TOME II
CHAPITRE 18
JE VEUX ÊTRE TON PATRON
«LE POINT DE VUE DE VICTORIA»
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J'étais au lit en position accroupie, regardant à l'extérieur de la pièce et posant une multitude de questions. Comment allais-je entretenir cette maison et moi malgré le fait que Christian s'occupe des enfants, pourtant il avait juré que je ne toucherais pas à un centime de son argent.
Tout ce dont les enfants ont besoin ici ou ailleurs. Je dois faire une liste à envoyer à sa mère pour qu'il puisse donner son autorisation.
Je vis une très mauvaise situation depuis que je suis enfermée dans cette maison depuis ses jours au point que je suis malade, heureusement Meirya est allée chercher les enfants à l'école.
J'ai reçu un message de mon frère.
"HEY MA PUCE, QU'EST-CE QU'IL SE PASSE ? J'ai fixé l'écran sans pouvoir me détacher. Chaque fois que je voulais écrire un mot, je l'effaçais en laissant tomber ma main avec le téléphone à l'intérieur.
Je passai mon autre main dans mes cheveux, fermant les yeux, désespérée.
Soudain, le téléphone a sonné.
J'ai répondu à l'appel de mon frère.
__Moi : Ricardo !
__Lui : Je suis très inquiet pour toi ainsi que les enfants. Vicky, tu sais que je n'aime pas quand tu ne réponds pas à mes messages. Il m'a grondé.
__Moi : Je suis désolé Ricky. J'ai répondu tristement.
__Lui : D'accord, petite sœur. Est-ce que Ash et Tristan vont bien ?
__Moi : Ouais et toi?
__Lui : Très bien. Que va-t-il se passer ?
__Moi : Je vais bien.
__Lui : Crache le morceau, petite menteuse
__Moi : J'ai été démis de mes fonctions il y a quelques jours pour un simple malentendu.
__Lui : As-tu revu Christian ?
J'ai secoué la tête pour lui répondre.
__Moi : J'ai dû le faire pour le bien de nos enfants, Ricky. Je n’ai pas conçu ces enfants toute seule.
__Lui : Tu m'as promis de rester loin de lui.
__Moi : Je sais. Quoi qu'il en soit, il me méprisait comme d'habitude à cause de notre conflit, nos enfants qui souffrent énormément.
__Lui : Tu crois qu'il est derrière cette affaire ?
__Moi : Bien sûr. N'oubliez pas que c'est lui qui m'a suggéré de passer ce test dans le bureau de son ami. Je le dis avec un tel désespoir.
__Lui : Qu'est-ce que tu vas faire ?
__Moi : Je n'en ai aucune idée.
__Lui : Pourquoi n'es-tu pas revenu à Montréal et recherche du boulot ici ?
__Moi : Tu penses que c'est une meilleure solution ? Christian n'accepterait jamais que je parte avec les enfants.
__Lui : Au moins, parle-lui.
__Moi : J'ai une meilleure idée.
__Lui : Je vais transférer de l'argent la semaine.
__Moi : Merci Ricky.
J'ai raccroché le téléphone en pensant à mon probable retour à Montréal car je n'avais pas d'autre choix pour vivre en paix.
J'ai entendu la porte s'ouvrir et les bruits des enfants qui marchaient dans l'appartement m'a sorti de mes pensées sombres.
Meirya et Alexander apparaissent dans la chambre pour venir prendre place à côté de moi dans le lit.
__Alex : Tout va bien Vicky ?
__Moi : Non.
__Meirya : L’enquête n’est pas encore terminée.
__Moi : Je l'espère.
J'ai posé ma tête sur les genoux de la jeune femme pendant qu'Alex commençait à nous raconter des histoires hilarantes pour nous faire rire, surtout moi, alors qu'il me soutenait devant les membres du conseil.
Nous avons passé tout l'après-midi ensemble, ce qui m'a rendu contente de les avoir à mes côtés dans cette période difficile.
"POINT DE VUE DE CHRISTIAN"
"HOUSE LEE II"
J'ai reçu mon ami dans mon bureau.
Nous étions confortablement assis sur le canapé après que mon assistante personnelle ait servi du café et de la bonne nourriture à cet homme.
__Lui : Tu as vu mes messages ?
__Moi : Oui. Je t'ai remercié pour ce petit service.
Je me suis levée pour aller chercher une enveloppe contenant des factures dans le tiroir de mon bureau et je les ai données à cet homme qui souriait jusqu'aux oreilles en prenant ma place.
