TOME II
CHAPITRE 6
"UN DEUIL"
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«POINT DE VUE DE L'AUTEUR
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Marwa a décroché le téléphone à la première sonnerie. Elle le porta à son oreille tout en regardant son ordinateur, elle manipula le clavier sans trop prêter attention à l'écran.
___Marwa : Bonsoir ! Murmura-t-elle.
Le silence radio de cet interlocuteur suscite la curiosité de la jeune femme. Elle tapota son doigt sur l'écran pour jeter un œil, elle réalisa que c'était un numéro international.
___Marwa : Un numéro russe. Elle s'est dit.
Un gros doute s'était implanté dans sa tête qui lui donnait des frissons qui envahissaient tout le corps d'un seul coup, c'était mauvais.
___Marwa : Qui est au téléphone ?
___Nicholas : Madame Krachvenko.
À la voix de Nicholas, Marwa s'inquiéta.
Elle sentit une goutte de sueur sur son front qui coulait de sa voix rauque qui rebondissait dans son cœur subitement.
____Marwa : Fiche-moi la paix.
____Nicholas : Marwa...
____Marwa : Je vais me remarier Nicholas.
____Nicholas : Tu plaisantes.
____Marwa : Absolument pas.
____Nicholas : Quand sera le mariage ?
____Marwa : Très bientôt.
____Nicholas : Qui va te donner le divorce ?
____Marwa : Dans deux mois, tu n'auras plus le choix de courber à la décision du juge. Ne m'appelle plus Nicholas. Laisse-nous en paix.
Il entendit deux sons au bout de l'appareil.
La jeune femme est terrifiée par cet appel téléphonique, elle met débout. Elle avala une couche de salive et regarda son téléphone.
COMMENT A-T-IL EU MON NUMÉRO ?
Elle se demande d'une voix paniquée.
Elle s'assit sur la chaise pour retirer la carte SIM dans un état d'esprit bouleversé et le cœur serré dans une mine préoccupante.
« MOSCOU : RUSSIE »
"BASE NAVALE"
Nicholas a jeté son téléphone sur le bureau avec une telle rage que l'écran s'est fissuré.
Le jeune homme entra dans le bureau sur ordre du secrétaire de Nicholas et tomba sur cette scène étonnante. Il avait cette expression inexplicable.
Nicholas se retourna pour voir son arrivée.
___Dimitri : Le général est en colère ?
___Nicolas : Que veux-tu ?
___Dimitri : Je pars quelques jours en Côte d'Ivoire.
___Nicholas : Vas-tu faire quoi là-bas ?
___Dimitri : Je suis adulte, papa.
___Nicholas : Cependant, nous avons conclu que tu n'approcheras pas Marwa.
____Dimitri : Tu as peur ?
____Nicolas : Laisses le bavardage à ton égal. N'ai-je pas raison ?
___Dimitri : Tu n'as pas besoin d'être en colère.
___Nicholas : Je peux couper tout ce luxe à un faux pas. Alors, fais attention, sale morveux.
____Dimitri : Détends-toi Général.
Sur ce mot, Nicholas appela Vladimir qui arriva en express à son bureau. Il leva les yeux vers son fils dans un dernier regard et suivit son garde du corps hors de la pièce.
« CHÂTEAU DE KRACHVENKO »
"14:10"
Saina berce son bébé qui hurlait dans son sommeil pour le calmer.
___Miriam : Est-ce que Leyla va bien ?
___Saina : J'ai fini de l'allaiter maman.
___Miriam : Donne-le-moi.
La jeune femme met le bébé autour du bras de la dame qui le secoue légèrement.
___Miriam : Notre princesse est belle.
___Saina : Totalement vraie.
___Miriam : Elle ressemble à Dimitri.
___Saina : Maman, tu dois parler à Dimitri de notre mariage. Il ne veut pas décider.
____Miriam : Je vais lui parler, ma fille.
____Saina : Merci, maman.
"UNE SEMAINE PLUS TARD"
"08 H 10"
___Nicolas : Malheur à toi, Ernest, si tu oses franchir cette barrière.
___Ernest : On dirait que tu es amoureux de ma fille.
Il l'a taquiné ouvertement.
____Nicholas : Si tu profites de ce privilège, elle en fait partie.
____Ernest : J'ai déjà planifié son mariage.
____Nicholas : Était-elle sérieuse sur ce sujet.
____Ernest : Avec la famille Traoré. La plus riche de tout Côté d'ivoire.
___Marwa : Papa... Murmura-t-elle.
Nicholas entendit la voix de la jeune femme au bout du fil. Ernest mit fin à leur conversation pour consacrer son temps à la jeune femme qui venait d'arriver dans la pièce.
