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TOME II : Le Choix d'un Cœur Brisé.
CHAPITRE 3.4
UN COUP DE FIL À L'ORDINAIRE !
"POINT DE VUE DE L'AUTEUR"
Le jeune homme se précipite pour fixer l'écran de son téléphone lorsque la sonnerie retentit pour voir qui s'était sur la table basse.
Il a attrapé le téléphone, a décroché l'appel vidéo et a vu Séléna, qui était en sous-vêtements, en train de mettre un pantalon de pyjama. Elle a rassemblé ses cheveux en une tresse et a boutonné le haut de son pyjama.
Il s'adossa au fauteuil au bord de cette piscine. Il tenait le téléphone de la main droite et interrogeait la jeune femme.
____Es-tu entré a l'hôtel ?
____Non, Mateo m'a demandé de rester chez lui pour la nuit.
____Hmmmm
____Luciano, c'est mon père.
____Parfois, j'ai l'impression d'oublier cette partie.
____Tu n’as aucun intérêt à être aussi jaloux. Tu es le choix de mon cœur, mon amour.
____As-tu parlé à Matéo ? Bébé, je n'ai pas d'autres solutions que de répliquer à ton père, s'il m'attaque ? Je dois me défendre face à lui.
Il le lui a articulé.
___Non, je m'oppose Luciano.
___Séléna....Il répéta à la jeune femme.
Elle attrapa son téléphone et concentra son énergie sur le jeune homme.
___Bébé, je n'accepterais jamais que tu fasses du mal à mon père. Elle adoucit sa voix dérangeante.
___Alors, il peut me traquer comme il veut ?. Il s'est soudainement mis en colère.
____Non, je n'ai jamais dit ça, papasito.
____Est-ce la meilleure décision bébé ?
____À moins que tu acceptes toujours de quitter le pays avec moi.
____Laisse-moi en parler avec Matéo, mon amour.
____Séléna, ne me dis pas que tu as changé d'avis ?
_____Je veux trouver une meilleure solution pour nous deux. Matéo te sortira de cette affaire, mon amour. Crois-moi au lieu s'enfuir.
_____Je ne fais confiance à personne Séléna.
_____Tu m'inclus aussi Luciano ?
_____Tu sais que c'est faux, ma douce.
_____Qu'as-tu dit alors ?
_____Stop Séléna.
_____Excusez-moi? Luciano, qu'est-ce que je représente pour toi ? Veux-tu m'épouser à l'avenir ?
____Séléna, je ne veux pas me disputer avec toi. Il se met à hurler sur elle.
____OH! Monsieur est en colère juste parce que je t'ai demandé d'officialiser notre relation devant mes parents. M'aimes-tu vraiment ? J'ai l'impression que tu es avec moi seulement pour le sexe.
La jeune femme entendit deux bips à l’autre bout du fil après avoir fini de dire cela. Elle retira le téléphone de son oreille pour vérifier s'il était vrai que Luciano lui avait raccroché au nez sans même s'excuser.
Elle a continué à essayer de le rappeler, mais le téléphone continuait à sonner sans réponse. Elle a jeté son téléphone sur le lit en criant de frustration.
Elle allait et venait dans la pièce paniquée par le changement brusque du jeune homme qui avait envie de s'enfuir plutôt que de rester ici, pour montrer à tous la force de leur couple. Elle se résigna au moment présent, elle alla se faufiler dans le lit sous les draps, cherchant un sommeil parfait pour tout remettre au lendemain. Elle espérait que le jeune homme se calmerait et serait capable de discuter avec des esprits bien disposés.
"RÉSIDENCE D'ORSINI"
Marina était apparue dans la chambre, elle s'était assise sur le lit, son mari était derrière elle et lui massait le cou.
____Tu as confirmé que cet homme est vraiment Luciano ? Demande son mari.
____Elle ne me l'a jamais caché. Elle répondit et tourna son visage pour regarder son mari.
____Tu as l'air inquiète, mon amour.
____J'ai peur que ma fille ne puisse pas se remettre de cette séparation, elle est tellement amoureuse de Luciano. Je l'ai vu à travers ses yeux Mauro et lui aussi. J'ai vu une scène de leur amour sur ce parking tout à l'heure, j'ai tout de suite eu ce flashback de nous deux lors de cette soirée sur le parking du campus. Nous étions si jeunes mon mari.
Elle rit en se souvenant de leur scénario.
____Le jour où j'ai su que tu étais l'élu de mon cœur et que j'allais t'épouser dès que j'aurais mon diplôme. Il lui chuchota à l'oreille.
_____l'élu de ton cœur, Mauro ?
____Tu as refusé de coucher avec moi.
____Était-ce un piège ? Elle le regarda avec ce sourire radieux.
____Non, mais tu as été la première fille avec qui je suis sorti sur le campus et qui m'a remis à ma place quand je lui ai demandé de me suivre dans mon dortoir.
