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CHAPITRE 2.5
EN GRÈCE, UN LIT, NOUS DEUX !
"POINT DE VUE DE L'AUTEUR"
La jeune femme reprit ses esprits, sortit son sac à main de son bras et prit son téléphone pour appeler les pompiers pour sauver ce qui restait en éteignant le feu avec les mains tremblantes.
Alors qu'elle composait le numéro, une main lui arracha le téléphone des mains, elle leva les yeux et vit que c'était lui.
Elle est surpris d'être encore là, peut-être pour constater son émerveillement. Le jeune homme a tripoté son téléphone en laissant ce message.
" Ne t'inquiète pas de l'absence de ta sœur chérie, elle est avec moi "
Il m'a tendu le téléphone que j'ai pris aussitôt, j'ai remarqué qu'il avait effectivement envoyé ce message vocal à Lorenzo.
___Luciano : Tu me suivras pour notre petite ballade nocturne à l'étranger. Il me l'a annoncé.
___Séléna : Je ne vais nulle part avec toi. Tu n'as aucune conscience que tu viens de détruire mon salon en miette. Elle a rugi.
___Luciano : À notre retour, tu auras un nouveau salon, plus beau et plus confortable que celle-là. Il lui a fait cette promesse.
___Séléna : Je ne toucherai pas à tes argents sales.
___Luciano : Sois tu m'accompagnes partout où je vais sois j'exploserai la résidence de Di Bianchi à tout le monde à l'intérieur, y compris ton cher frère.
Elle a effrayée d'une telle menace.
___Luciano : Je peux faire pire que ce que je viens de faire, Séléna. Un coup de téléphone mettra fin à ma guerre avec Lorenzo.
Il releva le menton pour la regarder même si elle était pâle.
___Luciano : Tu as une minute pour décider.
___Séléna : Je n'ai rien à me mettre, je vais devoir aller chercher ma valise et mon passeport.
Il sourit de satisfaction.
___Luciano : Nous achèterons ce que tu veux à notre arrivée et ton passeport est déjà avec moi.
___Séléna : J'accepte Luciano. » ajouta-t-elle contre son gré.
Elle leva la main pour mettre dans la sienne pour le suivre après lui avoir donné cette réponse positive de l'emmener, son cœur se bat à la chamade de cette décision.
La jeune femme était allongée sur le canapé avec une couverture sur elle à bord du jet privé qui a quitté le sol italien sur la piste pour s'envoler dans les airs vers une destination inconnue.
" AU RESTAURANT "
Lorenzo a jeté un œil à sa Rolex, il était déjà 22h14, aucun signe de Séléna depuis des heures. Il réservait cette partie du restaurant uniquement pour leur première date dans une bonne harmonie et une intimité parfaites afin de se dévoiler librement les uns aux autres.
___Maximo : Elle ne viendra pas Lorenzo. » dit-il à son patron, le voyant projeter cette expression tendue et inquiète.
___Lorenzo : Elle m'a promis qu'elle serait là Maximo. Répondit-il sèchement.
___Maximo : Lorenzo, tu n'aurais jamais dû entrer dans cette ambiguïté avec la veuve de ton frère. Il a blâmé.
___Lorenzo : Pourquoi pas ? Je pourrais me rattraper dans cette expérience que je n'ai pas pu vivre avec Aurora ?
___Maximo : elle n'est pas Aurora Lorenzo.
___Lorenzo : Cesse de me le rappeler Maximo.
Il se leva de table, découragé par le rejet de la jeune femme, il fouilla dans sa poche à cigarettes pour en sortir une et la mit dans sa bouche pour fumer, après avoir passé le briquet pour l'allumer.
___Maximo : C'est vrai, elle se ressemble beaucoup, mais je te le répète, elle te pardonnera pas sachant que tu as contribué à la mort de son mari. Je te conseille Lorenzo en t'éloignant de cette nana, pour l'amour du ciel.
Il retira sa cigarette de sa bouche pour rire chaleureusement de Maximo, et posa sa main sur son épaule pour se confier à lui.