____Ernest : Ma petite Princesse.
___Marwa : Nous attendions le déjeuner.
___Ernest : Allons y princesse.
Il laisse son téléphone sur la commode pour suivre la jeune femme. Ça sonne sans cesse.
" AU BUREAU "
Marwa s'est présentée au bureau de sa patronne à sa demande, suite à la pause de 12 Heures.
____Elle : Bonsoir Marwa.
____Marwa : Bonsoir Mme Traoré.
____Elle : Tu n'es pas au courant ?
____Marwa : Au courant de quoi ?
La jeune femme battait des paupières inconsciemment. Elle était perplexe face au langage verbal de la vieille dame.
Elle a avancé vers la dame qui a pris la télécommande pour allumer l'écran géant placardé sur le mur de son bureau.
Elle écarquille les yeux devant les images télévisées où la police enquête sur le laboratoire pharmaceutique de son père. Il y avait un groupe de journalistes.
"BONSOIR CHERS TÉLÉSPECTATEURS, NOUS SOMMES AU LABORATOIRE PHARMACEUTIQUE DE GRAYSON QUI A ÉTÉ ACCUSÉ D'AVOIR PRODUIT DES MÉDICAMENTS FRAUDULEUX PENDANT DES ANNÉES, CONNAISSANT LES CONSÉQUENCES SUR CHACUNE DES PERSONNES QUI CONSOMMENT SES MÉDICAMENTS.
A-t-il a expliqué le journaliste.
Elle s'avança un peu pour bien regarder.
LE DR ERNEST GRAYSON A ÉTÉ ACCUSÉ DE PLUSIEURS AFFAIRES SCANDALES CONCERNANT SES NOUVEAUX PRODUITS QUI ONT RENDU PLUSIEURS PERSONNES EXTRÊMEMENT MALADES, NOTAMMENT LE DÉCÈS D'UNE PETITE AMIE DE 6 ANS ET D'UN ADOLESCENT DE 17 ANS. CES AFFAIRES ONT ÉTÉ CLASSÉES SANS SUCCÈS À LA SUITE DE NOMBREUSES PLAINTES DES VICTIMES AUPRÈS DE LA JUSTICE IVOIRIENNE. MALHEUREUSEMENT, LES PLAINTES ONT ÉTÉ RETIRÉES UNE SEMAINE PLUS TARD.
___Elle : C'est vrai Marwa ?
___Moi : Je n'ai aucune idée.
___Elle : Ton père et moi voulions faire une alliance dans un mariage entre Henoc et toi.
J’ai été stupéfaite par cette révélation.
____Moi : Excusez-moi ? Un mariage ?
____Elle : Tu n'étais pas au courant ?
____Moi : Il faut que je parte Mme Traoré.
____Elle : Ne t'inquiète pas.
____Moi : Merci.
Je suis arrivé au manoir où j'ai vu plusieurs journalistes déjà présents. Le gardien a ouvert le portail pour me laisser entrer sous les flashs des journalistes. J'ai garé ma voiture là où j'ai vu plusieurs véhicules des forces de l'ordre.
Je me suis précipité vers l'entrée.
J'ai remarqué que mon frère parlait à l'inspecteur. Olivia tenait fermement sa belle-mère en pleurs pendant qu'elles fouillaient le manoir. J'ai fait un pas pour aller parler à l'inspecteur.
Le son qui est sorti de ma rêverie était le bruit de deux balles qui partaient, mon sac de mes mains est tombée. J'ai tourné la tête vers les escaliers, voyant que les policiers n'avaient pas encore atteint le haut des escaliers.
J'ai hurlé à cause de la douleur qui me traversait la tête alors que je m'approchais du milieu du salon pour voir d'où venaient les sons mais dans quelle pièce. J'ai secoué la tête de peur, j'ai mis mes mains dans mes cheveux, j'ai prié pour que cela vienne de mon père sinon je ne pourrais pas le supporter.
Le cri de ma belle-mère m'a effrayé encore plus lorsqu'elle s'est précipitée aller voir.
Je l'ai suivi, montant les escaliers de deux marches pour arriver en haut, je me suis arrêté près de la porte. J'ai vu mon père allongé sur le sol avec un fusil à la main.