_____Ahhhhhhh ! J'ai été poli malgré ma gifle. Elle ricana.
_____Avec l'aimable permission de Marina ? Il a répété.
_____Ouais. Elle précise.
Il commence à la chatouiller. Elle rit et se jeta sur la poitrine de son mari qui était venu l'entourer dans ses bras. Elle posa sa tête sur son cou, ils se souvinrent de leur passé, des mauvaises impasses de leur mariage, pourtant ils avaient tout surmonté grâce à leur amour.
La dame avait le menton posé sur la poitrine de son mari, elle le regardait affectueusement, elle tendit la main pour le toucher son beau visage avec son index. Si elle a réalisé qu'un grand secret de la vie, elle lui a été révélé récemment, il n'est jamais trop tard pour revivre le véritable amour malgré la déception qu'elle a eue dans sa jeunesse.
" 07 H 32 "
Marina prit son peignoir et passa ses bras à l'intérieur pour l'enfiler et sortit du lit. Elle se dirige vers le miroir et passe sa main sur son visage qui présente des cernes dus au fait qu'elle n'a pas bien dormi ces derniers jours.
Elle prend le tube d'anti-cernes pour l'appliquer sous ses cernes. Elle a attrapé la brosse à cheveux pour démêler ses cheveux et a suivi des traitements pour sa perte de cheveux qui a beaucoup augmenté ces derniers temps par rapport à toutes les difficultés qu'elle traverse précisément sa maladie. Elle sourit et vit que son mari dormait profondément dans leur lit conjugal.
Chapitre Similaires
Elle se sent bénie que son mari l’ait soutenue dans toutes ses démarches et lui ait fait confiance pour rester en contact avec le père de sa fille. Elle a tout pour être heureuse.
Elle a retrouvée enfin sa petite Séléna, elle était si enchantée par l'amitié entre ses deux filles, cependant tout va mal à présent, ses filles deviennent ennemies jurées. Séléna mène une vie au détriment de sa vie amoureuse, bien sûr elle n'a aucun souci concernant la personne avec qui elle est.
Sa principale préoccupation est que tout se passe bien dans la vie de ses enfants. Elle ne cesse de s'inquiéter du fait que Raquel est si fermée et transparente sur sa vie privée, qu'elle ne sait plus quoi croire ni lui conseiller pour un avenir meilleur pour sa fille cadette, qui a un caractère ferme et imprévisible comme le sien. Leur amitié a pris un sérieux coup à cause de la révélation de son passé, elle tente chaque jour de recoller les morceaux pour revenir comme auparavant.
Elle soupira et quitta la chambre.
Elle est arrivée en bas. Elle tomba sur sa fille qui venait d'entrer, elle fut surprise de voir sa mère lui mettre la main dans le sac.
____Bonjour maman. Elle a dit en entrant dans la cuisine.
_____Jeune fille, reviens ici ! Elle lui a ordonné.
_____J'ai soif, maman ! Elle répond avec un regard sec.
_____Raquel Sandoval Orsini! Marina répète.
Elle se retourne à contrecœur et vient faire face à la dame qui la transperçait d'un regard mêlé et sombre.
_____Où as-tu passé la nuit, jeune fille ? Elle lui demande.
_____Je suis une femme maman. J'ai l'impression que tu as oublié cette partie de ma vie ? Elle s'adresse à lui d'une voix rauque.
_____Tu vis sur mon toit et tu es ma fille. J'ai le droit de savoir où tu as dormi, Raquel.
_____Chez Yaman ! Es-tu satisfaite ? Elle a lancé à la dame.
_____Tu ne m'as pas dit qu'il ne s'intéressait pas à toi, Raquel ? Comment peut-on aller dormir chez lui sans être en couple ? Si tel était le cas, pourquoi n’attendez-vous pas le mariage ? Cet homme te respectera pour tes principes en appliquant ta valeur de femme, ma chérie.
_____Si je me souviens bien, tu as eu Séléna sans être marié et à 20 ans aussi. Tu attendais le mariage, maman ? Cela ne fait même pas un mois que grand-père a découvert ton petit secret de jeunesse, et maintenant tu me fais la leçon ? Elle le réprimande à propos de son passé.
____Raquel....Elle éleva la voix.
____J'ai vu que tu avais oublié d'appliquer ses principes dans ta vie, chère mère, sinon tu n'aurais pas attrapé une telle grossesse. Elle a acclamé à sa maman.
Elle lui donna une grosse gifle sans perdre de temps à suivre ses paroles acerbes. La jeune femme regarda sa mère et serra la mâchoire sous le choc.
____Je t'ai dit tout ça pour ton bien-être Raquel. J'ai payé cher ma naïveté et jamais de ma vie de mère, je voudrais que à l'un de vous vive tout ce j'ai vécu dans le passé à cause de mes erreurs. Elle s'est justifiée.