____Lorenzo : Je sais qu'elle ressentait la même chose que moi, peut-être qu'elle a peur de se sentir trahi son amour pour Jason. Je comprends parfaitement Maximo. Je veux avoir cette femme, c'est tout.
J'ai pris l'autre partie de cette terrasse pour contempler la ville illuminée de toutes sortes de lumières la nuit. Je pose mes coudes sur les barres pour un éventuel soutien.
___Maximo : Lorenzo, on a un autre problème ? Il réapparut pour m'annoncer sur ce ton inquiet.
___Lorenzo : Quoi de neuf ? As-tu retrouvé Séléna ?
___Maximo : Je viens de parler à Raquel au téléphone.
___Lorenzo : qu'est-ce qu'elle a ? Séléna aussi va bien ?
___Maximo : Non. C'est autre facteur.
___Lorenzo : Crache le morceau.
___Maximo : Salon de beauté a explosé. Raquel et les autorités sont déjà là-bas.
___Lorenzo : Putain de merde.
" AU CHÂTEAU S. PALLAVICINI "
Livia a appliqué la dernière touche de son lipstick sur ses lèvres et a lissé ses cheveux pour être belle dans le miroir.
Elle se voyait très bien dans cette combinaison blanche à fleurs, elle attachait ses boucles d'oreilles et baissait les mains.
Elle prit son sac et quitta la pièce pour aller attendre avec impatience son fiancé qui lui avait promis de l'emmener au théâtre ce soir pendant qu'elle s'asseyait sur le balançoire dans le jardin.
Paloma a trouvé la jeune femme errant de gauche à droite au retour de son dernier rendez-vous avec un de ses clients et s'est dirigée vers la véranda pour lui parler.
Elle a franchi la porte, quant à lui qui avait ce téléphone en main au bord de la panique, elle attendait Luciano depuis plus de trois heures, il n'est jamais apparu.
___Paloma : Livia, ça va ? Elle vint lui demander en lui prenant le bras pour se placer à ses pieds.
___Livia : Je m'inquiète pour Luciano. Repondit-t-elle presque avec des larmes.
___Paloma : tu l'as appelé ?
___Livia : C'est ce que je fais depuis trois heures, Paloma. Il m'a promis qu'il m'emmènerait au théâtre ce soir.
___Paloma : Il a peut-être eu un changement dans son agenda.
___Livia : Il aurait dû me prévenir Paloma, je suis sa future femme. Elle a pleuré hystériquement.
___Paloma : tu as tout à fait raison.
La voix masculine a attiré leur attention.
___Livia : Patricio ! Elle va à sa rencontre.
___Paloma : Où est mon frère Patricio ?
___Patricio : Je suis ici pour vous dire que Luciano est à Athènes actuellement. Il leur a dit.
___Livia : En Grèce ? Mais il ne m'a pas parlé de ce voyage quand on sait vu dans la journée.
___Je suis là si vous avez besoin de moi. Excusez-moi mesdames.
Il partit rapidement suite à sa réponse.
Livia avait l'air si triste et dévastée.
___Paloma : Tu n'as pas besoin de pleurer Livia. Elle a assuré la jeune femme qui s'est explosée avec frustration.
___Livia : C'est injuste ce qu'il me fait Paloma. Elle s'est plainte.
___Paloma : Luciano t'aime beaucoup Livia.
___Livia : Ça ne suffit pas.
___Paloma : Viens là ma tendre sœurette !
__Livia : Je l'aime aussi.
Elle consola la jeune femme paniquée dans ses bras pour la rassurer gentiment avec des mots doux qui pourraient lui faire du bien.
" POINT DE VUE DE SÉLÉNA "
" GRÈCE : ATHÈNES "
J'ai disposé les oreillers sur mon dos, me frottant les mains sur le visage pour me stabiliser. Luciano m'a emmené en Grèce contre mon gré hier soir.
Je me suis réveillé à 4 heures du matin, je n'arrive plus à dormir. Je me suis poussé à travers les draps du lit, retirant les deux mains pour dégager cette paresse.