Il s'est suicidé à deux balles dans le tempe.
Mon frère a pleuré et a serré dans ses bras sa mère inconsciente, quant à moi, je suis restée silencieuse devant son corps sans vie, me sentant responsable de son sort suspendue pendant plus d'une heure sans bouger.
Je n'ai plus ma voix pour crier ou parler.
Olivia m'a juste serré dans ses bras en essayant de me réconforter, malheureusement, ses mots n'ont eu aucun effet sur la profondeur de ma douleur qui a transpercé mon cœur jusqu'aux os.
"SAMEDI, 10H 10"
Dans un ciel assombri, il y a eu des gros orages avec une légère pluie depuis le réveil. Des éclairs marquaient le ciel de temps à autre.
Des gouttes de pluie tombent sur la porte.
La jeune femme était assise sur un banc vêtue d'un costume noir, pensant à la mort tragique de son père, les deux coups de feu résonnant dans ses oreilles comme si c'était aujourd'hui sans se rendre compte que cela faisait trois jours qu'il n'était plus de ce monde.
Elle a mis ses mains sur son visage impuissant et épuisé pour le reste des choses qui semblaient incompréhensibles.
Il y a beaucoup de questions qui restent sans réponse. Mais pourquoi son père s'est-il suicidé ? Était-il impliqué dans toutes ses stratégies horribles ? Quel châtiment ?
Pourquoi ne pouvait-il pas les gérer comme le grand Ernest qu'elle a toujours connu ?
Son cœur s’est soudainement renforcé, puis s’est perdu dans toute cette confusion. Nicholas avait raison sur tout ? Comment allons-nous vivre les suites de cette tragédie ? Les nouvelles sont partout dans les journaux et parlent de la perte de leur famille. Son mari n'a rien fait à moitié, une connaissance de Nicholas Krachvenko, il a dû attendre cette vengeance pendant des années.
Maintenant, tout est révélé aux yeux de tout le pays qui voit son père comme un assasin qui a fait toute cette richesse au profit des autres et sur le sang des innocents.
J'étais perdue dans mes pensées.
Je fixais tout ce qui se trouvait sur la table avant de remarquer la présence de mon amie qui est venu s'asseoir à côté de moi.
___Olivia : Il est temps d'aller au cimetière.
Dit ma belle-mère, en me tapotant le dos.
___Moi : Je n'arrive pas à croire qu'il est parti Olivia. Qu'est-ce que je vais faire ?
Demandais-je larmes dans les yeux.
___Olivia : Nous arriverons ensemble. Tu es Marwa Grayson, pourquoi abandonnes-tu maintenant ? Cette peureuse là n'est pas mon amie ? Elle me console avec ses mots qui semblent si faibles par rapport à ma tristesse.
____Moi : Je voulais vivre le rêve de cette petite fille qui a toujours voulu une vie paisible et sans problème. La réalité m'a frappé durement, elle ne m'a pas fait de cadeau. Je suis divorcée et mon père est mort, je ne sais pas où mettre ma tête ?
___Olivia : Marwa, tu te fais beaucoup de mal. Si vous êtes en instance de divorce, ce n’est pas de ta faute, mais parce que c’est la meilleure solution.
____Marwa : Mon père ne serait pas mort si je ne l’avais pas défié. Il m'a toujours dit que le jour où je le quitterais, ma famille et moi nous effondrerions. C'est le cas, Olivia.
____Olivia : Marwa, tu n'es pas coupable de la mort de ton père. Nicholas est un homme complètement fou peut-être obsédé par toi.
____Marwa : Il a réussi à détruire ma vie comme il l’avait prédit.
___Olivia : Marwa, les autres t'attendaient que toi. De retour du cimetière, tu devrais au moins te reposer car tu n'as pas fermé les yeux depuis trois jours sinon tu seras gravement malade.
J'ai secoué la tête. Elle m'a ensuite aidé à me relever pour m'accompagner jusqu'à la voiture à l'entrée de la villa sous le parasol.
"AU CIMETIÈRE"
Nous nous sommes réunis au cimetière avec quelques amis proches et de la famille, nous n'étions pas nombreux, juste en dehors des scandales. Nous étions ensemble pour respecter la dernière volonté du défunt en toute intimité comme dans la lettre qu'il nous a laissée avant sa mort.
