CHAPITRE 3.1
DEUX HOMMES, UN OBJECTIF COMMUN.
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"POINT DE VUE SÉLÉNA"
"LOS ANGELES : ÉTATS-UNIS"
J'ai tellement réussi à mettre cet oreiller sous la tête de mon fils que j'ai fini par l'endormir peu après mon arrivée pour la sieste de 16 heures. Je déposai un baiser sur son front et caressais son visage angélique, ce qui me fit plaisir, puis je me levai et posai mes deux mains sur mes hanches pour tendre mes deux bras en l'air pour évacuer mon épuisement.
J'ai mis mes mains autour de mon cou, j'ai craqué, je n'ai pas fermé les yeux pendant deux jours. Ce fut un long voyage depuis l'Italie jusqu'à Los Angeles. J'ai dû faire deux escales, j'ai pris un avion pour la France et une seconde pour New York et un dernier vol pour Los Angeles.
J'ai passé plus de 13 heures dans les avions, je devais voir mon bébé qui est toute ma vie. Durant ma neuvième année de mariage, j'avais eu mal à tomber enceinte à cause de mes problèmes de santé. Je voulais vraiment être mère, même si les médecins ne m'ont jamais donné d'espoir, je n'ai pas perdu la garde. J'ai été proactive dans mes rendez-vous avec mon gynécologue pour tous les examens nécessaires.
J'ai baissé les mains pour admirer l'amour de mon bébé, je l'ai eu au bout de 3 mois que j'ai perdu l'homme de ma vie, j'étais enceinte de six mois quand Jason est mort, ça a été un choc pour moi surtout Les médecins m'ont dit de ne pas me stresser en accouchant sinon je risquerais de le perdre mais le tout-puissant était de mon côté.
J'étais confuse cependant il était ma source de motivation pour continuer à survivre pour lui même si ce n'était pas facile.
J'ai entendue la voix de ma tante m'appeler depuis la porte.
____Séléna, tu es là !
____Moi : Ma tante ! Je me tournai pour lui répondre.
____Je suis contente que tu sois venue.
Je me suis précipitée dans ses bras, j'ai besoin d'un bon câlin pour me sentir bien. Elle se fera un plaisir de me réconforter. Nous avons déballé nos épices, sommes partis et avons marché dans le couloir et avons marché.
___Consuelo : Que se passe-t-il, chérie ?
___Moi : Qu'a dit le médecin ?
____Consuelo : Il veut vous voir en personne.
____Moi : Mais pourquoi ?
___Consuelo : Il m'a assuré que ce n'était pas son anémie. Je lui ai demandé : devrions-nous nous inquiéter ? Il m'a répondu positivement.
____Moi : Zyan souffre d'anémie depuis qu'il est petit. Qu'y a-t-il de pire que de voir si on est faible ? Il doit être surveillé 24h/24 et surveiller tout ce qu'il met dans ce boucher.
___Consuelo : Peut-être que Zyan a d'autres problèmes médicaux.
____Moi : je vais voir le médecin.
____Consuelo : allons-y ensemble
____Moi : ok.
Je suis arrivé au cabinet du médecin.
___Veuillez vous asseoir. Il tendit la main vers les deux chaises devant lui.
Nous nous sommes installés et puis j'ai soudainement parlé.
____Moi : Je m'appelle Séléna Alcatraz Aguilera, mère de Zyan Jason Aguilera.
____Je suis heureux que vous soyez ici pour discuter de l'état critique de votre fils, Mme Aguilera.
___Moi : état critique ? Répétez lentement en regardant Consuela qui a levé son épaule.
___Mme Aguilera, je vais être honnête.
___Moi : Dr Marcus, je veux que vous me disiez si mon enfant ira bien ou non. Je sais qu'elle est anémique depuis qu'elle est bébé, mais ça ne peut pas être pire que ça, elle souffre beaucoup car il est limité en tout...
___Consuelo : Laisse-le finir Séléna. Elle m'a attrapé par les épaules et me retourne vers lui pour me faire reprendre mes esprits.
J'ai affiche cette mimique accablante.
___Consuelo : C'est urgent, Séléna. Laissez-le faire son travail. Elle m'a relâché pour que je puisse regarder à nouveau le médecin qui me regardait aussi.