La jeune femme soupira et vit la tristesse sur le visage de sa mère. Elle voit son amertume et sa douleur lorsqu’elle regarde du côté opposé pour essuyer ses larmes.
____Maman...Elle articula.
____Ça suffit Raquel ! Elle rugit.
____Mais... Elle a insisté.
____Tu me déçois de jour en jour, tu deviens si méchante, même avec ta propre sœur que tu veux qu'elle perde la garde de Zyan. J'espère qu'un jour, tu comprendras ma pénitence de mère ainsi que ma souffrance Raquel, tu m'en veux d'avoir accepté Selena dans nos vies. Mon amour pour toi est le même que pour elle. Je vous aime tous les deux, de la même manière. Elle s'est exprimée auprès de sa fille.
____Je ne vais plus m'interférer dans ta vie comme tu le souhaites, Raquel. Fais ce que tu veux, je m'en lave les mains.
Elle ajouta froidement à la jeune femme.
" LE POINT DE VUE DE RAQUEL "
Je me suis assoupi et j'ai vu tellement de tristesse sur le visage de maman. Je monte dans ma chambre pour prendre un bain et me changer afin de pouvoir me rendre au boulot.
Yaman et moi avons décidé de nous marier très bientôt, après avoir été temporairement couple. Du fait, je n'avais pas dit un mot à ma famille parce que je voulais que notre relation soit sérieuse avant de leur annoncer cette merveilleuse nouvelle. Avec tous les événements survenus précédemment, j'ai dû reporter mon bonheur au profit du bien-être de ma chère sœur, Séléna.
Je porte un jean cargo et un chemisier vert olive. J'ai enfilé ma paire de bottes et j'ai attrapé mon sac pour quitter la pièce. En arrivant dans la salle à manger, je saluai mon père qui m'avait accueilli chaleureusement, et me fit signe de prendre une chaise pour que nous puissions déjeuner en famille.
___Je te trouve magnifique, ma princesse. Me complimente mon père.
____Merci, papa. Je réponds.
____Comment s'appelle cet homme ?
____Qui t'as que c'est un homme ?
___Tu sais que je suis un peu vieux, mon plus grand désir est de te voir marier et avoir beaucoup d'enfants. Il a répondu en me souriant.
____Ton souhait se réalisera bientôt. J'affirme.
___Est-ce que ma princesse va se marier ? Il s'étonne.
____Yaman m'a demandé de l'épouser ? J'ai lâché la bombe.
____Quel Yaman ? Ce type que tu nous as présenté la dernière fois ? Il me l'a répété.
____Ouais. J'ai ri l'expression faciale de mon père.
____Bien sûr que c'est lui, papa.
Il s'est levé pour venir me tirer de la chaise et me soulever. Je ne pouvais pas arrêter de rire du comportement enfantin de papa, il m'a posé par terre, nous riions de contentement.
____Ne me dis pas qu'il t'a mis enceinte ?
____Je ne suis pas enceinte, papa. J'ai confirmé.
____Félicitations ma princesse !
____Merci, papa.
Je suis allée dans ses bras. Je n'en pouvais plus retenir mes larmes quand je voyais que ma mère ne montrait aucune émotion, ni ne disait rien pendant que mon père et moi partagions ce beau moment.
Elle pousse la chaise et quitte la salle à manger.
____Elle me déteste, papa. Ajoutais-je.
____Ta mère t'aime plus que tout, Raquel. Il me réconfortait tout en me répondant.
____Pourquoi n'est-elle pas contente pour moi ? Je lui ai demandé.
____Vous vous êtes disputés ce matin ? Il m'a interrogé.
____Oui, papa. J'ai répondu en toute honnêteté.
____Laisse-lui un peu de temps, ma princesse.
J'ai serré mon père fort dans mes bras, j'ai continué à déplorer le rejet de ma mère qui m'a complètement brisé en morceaux.
" LE POINT DE VUE DE PALOMA "
« OTTAWA : CANADA »
"13:23"
J'étais en train de ranger ma chambre quand mon téléphone a sonné, alors je suis sorti du dressings pour aller le chercher sur la table basse. J'ai souri quand j'ai vu que c'était Luciano qui m'appelait, je l'ai attrapé et l'ai placé sur le support de téléphone en bois sur la commode. Je suis sortie avec le panier de linge sale, j'ai commencé à trier les vêtements de mon mari pour les emmener à la laverie.
____Mme Paloma Santarossa Pallavicini Vianci ! Il me l'a dit en riant.
____J'en suis fière, petit-frère. Je réponds.
____Tu joues bien ton rôle de femme au foyer. Il m'a taquiné.
____J'espère que ta chère Séléna sera une bonne épouse. J'ai répondu à mon frère, il était assis sur cette chaise longue au bord de la piscine que j'ai vu à travers la webcam.