Je suis allé chercher mon téléphone qui s'est mis à sonner dans mon sac à main, je l'ai décroché et j'ai vu que c'était un numéro international d'un autre pays. J'y ai beaucoup réfléchi, ça a résonné une seconde fois.
___Moi : Bonjour ! Je l'ai porté à mon oreille en répondant.
___ Mme Séléna Alcatraz Aguilera?
___Moi : oui ! J'ai répondu brièvement.
___Je suis l'inspecteur Romero Piochi. J'ai discuté de votre cas avec Mateo Vitali.
J'avais ce sourire sur mon visage, je suis allé aux toilettes pour parler librement.
___Moi : Vraiment !
___Je vois les preuves nécessaires que vous avez obtenues. Je suis en discussion avec le comité colombien pour enquêter sur votre cas, en particulier celui de votre défunt mari, Jason Aguilera. Il a continué.
___Moi : Est-ce vraiment l'inspecteur Piochi? Je pose ma main sur mon front en un instant alors qu'une forte émotion m'envahit et je me sens émue.
Je ne savais plus où me placer dans la pièce.
___Bien sûr Mme Aguilera. Nous sommes prêts à vous confier la réouverture de mission en collaboration avec la police italienne que votre avait échoué.
___Moi : je me sens honoré, M. Piochi.
___Je voulais vous annoncer cette nouvelle moi-même. Bientôt vous pourrez reprendre ton boulot à la fin de cette enquête. Et j'espère de tout mon cœur que les choses s'amélioreront au plus vite pour faire la lumière sur les grosses accusations du défunt Jason Aguilera.
J'affiche mon visage triste, j'avale ma salive et sens les larmes me monter aux yeux, je respire normalement pour lui répondre correctement.
___Moi : C'est ce que je veux, Inspecteur Piochi, que le nom de mon mari soit rayé de tous les crimes terribles dont il a été injustement accusé et qu'il repose enfin en paix, tout comme moi, pour retourner à mon travail. C'est tout ce que je demande, que justice soit faite.
___J'ai la même opinion que vous, Mme Aguilera. Nous, le comité, ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour garantir la justice dans cette affaire.
___Moi : Merci beaucoup, monsieur Piochi.
___Nous vous informerons des résultats de notre enquête.
___Moi : J'ai hâte que cette affaire soit terminé.
___Nous aussi Mme Aguilera !
J'ai lentement retiré le téléphone de mon oreille.
J'ai senti un vent de victoire, de paix et de satisfaction traverser la pièce venir vers moi, je me suis senti soulagé, cela faisait longtemps que je n'avais pas ressenti un tel sentiment d'espoir. J'ai risqué ma vie pour trouver cette grande preuve dans le clan de Kai et Lorenzo malgré ma grande admiration pour Lorenzo.
Il m'a beaucoup aidé durant ses derniers mois mais j'ai dû mettre mes sentiments de côté pour faire mon métier d'expert en travaillant comme agent double car l'honneur de Jason passe avant tout sur terre.
Je veux juste que le nom de Jason soit innocenté, il n'était pas un criminel et il ne jouait pas un double jeu. Ils ont voulu tenir sa haute réputation aux yeux de ses supérieurs, collègues et amis. C'est l'homme de ma vie, je me battrai jusqu'au bout pour que cette affaire se termine en notre faveur.
Je sens que cette journée s'annonce bien, je ne pouvais pas attendre plus de bonne nouvelle qu'aujourd'hui, surtout je ne m'attendais même pas à ce que tout se passe si vite lorsque Mateo m'a fait part de son intention de réexamination de cette affaire.
La porte s'ouvrit et Luciano entra, il avait l'air dédaigneux et méfiant.
___Luciano : Qui était-ce au téléphone ? Rétorqua-t-il sévèrement.
___Moi : Ce n'était personne Luciano. J'étais sur le point de partir, il m'a tiré le bras pour me ramener vers lui.
___Luciano : Ne me laisse pas répéter Séléna. Il posa la main sur mon bras brûlant. J'ai essayé de retirer cette grosse main pour me libérer mais en vain, il l'a resserrée plus fort.