___Séléna : Je suis désolée.
____Ne vous inquiétez pas, Mme Aguilera.
___Séléna : Merci !
___Je vais aller droit au but pour que vous compreniez que dans le cas de Zyan, il a besoin d'une greffe de rein.
Les paroles du médecin résonnaient si fort à mes oreilles que j'avais l'impression que le ciel m'était tombé sur la tête et que la terre s'était ouverte sous mes pieds. Je tremblais sur la chaise où j'étais assis. Quelle est cette poursuite incessante de la vie de mon fils ?
La vie est-elle si cruelle qu'elle veut m'enlever aussi ? Mes lèvres tremblaient sous mes mots qui ne pouvaient sortir alors je sentis un courant soudain parcourir mon corps qui se figea en un instant.
___Consuelo : Une greffe de rein ? » a-t-il déclaré.
___Je sais que ce ne sera pas facile pour vous, mais c'est encore un enfant, un de ses reins a été endommagé. Il lui fallait deux reins pour filtrer le sang et éliminer les déchets présents dans les urines.
___Moi : Puis-je connaître la somme de traitement allait coûter ?
___100 000 dollars pour un an et 2 000 dollars par mois pour les États-Unis avec l'assurance médicale, cela peut être plus cher pour les pays européens ou d'autres continents.
____Consuelo : Quoi Docteur ?
___Moi : C'est au-dessus de mes moyens.
___Si vous voulez que Zyan vive une vie normale comme tous les enfants de son âge, il a besoin de cette greffe.
___Consuelo : D'urgence ?
____Il y a des démarches à suivre.
J'ai repris mes émotions fortes, j'ai tendue mes mains moites pour finaliser avec le médecin.
___Moi : Tu vas le mettre sur une liste des donateurs ?
___Si vous acceptez de payer le traitement, nous inscrirons son nom sur la liste des patients qui souhaitent avoir un donneur.
___Moi : j'accepte Docteur !
"À L'APPARTEMENT"
A mon arrivée, j'ai remis un ticket de 20 dollars au chauffeur de taxi quand j'arrive enfin au pied de l'immeuble que j'habite depuis 4 ans.
Je m'approchai du salon en laissant mes bagages sur le bord de cette table pour aller me servir un verre d'eau pour me rafraîchir dans un premier temps.
Je suis allé dans ma chambre pour sortir mes bijoux coûteux du placard que mes parents adoptifs m'avaient laissé en héritage. Ensuite, j'ai ouvert cette petite boîte qui était à l'intérieur du carton et j'ai vu mon alliance que j'avais gardée, c'est une bague en diamant de 24 carats que Jason m'a offerte le jour où je lui ai annoncé ma grossesse en cadeau.
Je le regardais avec adoration, mais je n'avais pas d'autre choix que de tout vendre pour compléter le montant que Mateo m'avait donné pour payer le traitement de Zyan. J'ai tout laissé dans cette boîte en toute hâte pour me rendre chez un bijoutier qui est prêt à me donner un capital.
"POINT DE VUE DE LUCIANO"
"MILAN : ITALIE"
J'étais derrière mon bureau, ma secrétaire est apparue, elle m'a donné les documents que j'avais laissés sur le bureau.
___Moi Pallavicini, il y a Mme Di Bianchi qui veut voir.
___Moi : Je vais le recevoir ! Elle est où ?
___Elle est dans la salle d'attente.
___Moi : Je veux que tu me la ramènes.
___Elle sera là dans une minute. Veuillez m'excuser !
Karina et moi étions réunis autour de la table, j'ai lu certaines des propositions de ses contrats quant à elle qui ne m'a pas fixé au pied de la lettre.
___Moi : je n'aime pas quand les gens me soignent comme tu le fais. Dis-je les yeux rivés sur ces documents.
___Karina : Je te trouve attirant. Elle m'a rétorqué.
___Moi : Je n'aime pas les vieilles dames de ton àge. Je n'aborde pas les femmes qui ont déjà été souillées par un autre homme. J'ai continué à répondre de manière appropriée tout en gardant les yeux sur cette feuille qui est entre mes mains.
___Karina : J'ai entendu dire que tu avais presque passé une semaine avec ma belle-fille à Athènes. Sûrement il s'est probablement rien passé entrez-vous parce qu'elle est veuve ?
J'ai baissé la feuille pour le fixer correctement.