"JE SUIS DÉSOLÉ MES CHÉRIS POUR CETTE HONTE MAJEURE. ENTERRE-MOI DANS L'HONNEUR ET L'INTIMITÉ, C'EST COMME ÇA QUE JE RESSENTIRAI LA PAIX"
écrivait Ernest sur ce bout papier.
Le pasteur a dit la dernière prière.
Le cercueil a lentement descendu dans l'abîme. J'ai posé une rose noire dessus et je l'ai touché en pleurant amèrement car je suis officiellement devenue orpheline à cet instant.
Mon frère m'a serré très fort dans ses bras car ce drame m'a complètement brisée et dévastée, même les mots manquent pour exprimer ma terrible souffrance du moment car je ne m'attendais pas à ce qu'il parte si vite malgré cette maladie.
Après avoir quitté le cimetière sous mes lunettes noires suite au départ des autres.
Voyant qu'Alexandre et moi étions les seuls à partir en dernier pour nous assurer que tout était fini. Malgré tout, notre père méritait plus que cet honneur dans ses funérailles.
Il m'a tenu la porte pour que je puisse entrer.
Il ferme la porte du véhicule. Mon regard a été attiré par les trois voitures qui étaient garées de l’autre côté de la rue du cimetière.
____Alex : Marwa....
____Marwa : Je vais bien Alex.
J’ai tourné mon attention vers mon frère.
____Alex : Nous allons tout surmonter.
____Marwa : D'accord.
____Alex : Fais-moi confiance.
____Marwa : Bien sûre.
Il m'a pris dans ses bras pour me serrer fort.
Mon frère a démarré le moteur pour rentrer à la maison se reposer. En calculant c'est quoi la next chose qu'on devrait faire parce qu'il faut libérer cette maison au plus vite ?
Après le départ de la famille Grayson, Nicholas est sorti de la voiture, Vladimir lui tenant la porte, il regardait cette voiture qui était déjà loin.
Il tourna la tête et se dirigea vers le cimetière.
Il a suivi toutes les scènes les funérailles à l'extérieur sans être vu par les Grayson. Il s'approcha de la tombe de son beau-père avec un bouquet de fleurs, son nom y était gravé, et il s'accroupit pour le toucher, un peu triste de son terrible sort.
La suicide n'est jamais une solution.
___Nicholas : Tu ne voulais pas affronter la réalité Ernest, c'est normal de finir comme ça. Tu as fait une grosse erreur en soulevant ta fille contre moi car je t'avais prévenu dans cette histoire que c'était toi qui allais perdre, malheureusement tu n'as pas voulu m'écouter.
Il se leva brusquement, arrangea sa veste et partit avec ses deux gardes.
«MANOR GRAYSON»
« DEUX JOURS PLUS TARD »
Nous nous sommes retrouvés dans le salon avec l'avocat de notre famille pour lire et connaître le dernier testament du père.
____Je vous présente mes sincères condoléances, bien qu'il soit devenu le sujet principal de toute la presse en Côte d'Ivoire. Je sais pourtant que c'était une bonne personne, malgré ses erreurs, nous ne sommes pas parfaits et qui est ailleurs dans le monde des affaires. Nous vivons dans un monde cruel où il n’y a pas de saints.
___Moi : Attendez, Monsieur Moussa, vous nous dites que l'homme que nous croyons honnête et innocent était faux parce que jusqu'à présent l'homme que je connaissais est totalement différent de ce dont on parle actuellement dans la presse.
___Alex : Marwa, je pense que c'est un moment critique pour parler de tout cela, notre défunt père a tout le monde sur le dos et nous aussi.
Mon frère a repondu d'une voix dérangeante.
____Amelia : Nous sommes sur la voie de l'effondrement, je veux tout savoir sur vos revendications Monsieur Moussa. dit ma belle-mère.
___Il ne nous restait plus rien car tout revenait à Nicholas Krachvenko, il veut vendre le laboratoire pour indemniser les familles des victimes des deux scandales. Et tu peux lui parler surtout Marwa, tu es toujours sa femme puisqu'il n'a pas encore signé les papiers du divorce pour changer d'avis.
Tous les yeux sont rivés sur moi.
La main levée est un signe de détresse.
____Moi : N'attendez pas à ce que je lui parle. S'il vous plait ne me demandez pas car je ne me le pardonnerai jamais. S'il veut vendre ce laboratoire pour indemniser la famille des victimes, je pense que c'est une bonne chose, il doit réparer l'erreur de papa.
Je leur ai répondue d'une voix ferme.