___Moi : j'ai dit que ce n'était personne. J'articule enfin.
___Luciano : Comment se fait-il ce n'était personne ? Tu t'es caché dans les toilettes pour parler au téléphone, tu me balances ce Rabat-joie ? » insista-t-il en haussant la voix.
___Moi : C'était Lorenzo qui voulait savoir si je suis toujours en vie à cause de la façon dont tu t'es comporté comme si j'étais ta chose.
J'ai rassemblé mes forces pour le repousser.
Je passai devant lui pour entrer dans la pièce, les yeux plissés de soulagement qu'il n'entende pas un mot lors de cette conversation.
Laissant mon téléphone sur la table de chevet, je me suis penché pour retirer les couvertures afin de remettre de l'ordre dans cette pièce.
J'ai fait le tour du lit pour resserrer la couverture, il s'est venu s'asseoir sur le canapé devant le lit pour me regarder. Je dispose les oreillers à la fin de mon rangement.
Le jeune homme visualisait clairement le tatouage que Séléna avait sur cette hanche qu'il ne voyait pas clairement sous son short de pyjama en satin qui descendait un peu trop sur sa hanche.
____Luciano : Joli tatouage ! Il est articulé.
La jeune femme regarda Luciano qui avait une jambe croisée sur l'autre et qui dévorait toujours la fixation. Elle remarqua que son short était un peu trop bas pour montrer son corps.
___Séléna : Merci ! Elle a ajouté.
___Luciano : C'est quoi comme tatouage ?
___Séléna : Tu veux savoir pourquoi ?
___Luciano : C'est mon devoir tant que ton mari connaît chaque centimètre du corps de ma femme.
___Séléna : On n'a jamais couché ensemble ? Elle s'en rendit compte après avoir réfléchi une minute à sa curiosité.
___Luciano : Je n'ai jamais dit que c'était le cas.
___Séléna : Je me suis retrouvée nue ce matin dans cette chambre.
___Luciano : Je ne t'ai pas touché. Il leva les deux mains et sourit de satisfaction de ce geste.
___Séléna : J'ai eu cette forte intrusion qu'il ne s'etait pas passé ce truc entre-nous, j'en doutais forte. Tu aurais du me le dire ?
____Luciano : Pourquoi je le ferai ? Je ne voulais pas contredire ce que tu avais en-tête ? Cela fait du bien de penser que tu n'as pas arrêté de retracer cette soirée jusqu'à ton réveil. Il se moqua pleinement de sa mimique glaciale.
Elle prit un oreiller et le tira violemment dans sa direction, il esquiva cet oreiller qui alla frapper à la porte du balcon, elle était furieux des moqueries du jeune homme.
Le jeune homme fixa l'oreiller qui se trouvait au sol avant de le regarder avec cette expression glaciale de son geste inapproprié.
___Séléna : C'est drôle Luciano, n'est-ce pas ? Comment as-tu pu jouer avec mes émotions de cette façon ? Elle déversait sa frustration malgré le fait qu'elle se sentait soulagée de cette révélation.
___Luciano : Je peux même parier que tu attendais une réponse positive. Tu voulais que je t'ai avouer que je te faisais trembler cette nuit-là. Il lança dans ce visage ferme.
___Séléna : Au contraire, je suis dans la grande joie qu'entre nous qu'il ne se soit rien de passé. Elle justifie.
____Luciano : Tu es sûr de Séléna ? » commenta-t-il sereinement.
___Séléna : Certainement ! Elle confirme dans une voix pleine d'assurance et garde la tête haute.
Il posa son pieds au sol pour observer la jeune femme qui restait à quelques centimètres de lui.