___Karina : Il fallait même essayer de coucher avec lui. N'oublies pas qu'elle a été le jouet de Lorenzo pendant ces mois où elle passait pour sa sœur.
___Moi : En quoi ça me concerne ?
___Karina : Je voulais confirmer ses mots sur ce voyage.
___Moi : Ses mots ? Qu'a-t-elle dit ?
___Karina : il ne s'est absolument rien passé entre vous, elle a même juré à Lorenzo même pas un baiser.
___Moi : Elle a dit ça ? Je grimace la tête.
___Karina : Toi aussi ?
___Moi : Ce qui s'est passé à Athènes regarde qu'elle et moi. Si on avait couché ensemble ou pas ? Poof, c'est quoi le soucis ?
___Karina : Je veux juste savoir si demain elle se présentera avec un enfant sur le bras entre toi et Lorenzo qui sera le père.
___Moi : Séléna est-elle enceinte ? C'est elle qui t'as annoncé cette nouvelle ? Où est-elle ? Cet enfant est-il de Lorenzo ? J'ai posé une multitude d'informations.
___Karina ou de toi ? J'ai souri devant l'entêtement de la dame qui était tenace face à ce coup.
___Moi : Je veux le voir ? Sais-tu où elle est ?
___Karina : Séléna est partie depuis deux jours sans laisser de trace.
___Moi : Elle est partie ? Mais aller où ? Qu'as-tu fait pour la faire partir ? J'ai commencé à perdre mon sang-froid en hurlant.
___Karina : J'ai suivi le plan, elle connaît la vérité sur Lorenzo.
___Moi : je voulais qu'elle se détache de ton fils seulement pas s'en aller. C'était notre accord.
"RÉSIDENCE BLACKOUT DE KAI"
"23H35"
En arrivant à la résidence, j'ai monté les escaliers et déboutonné ma chemise et mes boutons de manchette pour atteindre d'en haut d'escalier.
Je m'approchai du long couloir pour regagner ma chambre, je poussai la porte, ce qui me surprit de voir Livia porter cette tenue sexy et la pièce était bien décorée de bougies et de pétales rouges. Elle tapota délicatement du doigt la télécommande qu'elle avait en main pour mettre cette musique sensuelle, elle se ramenait à moi, elle bougea doucement ses reins.
___Livia : Bonsoir mon Roi ! Elle est venue frotter son corps contre le mien.
___Moi : Bonsoir ma chère Livia ! J'ai répondu en m'éloignant pour regarder cette nuisette à dentelle du couleur noir qui m'attirait beaucoup.
___Livia : Laisse ta femme prendre soin de toi. Elle m'a fait glisser la chemise entre mes épaules pour l'enlever et la jeter sur le canapé.
___Moi : Tu sais que je n'aime pas les surprises.
___Livia : Je voulais surprendre mon amour. Elle a enroulé ses bras autour de mon cou et ses yeux ont été tirés sur moi.
___Moi : Heureusement, tu es là au bon moment.
___Livia : Je t'aime Luciano. Elle m'a avoué en souriant délicieusement.
J'ai scellé nos lèvres dans un baiser. Je le soulevais dans mes bras pour l'emmener se battre pour la suite de cette aventure.
"DIMANCHE, 10 H 10"
Aujourd'hui, c'était dimanche, je n'avais pas grand chose à faire et j'ai aussi décidé de rester à la maison pour résoudre diverses activités que je n'avais pas eu le temps de résoudre hier ou les jours précédents.
J'ai regardé la jeune femme qui bouge à peine dans les draps et qui se réveille de son sommeil. Elle m'a rétorqué en posant la main sur son visage radieux et si visible.
___Livia : Bonjour mon amour !
___Moi : Bonjour ! Je me tournai sur le dos pour m'allonger confortablement dans mon lit.
____Livia : J'ai eu une nuit Caniculaire !
____Moi : Caniculaire ? Quel est ce vieux vocabulaire ? J'ai ri de manière incontrôlable.
___Livia : Ce n'est pas de ma faute si tu as choisi une avocate pour une femme. Elle exprime un ton satiné.
___Moi : je vais aller faire du sport.
___Livia : J'espère que ça t'a plu parce que tu étais au top.
___Moi : c'était bien.
___Livia : Merci mon amour !
Ma Livia m'a embrassé sur les lèvres alors que nous nous séparions. J'ai quitté le lit pour enfiler mes pieds dans ma paire de sandales qui se trouvait sous le tapis du lit.