__Lui : Merci Dr Christian.
___Moi : Crache-moi le morceau.
__Lui : Alexander Molini nous a confirmé qu'il ne s'était rien passé entre lui et Victoria.
__Moi : Tu es sûr ? J'ai répondu d'une voix pleine d'enthousiasme.
__Lui : Oui. D'après notre enquête, ce sont juste des amis.
J'ai passé une agréable journée après ma conversation avec cet homme qui m'a assuré que rien ne s'était passé entre Victoria et cet homme.
Aujourd'hui, c'était le week-end donc j'étais pressé de terminer mon quart de travail pour quitter définitivement l'hôpital.
J'étais dans la voiture quand j'ai reçu un appel téléphonique de Brenda auquel je n'ai pas répondu. J'ai éteint mon téléphone et me suis concentré sur la route.
"POINT DE VUE DE VICTORIA"
J'ai entendu trois coups à la porte.
J'ai fini de m'habiller et les cheveux à moitié séchés pour aller ouvrir la porte.
J’ai été terriblement choqué de voir Christian sur le pas de ma porte avec ce regard dédaigneux. Je me demande ce qu’il est venu faire ici à ce moment-là.
« QU'EST-IL VENU FAIRE ICI POUR OBTENIR LA CONFIRMATION DE SON TRAVAIL ? » me répétai-je.
Je m'accrochais à ma porte sans rien lui demander, mais il me regardait sans arrêt, de sorte que je ne pouvais pas croiser son regard.
__Lui : Bonsoir Victoria ! "Il a parlé de cette douce voix qui m'a surpris encore plus que sa présence".
__Moi : Ash et Tristan sont chez toi. Le chauffeur est venu les chercher, c'était il y a une heure, malheureusement tu es arrivé très tard.
J’ai réagi pour éviter d’aggraver la situation.
__Lui : Tu ne me laisses pas entrer ? Il continue dans ce rythme de gentillesse qui m'a encore plus étiré.
__Moi : Qu'est-ce que tu veux exactement ? J'ai demandé courageusement.
__Lui : Te parler ! Il s'est lancé directement.
__Moi : Je voulais discuter avec toi aussi. « J'ai répondu sèchement. »
J'ai ouvert le passage pour entrer dans la pièce de l'appartement qu'il analysait dans chaque coin de la pièce quand il est apparu.
__Lui : Bel appartement. Il m'a répondu.
__Moi : Merci !
Il continua son inspection, enfonçant ses deux mains dans les poches de son manteau avant de me faire face.
Il était sur le point de parler quand cette fixation m'a frappé, mais je l'ai interrompu.
__Moi : Nous devons parler Christian.
___Lui : Je t'écoute Victoria !
__Moi : Je souhaite retourner auprès de ma famille et te laisser la garde exclusive des enfants. Je dis d'un air décidé.
Il était perplexe, même s'il ne voulait pas me montrer que j'avais décidé d'abandonner cette guerre.
__Lui : C'est l'idée de ton frère. Répétait-il en me regardant.
__Moi : Ce ne sont pas tes oignons, Christian. Tu voulais gagner ? Et tu as gagné alors félicitations. Je pars la semaine prochaine pour être clair dans ma décision.
__Lui : Tu veux abandonner nos enfants pour fuir au Canada. Quel genre de mère es-tu ? Il m'a blâmé.
___Moi : une mère dont le père ne me laisse pas le choix. J'ai crié pour lui répondre.
__Lui : Tu dis juste des bêtises, Victoria. Il a pointé son doigt vers mon visage.
__Moi : Je les assume, cependant, n'oublie pas que par ta faute, tu auras ma mort sur la conscience. J'ai répondu fièrement.
___Lui : Victoria...
__Moi : Ma plus grosse erreur de ma vie a été d'être enceinte de toi à trois fois, heureusement, j'ai fait une fausse couche la troisième fois. Tu as gagné cette guerre, laisse-moi tranquille parce que j'en ai marre de cette putain de vie où tu penses que ma vie t'appartient parce que je t'aimais plus que moi-même. Tu penses que je suis ta propriété alors que je suis une personne qui a les mêmes sentiments que toi.
__Moi : J'ai accepté tout ce que tu m'as fait dans la vie, même après notre divorce, je n'ai pas parlé ni critiqué tes décisions parce que cela ne me concernait pas. Tu as ruiné ma carrière sans même y penser pour satisfaire ton ego parce que je ne veux pas retourner avec toi.
__Lui : Victoria, tu ne m'intéresses pas. Il répondit à la jeune femme.
__Moi : Pourquoi veux-tu me faire du mal comme ça ? Je l'ai interrogé avec soin pour trouver une réponse concrète à mes multiples questions.