___Luciano : Je suis un homme ! Je ne touche pas les femmes ivres, je n'ai pas de problèmes sexuels pour abuser d'une femme vulnérable comme toi parce que je pouvais faire de toi ce que je voulais. Je peux avoir autant de femmes que je veux dans une seule journée, quel que soit leur titre. J'ai tout dans mon agenda.
Elle le regardait avec malice, c'était la vantardise de la vie sans entrave à laquelle il faisait face chaque jour. Elle se mit à rire sournoisement en la méprisant pour lui avoir dit la vérité ce soir-là afin de clarifier l'affaire une fois pour toutes.
___Séléna : Tu es méprisable ! Elle prit la direction de la sortie à la fin de cette phrase, il se précipita pour l'empêcher d'ouvrir la porte.
Il le plaqua au mur en tenant ses deux bras, elle baissa rapidement ses deux mains pour qu'il lâche prise. Elle leva les yeux, confuse, pour lui dire.
___Séléna : Que veux-tu Luciano?
___Luciano : Toi ! Il a exprimé
___Séléna : Quoi ? Bégaya-t-elle sévèrement.
__Luciano : Nous sommes des adultes Séléna, toi, une femme et moi, un homme. Le diagramme est tellement descriptif de ce qui se passe autour de nous.
___Séléna : Que s'est-il passé entre nous?
___Luciano : Je comprends bien !
Il s'éloigna de lui dans ce rire courtois, la jeune femme ne comprit pas trop quel était le sens de ce rire car elle ne dit rien d'exceptionnel pour le faire autant rire.
Il quitta la pièce avec un rire malicieux.
" POINT DE VUE DE L'AUTEUR "
" 19 H 45 "
La jeune femme était assise dans le salon, les pieds sur le canapé, à la recherche d'un film à regarder, elle n'a pas vu Luciano de la journée depuis qu'il a quitté la pièce. Elle s'inquiète de son absence, elle n'a personne à qui s'adresser, seulement quelques gardes postés à l'extérieur. Elle n’a pas besoin de perdre du temps à leur parler, ce serait une perte de salive car elle n’obtiendrait pas un mot d’eux.
Séléna posa la télécommande du cousin sous sa main pour remettre ses sandales et courut à la fenêtre, tira les rideaux, aperçut cette voiture qui venait d'arriver dans l'allée. Le bruit du moteur a été coupé et les phares du véhicule ont été éteints pendant la minute suivante.
La jeune femme a vu Luciano sortir de cette voiture. Elle a rapidement passé ses mains de sa coupe au carré et a ajusté cette robe décolletée rouge moulante qu'elle optait puis qu'elle se retournait. Le jeune homme est apparu dans la pièce et a complètement ignoré sa présence en se dirigeant tout au fond du couloir accompagné de ses acolytes.
Elle toucha son front et regarda cette pièce après la disparition de Luciano. Elle secoua la tête d'un air décevant.
J'ai enlevé mes vêtements, j'ai attrapé une serviette et j'ai attaché mes cheveux avec cette barrette pour prendre un bon bain avant de m'endormir. Je me suis rendu aux toilettes avec le téléphone à la main pour appeler Lorenzo, mais ce dernier m'a bloqué sur WhatsApp car c'est la seule application que j'utilise depuis plus de quatre ans pour avoir le contrôle sur tout.
J'ai composé le numéro de Raquel alors que je m'asseyais au bord de la baignoire pour discuter avec elle.
___Raquel : Séléna chérie. Tu nous as fait très peur. Elle m'a grondée.
___Moi : Désolé, j'ai eu un problème de réseau puis ma batterie était à plat. Je croisai les jambes sur l'autre, trouvant cette fausse excuse pour confirmer ma soudaine disparition.
___Raquel : as-tu parlé à Lorenzo ?
___Moi : Non. Tout allait bien ?
___Raquel : Bien sûr que non. Elle a répondue tristement.
___Moi : parle-moi chérie.
___Raquel : Tout est parti en fumée Séléna, le salon a été complètement détruit dans cet incendie qui a fait de gros dégâts. Elle m'a expliqué.