___Livia : Je pense que nous devrions vivre sous le même toit, mon amour. Elle m'a proposé.
____Moi : Si c'est ce que tu veux, tu as mon approbation. Déclare-je en allant prendre mon téléphone sur la table basse.
___Livia : Penses-tu que Mamie Lydia ne verrait aucun inconvénient de notre décision.
___Moi : je ne pense pas.
La jeune femme est joyeuse comme un pinson que son fiancé accepte qu'ils vivront désormais en couple. Elle fixait admirablement le jeune homme qui avait la tête collée à son écran, le manipulant avec ce calme.
Elle a vu que son expression faciale avait complètement changé alors qu'il faisait que défiler l'écran de son téléphone.
____Livia : Est-ce que tout ira bien, mon amour ?
___Moi : J'ai reçu une nouvelle qui ne m'a pas du tout plu.
___Livia : Concernant les entreprises ?
___Moi : C'est autre chose.
___Livia : Alors, qu'est-ce qu'il y a ?
___Moi : je ne veux pas prolonger cette discussion. J'ai tonné la voix, elle m'a sérieusement agacé par son interrogatoire.
___Livia : Luciano....
___Moi :Tu sais plus que moi que je suis horrifié que les gens me censurent comme tu le fais en ce moment. J'ai levé les yeux pour le regarder.
___Livia : Tu n'as pas besoin d'être en colère. Répéta-t-elle pendant que je prenais la sortie.
La jeune femme fut surprise par le bruit de la porte de la chambre qui claquait, elle baissa les mains et fit semblant regretter son acte. Elle s'inquiète pour l'homme de sa vie. Elle se laissa tomber dans les draps, presque en larmes. Elle ne veut pas se disputer avec Luciano surtout quand ils ont passés un moment fantastique à faire l'amour.
J'arrive à la bibliothèque en parlant au téléphone.
____Moi : Attends ! Comment tu ne sais pas où elle se trouve maintenant ? J'ai crié en contournant le long canapé pour m'asseoir et j'ai tapoté pour déverrouiller ma tablette que j'avais sur la table basse.
___Kai, c'est super compliqué de localiser cette femme. J'ai fait de mon mieux, elle a dû s'arrêter en France puis prendre un autre avion pour New York.
____Moi : New York ? Que va-t-elle faire là-bas ?
____comment pourrais-je en savoir?
____Moi :As-tu des amis qui travaillent à l'aéroport de New York ? Je suis prêt à payer le montant requis.
____ L'Amérique est à l'opposé de l'Europe, mon frère. Je ne pouvais rien garantir que je pourrais savoir si elle avait fait une autre escale à New York ou si elle habitait dans cette ville.
___Moi : Écoute Malick, je veux que tu me trouves cette femme, et je te promets que tu auras la voiture de tes rêves en cadeau si tu me dis où elle se trouve actuellement.
____Je souhaite utiliser mes contacts à New York pour t'y trouver, mais je vais être honnête, ce ne sera pas facile et cela prendra beaucoup de temps que prévu.
____Moi : je suis assez patient Malick.
____Comment as-tu vu les informations que j'ai envoyées ?
___Moi : Je les lus actuellement ! J'ai répondu en défilant les photos de la jeune femme en compagnie de cet homme à l'aéroport de Milan, il lui tenait la main.
___ ce sont toutes les photos que j'ai collectées.
___Moi : Qui est cet homme ?
___Tu ne sais pas ? C'est peut-être lui qui le protège depuis son retour en Grèce.
___Moi : j'ai l'impression de l'avoir avoir déjà vu ? J'ai décroisé les jambes pour continuer à regarder cet homme et j'ai zoomé sur cette photo avec mes deux doigts.
___Allons-nous le trouver ?
___Moi : Je vais personnellement gérer cette affaire et toi, fais tout ce qui est en ton pouvoir pour la retrouver.
___Faites-moi savoir s'il y a des changements.
___Moi : Prends ton temps.
J'ai retiré le téléphone de mon oreille.
Je me levai pour quitter la bibliothèque et sortir dans la cour.