Il a tourné la tête dans l’autre sens pour m’éviter complètement.
J'ai hoché la tête pour lui demander.
__Moi : Tu me détestes à ce point-là ?
__Lui : Je veux que tu travailles pour moi en tant que consultante hospitalière ?
Il élude la question pour prendre le dessus sur notre discussion, comme toujours.
__Moi : Je recommande fortement de consulter un psychiatre Christian Eun-won Lee. Ma vie ne dépend pas de toi.
Je lui fais comprendre mon point de vue.
__Moi : Je ne connais rien à la médecine, ce n'est pas mon domaine et même si c'était le cas, je ne travaillerais jamais avec toi. Je l'ai corrigé.
__Lui : Je pourrais t'apprendre ce dont tu as besoin. " dit-il d'une voix douce.
__Lui : Tu n’as pas d’autre choix que d’accepter mon offre. Tu auras ton propre bureau, tu seras là pour me conseiller dans la prise de décision à la direction.
Il me l'a dit directement.
__Moi : J'ai déjà décidé que je voulais retourner chez mon frère à Montréal. J'ai confirmé.
__Lui : Victoria, je t'ai conseillé d'accepter car je n'accepterais jamais que tu abandonnes nos enfants qui ont plus que tout besoin de leur mère à cause de tes caprices enfantins. C'est ce que je n'aime pas chez toi, ton manque de maturité.
Je sortis avec un rire cynique face à ses reproches.
__Lui : Je suis venu ici gentiment pour te faire cette offre parce que je n'aime pas voir cet homme traîner avec toi. Tu m'as provoqué et tu as payé les conséquences de tes actes donc c'est de l'histoire ancienne. Maintenant, je veux vraiment qu'Ash et Tristan nous prennent pour leurs modèle. Si nous travaillions ensemble, nous nous verrions tous les jours et nous pourrions reconstruire notre relation parentale.
Il tenta d'expliquer à la jeune femme qui secouait la tête devant ce spectacle, il brûlait de jalousie à cause de son amitié avec Alexandre.
__Moi : tu es une femme, je pensais qu'elle était mieux placée que moi pour ce poste. Tu as oublié l'insulte que tu m'as faite. Fermez ensuite la porte en sortant.
Elle a été explicite dans sa position.
Elle tourna les talons pour entrer dans la cuisine, laissant le jeune homme là mais il répéta rapidement pour attirer son attention.
___Lui : Ces 6 années d’études m’ont coûté près de trois million de dollars. Frais de documents et autres. Ensuite, et ta famille aussi, ce n'est pas tout, tu m'as volé 100 000 dollars la première fois lors de ton évasion à Montréal et la deuxième fois 100 000 dollars à mon père. Si je fais une estimation globale de ces chiffres sur 8 ans avec un intérêt de 10% sur chaque année et en contenant compte 365 jours. Au total, tu me dois 40 millions de dollars, Maître Victoria Harrison.
Elle était étonnée par ses stratégies pour atteindre son objectif.
__Lui : Je veux que tu me rembourses avant de partir au Canada ? Il lâcha doucement.
Elle revint sur ses pas et murmure d'unx voix etranglante.
__Moi : Où vais-je trouver cette Somme avant la semaine prochaine ?
__Lui : En quoi cela me concerne-t-il ? Tu peux abandonner tes enfants, si tu veux, mais tu ne quitteras pas New York avec mon argent, car j'ai travaillé jour et nuit pour l'avoir. Il est tellement déterminé dans cette voix.
Elle s'est assoupie en se demandant où elle allait trouver cette maudite somme alors qu'elle n'avait pas un centime pour payer son loyer du mois prochain.
__Lui : Tu n'as que jusqu'à ce soir pour me donner une réponse justifiable. J'ai promis que je te laisserais tranquille si tu acceptais que je sois ton patron comme cet homme l'était.
Il a rétorqué sèchement à la jeune femme.
La jeune femme toucha son front, le cœur lourd et serré sous l'instigation du jeune homme qui voulait à tout prix être son patron.
Il vit la résistance de la jeune femme malgré tout, il sortit un chèque en blanc et un stylo de la poche de sa veste pour le donner à la jeune femme.
__Lui : Tu peux mettre le montant exact que tu veux que je paie pour être ma conseillère.
__Moi : Et les menaces ? Repondis-je.
___Lui : Je veux seulement être ton patron Victoria Harrison.
Il sourit narcissiquement à la jeune femme pétrifiée par sa détermination de travailler pour lui à tout prix.
© Auteure : Les Chroniques d'une Haïtienne
Chapitre 19
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