___Moi : tu veux dire le salon ? Comment cela a-t-il pu arriver ? Je fais semblant de ne pas connaître le chef-d'oeuvre de Luciano.
Je ne veux pas qu'une guerre éclate entre ces deux-là, Luciano et Lorenzo. Je devais le protéger à cause de ses caprices chaotiques qui me brisaient et aussi éviter la vengeance de Lorenzo.
___Raquel : Lorenzo pense que c'est le travail de Kai ? qu'en penses-tu ?
___Moi : Kai n'est pas responsable. J'ai fermé le salon après que nous soyons allés ensemble dans sa villa. Je le défends.
___Raquel : Ouf ! Quel soulagement ? Elle a ri.
___Moi : C'est quoi le rapport de police ?
___Raquel : Il peut y avoir une fuite de gaz.
___Moi : Je me sens mal puisque j'ai été la dernière personne à quitter le salon.
___Raquel : ne t'inquiète pas chérie.
___Moi : Mais....
___Raquel : Arrête Séléna, tout le monde peut faire des erreurs. Qui n’a pas fait de bêtises une fois dans sa vie.
Je me sens tellement mal que son rêve ait été détruit par ma faute. Je ne sais pas comment réparer l'erreur de Luciano qui m'a tellement blessé ainsi que cette jeune femme consciemment.
___Raquel : Quand reviens-tu de Grèce ? Sa voix m'a clairement sorti de mes pensées. Je me suis soupiré.
___Moi : je ne sais pas encore.
___Raquel : Est-ce qu'il t'a bien traité Sel6ena ? Tu peux nous le dire, n'oublie pas que Lorenzo tient beaucoup à toi. Ses paroles me rappellent l'invitation du jeune homme qui n'a pas eu lieu parce que Luciano a décidé autrement. Je suis sûre que les malentendus allaient résoudre entre nous deux.
___Moi : oui. J'ai hoché la tête.
Je me suis assoupie à la fin de cet appel.
"ITALIE : MILAN"
Raquel remarqua la présence de Lorenzo appuyé sur l'encadrement de la porte, les mains dans les poches et la visant littéralement.
___Raquel : C'était Séléna au téléphone.
___Lorenzo : comment va-t-elle ? Il décida d'avancer dans la pièce.
___Raquel : Elle va bien.
___Lorenzo : Elle a dû défendre son mari pour avoir fait exploser le salon de beauté.
___Raquel : Elle m'a assuré qu'il était vraiment avec elle, donc ils sont en Grèce peut-être pour les affaires de Kai.
___Lorenzo : Je n’en doute pas. Quand elle sera de retour ?
___Raquel : Ce week-end. Je n'arrive pas à croire qu'ils se soient réellement mariés.
___Lorenzo : Moi aussi !
La jeune femme rit et regarda attentivement Lorenzo qui avait cette expression tendue et triste.
___Raquel : Elle te rappelle beaucoup Aurora, tu n'as pas pu résister à l'aimer.
___Lorenzo : S'il te plaît, Raquel, elle est la femme de Jason, mon jeune frère. » Déclara-t-il en la regardant.
Elle a commencé à rire sauvagement.
___Raquel : Arrête Lorenzo, ça ne marche pas pour moi, c'est ma belle-soeur, c'est impossible pour nous deux. Je vois comment tu le dévores de désir ?
___Lorenzo : J'avoue que c'est une merveilleuse femme qui laisse à désirer. Il essaie de se défendre contre ses amis.
___Raquel : Tu es un menteur cependant, je t'aime immensément, je vais te dire un secret qui t'aidera dans la course, elle vient de me le dire, elle et Kai ne dépassent jamais le stade d'un baiser.
___Lorenzo : C'est vrai ? Il sourit avec soulagement de l'apprendre.
___Raquel : Oui, ils n'ont jamais couché ensemble. Elle était ivre pendant le bal masqué, Kai lui a avoué la vérité et elle pense que peut-être leur mariage n'existe même pas.