Je ne veux pas me rapprocher de Nicholas, c'est une promesse que je me suis faite. Et personne ne me fera changer d’avis sur cette décision mûrement réfléchie la dernière fois.
Il m’a violée et ses actes étaient ignobles.
___Amelia : Il est toujours ton mari et je pense que tu devrais aller lui parler pour arranger les choses et ensuite rentrer chez toi pour que le lien entre ses deux familles soit toujours uni.
____Alex : Maman, mais qu'est-ce que tu dis à la fin ? Mon frère a crié à sa mère.
___Amelia : Vous devriez convaincre cette fille de retourner auprès de son mari au lieu de l'encourager dans cette rébellion car elle est notre seul espoir maintenant.
Ma belle-mère m'a regardé méchamment.
____Je dois y aller mais il y a une dernière chose, Marwa et Alex, votre père vous a laissé deux lettres. Surtout toi, Marwa, c'était la volonté de ton père que tu ailles négocier spécialement la maison avec ton mari.
Il nous a donné une enveloppe à chacun.
Alex et moi nous sommes regardés avant de nous lever pour nous mettre fin à cette réunion concernant les dernières volontés de notre père.
Alex est allé l'accompagner jusqu'à la voiture.
Je me suis levé sur le canapé pour aller me reposer car la journée était tellement épuisante, même là où Amelia prenait position devant moi avec un air d'autorité.
____Amelia :Je veux que tu appelles immédiatement ton mari et que tu lui demandes pardon, puis demain tu fais tes valises et tu rentres chez toi.
Je ris nerveusement parce que je ne comprends pas vraiment ce qui se passe ici.
___Moi : Pourquoi insistes-tu tant pour que j'y aille ? Tu oublies que cette maison est celle de ma mère. Pourquoi devrais-je retourner vers un homme qui nous a brisés et piétinés ?
____Amelia : Parce que tu n'as pas d'autre choix que de m'obéir car c'est notre seul espoir de garder cette vie abondante que nous avons toujours menée dépendant de toi. Il veut prendre les voitures, les maisons et même bloquer l'argent qu'il nous donnait chaque mois pour nos besoins respectifs.
Elle a le culot pour rééquilibrer ses ambitions.
____Moi : Nous allons devoir travailler pour maintenir cette famille en vie sans son aide, c'est pourquoi que le travail a été inventé. J'ai dit la dernière fois que je ne reviendrais pas dans cette relation toxique, tu devrais te contenter du peu que tu as maintenant, tu as vu tout ce que cela a apporté à notre père.C'est parce que tu n'as jamais travaillé dans cette vie que tu penses que tout est une question de luxe et richesse.
Elle m'a pointé du doigt et a élevé la voix.
___Amelia : Que tu le veuilles ou non, tu reviendras vers lui car Nicholas est là pour parler. Il est prêt à nous laisser cette maison, mais à condition que tu revenais sur ta décision.
J'étais paralysée en sachant qu'elle voulait me vendre à lui juste pour continuer cette vie luxueuse sans penser à mes sentiments.
___Amelia : Si tu n'es pas égoïste, tu devrais d'abord penser à nous, ton père n'est plus là. Tu n'as pas d'autre choix que d'obéir aux ordres de ton mari, sinon tu quitteras cette maison avec lui ou sans lui.
M'articula-t-elle un air sec.
Elle est passée à côté de moi, elle m'a frappé avec son épaule pour me pousser dans le canapé pour monter les escaliers. J'étais abasourdie, assis là, me sentant impuissante, au moment où la sonnette a retenti.
Mon cœur battait et les mains tremblaient.
J'ai vu la silhouette d'un homme dans la porte en bois semi-vitrée, je ne voulais pas le rencontrer et encore moins lui parler car il a brisé le peu sentiment qui restait dans mon cœur. Évidemment, il veut me racheter pour me faire payer ma trahison, je ne reviendrai jamais vers un homme qui m'a tant détruit.
En amour, on doit protéger sa bien-aimée, s'il a prouvé tout le contraire de ce que nous avons partagé pendant les deux ans de notre mariage, il aurait dû avoir pitié de nous, ne pas faire de mal jusqu'à ce qu'il a provoqué la mort de mon père.
____Moi : Pourquoi as-tu fait tout ça Amélia ?
Ai-je répéta d'une voix dérangeante.
J'étais soulagée, vu que s'était une livraison de fleurs à mon honneur. Pour la énième fois sans le nom de cet expéditeur depuis des mois.
Chapitre 7
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