Nicholas : Ne me force pas commettre cette erreur. Et, c'est la dernière fois que tu me parles sur ce ton, as-tu compris ? Menaca-t-il.
____Marwa : Pousse-toi !
____Nicholas : Non.
Il changea radicalement de voix.
___Nicholas : Nous allons régler tout ça comme deux adultes qui sont à l'écoute, en mettant de côté tout ces malentendus.
___Marwa : Tu perds ton temps Nicholas.
____Nicholas : Tu m'écouteras que tu veux ou non, Marwa. Je suis ton homme, tu m'obéis.
Elle choisit un silence qui l'effrayait.
____Nicholas : Je n'ai aucune intention de te nuire, même ta famille en sait plus que tout le monde, surtout ton défunt père.
La jeune femme haussa les sourcils, incapable d'articuler un mot de sa confession.
____Nicholas : Donne-moi juste ton adresse pour passer demain soir vers 20 h, on ira dans un restaurant chic du quartier.
_____Marwa : Je ne vais nulle part avec toi.
____Nicholas : Tu as peur de moi ? rétorqua-t-il.
____Marwa : Acceptes ma décision.
____Nicholas : Il y a certainement une raison.
____Marwa : Je n'ai rien dit.
____Nicholas : Mais si...
____Marwa : C'était un plaisir, cher client.
La jeune femme s'apprêtait à partir lorsque son ex-mari lui a tiré dessus pour mettre fin à sa quête du bien. Elle ne s'attendait pas à un contact physique aussi violent qui réveillait ses anciens sentiments et désirs qu'elle pensait avoir oubliés à jamais.
Paralysée par cette étreinte fiévreuse, elle est alarmée par son corps minuscule, malgré une maternité qui n'a pas beaucoup changé. Tourmentée par le manque de souffle dû à cette chaleur sombre, elle ouvre la bouche pour prendre l'air.
Sa résistance faiblit en quelques secondes.
Elle ferma les paupières involontairement, son cœur battait si fort qu'il était sur le point d'exploser dans sa poitrine, sous cette tentation irrésistible et accablante qu'elle devait affronter au plus profond de son âme qui obéissait à sa chair chaude. Elle revendiquait cette passion tentante et interdite dans ses pensées littéralement.
Elle s'agrippa de chaque côté de son uniforme pour un soutien absolu. La voix de son ex-mari fit frémir son pauvre corps d'une détresse infernale par son autorité.
__Lui : Ne résiste plus, Marwa. Souffla-t-il, à son de l'oreille. Je sais que tu ne pourras pas vivre avec un autre homme qui n'est pas, ton général. Il continua.
__Elle : Olivier n'est que mon ami. Avoua-t-elle.
__Lui : Il ne t'a jamais touché ? Il lui demanda.
__Elle : Non, seulement moi. Certifia-t-elle.
Des larmes coulent sur son visage bouleversé, elle pleure intérieurement l'amour resté intact dans son âme malgré les vicissitudes de la vie. Elle est horrifiée par le ressentiment qu'il éprouve malgré tout pour lui.Il se détache de la jeune femme, ils se regardent dans ce silence amer qui exprime tout ce qui n'est pas dit mais qui est sincère et honnête à chaque contact.
Il lui caresse le visage doucement.
Il pose son front contre le sien d'un seul coup. Son visage se pose sur le sien de la jeune femme, qui garde les yeux fermés pour mieux savourer ce moment.
Elle ravale sa salive sans cesse.
Il la serre tendrement dans ses bras.
La jeune femme abandonne définitivement lorsqu'il saisit ses douces lèvres dès qu'elle le désire davantage pour le faire renaître de ses cendres, sa bouche condensée au même rythme que Nicholas pour approfondir leur baiser ensuite ils avaient accumulés plusieurs autres plus sensuels que jamais.

Chapitre 19 (Soon)
Suivez-Nous sur:
FacebookLes Chroniques d'une Haïtienne
chroniques_haitienne_iam