___Lorenzo : Réellement Raquel ?
___Raquel : En conclusion, Kai voulait jouer avec tes nerfs en s'approchant de Séléna pour voir sa réaction.
___Lorenzo : C'est probable.
___Raquel : Que vas-tu faire à présent ?
___Lorenzo : Trouves la vérité !
La joie déborde dans le cœur du jeune homme, il veut à tout prix faire la lumière sur ce fameux mariage.
"GRÈCE : ATHÈNES"
Séléna est sortie de la salle de bain avec cette serviette sur la poitrine pour récupérer son pyjama qu'elle avait oublié de prendre avant sa douche. A sa grande surprise, elle aperçut le jeune homme assis au bord du lit, vêtu d'un short simple et torse nu, tenant son pyjama.
___Séléna : Donne-moi mon pyjama ! Elle est articulé.
___Luciano : Bonsoir, ma chère épouse.
___Séléna : chuipps ! Rends-le-moi Luciano.
___Luciano : Embrasse-moi d'abord !
Elle voulait le prendre, mais il refusa de le lui donner avant qu'elle ne l'embrasse d'abord.
___Luciano : Es-tu en colère pour tout à l'heure ? » demanda-t-il à la jeune femme qui le regardait avec tant de mépris.
Voulant tenter à nouveau de récupérer, il leva le bras pour balancer le pyjama pendant que la jeune femme se dressait sur la pointe des pieds pour l'attraper de force et s'accrocher à son corps.
Le jeune homme a fait tomber Séléna au lit avec lui quand il l'a attrapé par la taille si vite qu'elle n'a pas eu le temps de rétorquer
contre cette envie, il s'est levé pour ouvrir sa serviette sur elle et a dessiné chaque partie de son corps avec ses yeux appétissants. Elle porte que cette culotte sexy en coton qui donnait l'envie.
Le tatouage floral de la jeune fille attire toute sa curiosité sur sa hanche droite. Elle voulut se lever mais s'y opposa catégoriquement, elle resta là, immobile à son autorité, tandis que ses yeux parcouraient le plafonnier de la chambre.
La jeune femme essoufflée, regardant Luciano dans les yeux avec toute l'incompréhension qui la tourmentait au début de sa touchée.
Il jouait prétentieusement son index sur son ventre plat et le reste de son corps complètement nu, et effectuait des mouvements de va-et-vient pour imposer son autre doigt dans cette douce caresse jusqu'au niveau de sa hanche.
Battant toujours les paupières, elle détourna la tête, ne sachant pas que son contact corporel avait un effet sérieux sur elle alors qu'elle essayait de garder les yeux ouverts malgré ses caresses devenant toujours plus incessantes, plus dures à résister. Il pavana lentement sa main sur tout son corps dans le silence qui régnait entres-eux dans cette chambre.
Elle ferme enfin les yeux sous son contact lancinant et fébrile qui le fait rougir pour être honnête avec lui-même malgré le fait qu'elle le déteste tellement, mais il réveille ses anciens désirs que seul Jason peut lui faire ressentir à la première caresse. Elle releva lentement une de ses jambes pour les écarter en obéissant sans aucune hésitation à sa demande dans un seul geste.
Elle tenait fermement la couverture, laissant échapper un frisson lorsqu'il glissa sa main dans le bas de sa culotte. Elle sursauta, frissonnant à cause de la sensation de brûlure qui paralysait son corps dès qu'il enfonçait délicatement son doigt dans sa partie intime humide.
Elle semble prendre plaisir à avaler sa salive constante pour apaiser la passion tentante, le rougissement qui le déchire. Le jeune homme commença à l'embrasser sur l'épaule, il pencha la tête vers Séléna, lui prit les lèvres à une sorte de voracité, et elle répondit à ses délicieux baisers.
Il descendit jusqu'à son cou, il commença à lui manger le cou et à manipuler ses beaux seins à sa guise. Ses yeux sont fermés et elle finit par gémir bruyamment pour libérer le plaisir qu'il lui a enfin apporté.