___Moi : Sanchi, viens me rejoindre ! J'ai appelé le jeune homme qui venait d'arriver.
___Bonjour patron ! Il m'a salué en s'approchant.
___Moi : je veux que tu saches tout sur cet homme. Je lui ai remis la tablette.
___Je dois imprimer la photo Boss.
___Moi : Fais ce que tu penses être primordial.
___OK patron.
"POINT DE VUE DE LIVIA"
Je suis descendu les escaliers où j'ai vu Luciano qui était assis sur le canapé en pleine réunion avec ses associés de Santa Banque centrale S.A au sein d'une conversation entrain discuter sur le cas que la société traverse suite aux incendies des trois succursales il y a presque un mois.
Je suis allé directement à la cuisine.
___Bonsoir Mademoiselle Livia. Me dit la femme ménagère.
___Moi : Bonsoir ! Dis-je en s'approchant du four.
___Le dîner sera prêt dans une heure.
___Moi : je tiens à vous faire savoir que bientôt, c'est moi qui serai la maîtresse de cette cuisine, je vais m'occuper de la cuisine notamment du ventre de mon mari.
___C'est une bonne nouvelle Miss Livia.
___Moi : Petite correction, Mme Pallavicini.
___Excusez-moi Mme Pallavicini !
___Moi : je vais préparer des lasagnes à la sauce bolognaise, c'est le plat que Luciano adore.
___Mais Mme Pallavicini, j'ai déjà préparé le plat Pasta alla Norma à la demande de M. Pallavicini.
J'ai visualisé la méchante dame qui ose me contredire.
___Moi : Êtes-vous sa femme ou moi ?
____ Oh, non Mme Livia !
____Moi : Débarrasse-moi de tout ça, je vais m'occuper de mon mari.
___Comme tu veux Madame.
___Si tu souhaites garder ton poste, tu dois m'obéir.
___Tout mes sincères excuses Mme Pallavicini !
Je lui ai fait comprendre les changements qui seront apportés dans cette villa.
Mon regard était ironisé par son manque de respect.
"POINT DE VUE DE PALOMA"
"AU CHÂTEAU S. PALLAVICINI"
"20 H 05"
Je suis habillée pour ma soirée avec une robe blazer marron et des escarpins de Saint-Laurent, le dernier modèle du marché en ce moment. Je suis tout amusé par ma façon de me préparer à ce que mon prétendant voie ma lumineuse beauté. J'ai sérieusement envie de me laisser aimer à nouveau malgré le fait que j'ai peur que cela se termine par un désastre comme d'habitude.
___Livia : Waouh ! Un rencard ? Elle m'a taquiné en entrant dans la pièce.
___Moi : je vais au restaurant !
___Livia : Sandro Vianci ?
___Moi : Ouais !
___Livia : Il peut te charmer ce soir ma chère belle-sœur. Je sens que tu es prête à donner une chance à un homme après des années de sa mort.
J'ai roulé des yeux en allant chercher mon sac de perles et je l'ai passé sur mon bras en passant devant lui.
___Moi : Je ne vénère pas les morts.
___Livia : Il a eu ce qu'il méritait.
___Moi : c'est la meilleure Livia. Je vais tenter une nouvelle aventure et me remarier. Pourquoi pas? Suis-je assez jeune pour trouver un mari ?
___Livia : Je pense que tu devrais être profondément impliqué dans cette histoire. N'oublies pas qu'il ne serait pas avec toi pour de l'argent.
___Moi : je vais y réfléchir.
J'ai entendu le bruit du moteur du véhicule qui s'arrêtait à l'entrée du château, je suis allé regarder le balcon. J'avais le sourire aux lèvres en le voyant sortir du Cadillac.
___Moi : C'est Sandro Vianci ! Annonçais-je à ma belle-soeur.
___Livia : Je te conseille de laisser la porte ouverte ce soir, j'ai passé une nuit enflammée avec ton frère hier soir.
___Moi : je ne veux pas connaître votre vie privée. S'il te plaît, Livia, épargne-moi les détails. Cria-t-elle en sortant vitement de la pièce pour aller recevoir son prétendant dans le salon.
La jeune femme s'est mise à rire bruyamment des agissements de sa belle-sœur et a couru après elle pour aller saluer Sandro Vianci à son tour.
C'est avec cette politesse que j'ai reçu Sandro.
___Sandro : Bonsoir Mademoiselle Paloma !
___Moi : Bonsoir ! Il a pris ma main pour poser sa bouche dans un geste gentleman sur le dos de ma main.
____Moi : Bienvenue au château M. Vianci !
___Sandro : Vous êtes magnifique Miss Pallavicini. Il m'a rapidement relâché, ce qui m'a un peu surpris par sa galanterie.
___Moi : Merci ! J'ai répondu, je l'ai regardé secrètement.
___Sandro : Es-tu prêt pour une soirée de folie ? Rétorqua-t-il.
___Moi : Une soirée de folie ? Mais ce n'est pas notre style. J'ai ri et j'ai mis ma main à ma bouche.
___Sandro : Je sais que nous sommes des aristocrates de la société italienne mais nous pouvons le faire sans que personne ne le sache. Il rit en retour.
___Moi : Ça me semble bien !
Lorenzo était assis dans le salon VIP du bar, buvant sa bière avec un pied sur la table.
Il était entouré de ses deux jeunes femmes qui s'accrochaient à lui et une autre dansait spécialement pour le jeune homme sur la table.
__Maximo : Ce n'est pas Paloma, la sœur de Luciano. Ajouta-il au jeune homme qui a levé la tête pour apercevoir la jeune femme qui dansait sensuellement avec Sandro sur le piste.
Ils sourirent tendrement, et la main du jeune homme allait et venait sur la taille de Paloma, ce qui irritait encore plus Lorenzo.
___Lorenzo : J'arrive ! Il se leva pour partir mais Maximo lui retint le bras pour l'arrêter.
___Maximo : Qu'est-ce que tu vas faire Lorenzo ?
___Lorenzo : Ce n'est pas tes oignons. Il ôta brutalement cette main de son bras pour se rendre sur la piste de danse.
La jeune femme à la tête reposait sur l'épaule de Sandro et ce dernier le serrait dans ses bras au rythme musical chaleureux.
Lorenzo a tiré sur Paloma sur le jeune homme pour le pousser de l'autre côté, elle s'est retrouvée dans les bras de Maximo qui a dû se dépêcher de la secourir sinon elle aurait rebondi au sol par la brutalité de Lorenzo.
___Lorenzo : Comment oses-tu le toucher ? Il a crié.
___Sandro : Ne me parle pas sur ce ton. Il éleva la voix aussi.
___Lorenzo : Tu viens de commettre la pire erreur de ta vie. Le jeune homme l'attrape par le col de sa chemise dès qu'il la ferme pour le pousser violemment sur la table au milieu de la foule.
Il est tombé au sol, il a eu du mal à se relever et le jeune homme a sorti son arme pour s'en prendre à Sandro qui était impuissant. Paloma se libéra de l'emprise de Maximo pour aller se placer devant Sandro comme couverture pour faire face au jeune homme qui lui jetait cette fixation sadique.
___Paloma : Que croyais-tu que j'allais t'atteindre de finir rabibocher avec toutes les femmes de Milan Lorenzo mais non, j'ai 37 ans, je sais ce que je veux dans la vie. Et j'ai choisi Sandro Vianci pour mon futur mari.
___Lorenzo : Ton mari ? Quel beau discours Paloma, cependant, je serai clair avec toi. Il fait un pas de plus face à la jeune femme qui est terrifée surtout le club est vidé, il y a que ses hommes qui sont là.
Elle a demandé où étaient passés tous ces gens qui étaient là.
___Lorenzo : Tu veux te marier et fonder une famille, bien Paloma cependant il y a deux options sois je vais faire un massacre de ton mariage ou te rends veuve le soir de la lune de ta miel ? Tu choisiraw ce qui t'as plu entre ces deux.
Sur ces mots, il remit son arme à Maximo et quitta le club au bord d'une fureur noire.
La jeune femme s'est touché le front pour reprendre son souffle avant d'aller demander du soutien pour Sandro. Ils dirigent l'hôpital avec lui.
"UN MOIS PLUS TARD"
Il était environ minuit lorsque Mateo entra dans la maison avec la clé de la serrure. Il alluma les lumières et vit Luciano qui était assis sur sa chaise avec une épée à la main.
Il leva délicatement son doigt pour lui ordonner d'avancer alors que leurs yeux se croisèrent dès qu'il franchit la porte.
On remarqua que chacun de ses hommes se tenait dans un coin pour faire le tour de leur patron.