Il releva le menton pour poser ses lèvres sur les siennes, ils effleurent lentement leurs visages et continuèrent à s'embrasser voluptueusement ce qui attirait le plus la jeune femme.
___Luciano : C'est ça que tu aimes, ma chère femme ? Murmura-t-il contre ses lèvres lors de leur baiser passionné.
___Séléna : N'arrête pas Luciano ! Elle fournit avec douceur au jeune homme à qui elle sait livrer avec sa grâce.
___Luciano : Ce n'est pas la réponse que j'avais demandée Séléna. Il ouvrit brutalement le volet pour regarder la jeune femme qui semblait très intéressée par leur intimité.
___Séléna : Fais-moi vivre plus que mon imagination Luciano. » Avoua-t-elle passant ses mains sur son visage.
Il sourit après cette déclaration lorsqu'il lui déposa un baiser sur le nez et se releva rapidement de la jeune femme qui ne comprit pas pourquoi il s'était arrêté quand elle pensait qu'il allait l'emmener vers un autre stade que celui des baisers et des caresses.
Elle est peut-être allée trop loin dans cette réponse sortie de sa bouche, lui-même a été surpris par ce qu'elle a dit. Elle ne voulait pas paraître aussi faible devant lui, elle avait profondément honte.
___Luciano : Nous devrions y rester pour la soirée. Sois patiente, tu devrais souffrir pour que je te fasse l'amour correctement car si je te touche, tu seras à moi éternellement. Il a adressé à la jeune femme qui était perplexe face à sa déclaration.
Il lui donna un profond baiser sur la bouche, puis une seconde et une autre avant de se relever sur elle.
Le jeune homme sauta du lit et prit son téléphone qui était placé dans le miroir de la commode qui donnait sur le lit.
___Luciano : Essaie de ne pas dormir avant mon arrivée ! Il a conseillé à la jeune femme qui était coincée dans ce lit si vaste pour quasiment reprendre ses esprits, et a finalement posé ses deux mains sur son visage après avoir refermé la serviette de manière honteuse.
Elle fut soulagé lorsque la porte claqua derrière lui.
" POINT DE VUE DE LORENZO "
" ITALIE : MILAN "
" 10 H 57 "
J'ai enroulé la fourchette dans ma pâte pour la mettre dans ma bouche, mon téléphone s'est mis à sonner, c'est un message de notification que j'ai reçu.
J'ai pris mon téléphone pour consulter ce message, je suis allé sur WhatsApp et j'ai vu le numéro de Kai même si nous ne sommes pas amis mais nous restons en contact malgré tout, nous vivons dans le même monde. Et il est obligatoire d’avoir ce genre de contact pour gérer seul certains dossiers directement des fois.
J'ai tapé sur mon écran pour ouvrir son message. Je regarde la liste photos et vidéos. J'ai téléchargé une de ses vidéos où je les entendais leur gémissements où ils faisaient l'amour passionnément, mais il n'y avait pas d'image. Le cri gémissement de Séléna semblaient vraiment apprécier leur séjour à Athènes a brisé mes tympans.
J'ai poussé ma chaise pour briser mon téléphone sur le sol dans une sorte de frustration alors que je mettais mes mains sur mon visage.
___Maximo : Ça va Lorenzo ? Il est apparu soudainement.
___Moi : Hors de mon existence. J'ai crié fort.
___Maximo : Je tiens à vous informer que Luciano et Séléna ne sont pas mariés. Cet acte de mariage est faux. Il me l'a dit.
___Moi : Quel ordure ? J'ai balancé.
___Maximo : Il a sûrement un plan machiavélique derrière la tête pour commettre un acte aussi malsain. N'oubliez pas que Séléna est avec lui en Grèce.
___Moi : Tu seras le perdant cette fois, Luciano Santarossa Pallavicini, si je ne te détruirai pas, c'est que je ne suis plus Lorenzo Di Bianchi. Vous vouliez jouer, et bien nous jouerons à votre façon. J'ai répété ce sourire méchant.
© Auteure : Les Chroniques d'une Haïtienne

Chapitre 2.6
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