Il avait les jambes croisées et son épée était pointée vers le sol.
Il fredonne une vieille chanson. Il a l'habitude d'affronter les puissants gangsters, mais là, entrer dans son salon pour attendre qu'il revienne du travail, c'est une autre affaire.
___Moi : Quelle coïncidence de rencontré lieutenant Mateo Vitali. Il rit en caressant son épée.
___Mateo : Que veux-tu Luciano ? Il a relâché directement.
___Luciano : Je suis venu en paix jusqu'à présent, le reste dépendra de toi. » Déclara-t-il sur ce ton calme qui rendait l'atmosphère plus lourde qu'elle ne l'était déjà.
___Mateo : Que me vaut ta visite ?
___Luciano : Je crois que toi et moi allons être amis si tu es honnête avec moi.
___Mateo : Et moi, je déteste les gangsters surtout qui pense qu'il est le roi de la terre et du ciel. » dit-il dans un ton sacarsme.
Luciano éclata de rire devant l'audace de cet homme qui le surprit, il se leva, posa son épée sur son épaule et marcha dans la pièce.
___Luciano : Je vais gérer les enjeux pour plus tard, cependant je vais savoir où est Séléna ?
___Mateo : Désolé, je ne te dirai pas un mot le capricieux Luciano Pallavicini Santarossa.
Le jeune homme rit avant de saisir la tête de Mateo pour lui poser son épée sur le cou tout en murmurant doucement.
___Luciano : Je veux que tu me dises si Séléna est à New York ou Los Angeles sinon je te tranche la tête.
___Matéo : Los Angeles ! il a vite articulé avec difficulté.
___Luciano : Tu as ruiné notre amitié Lieutenant Vitali, ce n'est pas grave, nous pouvons nous rattraper une autre fois. File-moi son adresse. Il bafouilla à cet homme qu'il a fini de lâcher lentement. Matéo transpirait sans cesse de voir la mort si près.
Ils remirent ce papier à Mateo qui nota cette adresse à Luciano, puis il en informa Sanchi.
___Luciano : Appelez le pilote, nous quitterons Milan dans trois heures.
___D'accord Boss !
"LOS ANGELES : ÉTATS-UNIS"
J'ai versé le bain de Zyan dans la baignoire, je l'ai mis dedans ainsi que ses jouets. Je me suis assis au bord de la baignoire pour jouer avec lui.
J'ai entendu mon téléphone sonner, je me suis réveillé, je me sentais mal à l'aise et faible en me tenant debout, comme une sorte de vertige.
J'ai battu mes paupières et ma vision était floue, je me suis tapoté le visage pour me calmer, ce vertige est devenu si fréquent ces derniers jours, mes yeux sont revenus à la normale au bout d'un moment.
___Consuelo : Séléna, tu es pâle ? dit ma tante lorsque je tenais Zyan sur ma hanche qui était enveloppé dans cette serviette pour entrer dans la pièce.
Je le posai sur le lit pour aller chercher ses vêtements propres dans le placard.
___Moi : je vais bien ! répétais-en venir voir mon fils sur le lit.
___Consuelo : Tu ressembles à une femme enceinte ! Elle acclame haute voix.
___Moi : Enceinte de qui ? Sûrement d'un mari invisible. Pourquoi vous m'harceler à me demander à nombreuses si j'ai couché avec lui. Ai-je répondit d'un ton frustré.
___Consuelo : Lui ? Qui est Lui Séléna ? Quelles bêtises as-tu fait pendant ton séjour en Italie ?
___Moi : Personne ! Je n'ai couché aucun homme.
____Consuelo : Jure-le-moi !
Je ne savais pas quoi répondre. Comment pourrais-je être enceinte d'un homme qui voulait me buter ? Cela n'a pas de sens. Merde, pourquoi ai-je raté mon rendez-vous chez le médecin ? Je veux juste vivre ma vie tranquillement et trouver un donneur pour mon Zyan, pas avoir unn autre problème.
___Moi : je ne peux pas tomber enceinte une seule fois, la vie n'est pas juste avec moi. Surtout, je ne me souviens pas si cet idiot était protégé pendant notre intimité surtout j'ai dû retard. J'articule du fond du cœur.
©Auteure : Les Chroniques d'une Haïtienne
Chapitre 3.2