Je n'ai pas pu arrêter de rire quand je me suis rappelé que cette femme ne savait même pas cuisiner quand nous étions au château. Je n'ai jamais arrêté de taquiner mon petit frère à propos de cette histoire.
Je marchais dans tous les sens dans la chambre, faisant tout ce que je faisais en discutant avec mon frère.
____Je veux une femme, pas une servante. Il m'a lancé.
____J'oublie parfois qu'elle ne sait même pas cuisiner.
_____J'embaucherai une cuisinière, ma sœur.
_____Waw....waw...tu es romantique.
_____Elle est mon bébé.
_____Luciano, tu refuses d'écouter la raison.
_____Paloma, je ne partirai pas sans elle.
____tu risques d’être déçu par cette histoire.
____Comment vont ma nièce et mon neveu ? Il a radicalement changé de sujet, ce qui m’a fait rire.
_____Ils vont bien, mon petit frère.
____Je viendrai vous voir bientôt.
_____Quand Luciano ?
_____Je viendrai avec Séléna !
_____ Hummm
_____Tu en dis quoi ?
_____D'acccord Luciano !
Je me sentais bien quand je parlais à mon petit frère. Nous avons discuté pendant environ une heure en visioconférence, il n'arrêtait pas de me faire rire, c'était comme ça à chaque fois qu'il m'appelait. Trois fois par semaine, quant à moi, je lui envoyais des textes chaque matin pour savoir si tout allait bien durant ton séjour à Milan.
Bien que Sandro, m'expliquait les dangers qu'il courait à cause du choix qu'il avait fait, je me sens presque dégoûté par sa façon d’être si têtu dans sa décisionnelle.
Je n'oublierai jamais ce jour de ma vie. J'ai replongé dans de vieux souvenirs survenus quelque temps auparavant qui m'avaient fait voir la vie différemment ainsi que dans la joie d'avoir surmonté ma douleur en découvrant toute la vérité sur la fausse mort de mon petit-frère.
"FLASHBACK"
Cela fait trois mois que j'ai accouché. J'étais assise, les jambes repliées, en train de changer la couche de mon fils et de l'allaiter. Je me sentais vraiment épuisé à la fin de cette matinée.
J'ai mis mon fils dans son berceau. Je sentis une main passer autour de ma taille pour me prendre dans ses bras, je posai ma tête sur son cou.
____Bonsoir mon amour !
____Bonsoir, ma chère !
____Comment s'est passé le voyage ?
Je me suis retourné pour le regarder. Il a pris ma main, a embrassé ma paume, j'ai souri à mon mari que j'ai retrouvé après une semaine.
____Bien ma chérie !
____Quand est-ce que tes parents reviennent nous voir ?
____ Pour les vacances d'été, Paloma.
____Je suis contente que tu sois là ! Tu nous as tellement manqué.
____Ce soir, je veux qu'on quitte nos quatre murs pour sortir en amoureux.
____Je sais que je t'ai abandonné depuis toute cette tragédie. Regardez-moi, même mes cheveux sont en mauvais état.
_____Tu as le temps de faire un relooking car ce soir, je veux le passer uniquement avec ma tendre femme.
____À propos des enfants ?
____Ils resteront avec la nounou.
____A quelle heure est notre dîner, Monsieur Vianci ?
____Fais-toi belle, Madame Vianci ! Je viendrai te chercher à 21h.
____Tu vas ressortir mon amour ?
____Ouais mais sois prête pour ce soir.
____Je serai prêt pour toi, mon cœur.
« 19H 30 »
J'étais dans la voiture de mon mari pour notre dîner. Nous étions très heureux que la naissance et tant de révélations n’aient pas affecté notre mariage, mon mari a entrelacé sa main avec la mienne et son regard était fixé sur la route en conduisant.
Je le fixais secrètement. Je suis contente d’avoir enfin trouvé un homme qui m’aime pour qui je suis. Je pensais que son amour diminuerait avec tout ce qui s'est passé, mais au contraire, il ne m'a jamais parlé de toute ce drame et ne m'a jamais aussi critiqué, même quand nous avons nos petits désaccords.
Nous sommes humains après tout et vivre ensemble n'a jamais été facile, cependant il sait me calmer en appliquant la meilleure base de toute relation qui est la communication. Franchement, parfois je pense qu'il est trop bien pour moi, c'est un mari extraordinaire et un père exemplaire, je n'ai rien à lui reprocher.
Nous sommes arrivés sur la terrasse de ce restaurant que j'ai trouvé superbement accueillant et paisible avec tout ce qui se passait autour de nous.
Il a enlevé mon manteau de velours de mes épaules pour l'accrocher à la chaise et l'a tiré pour que je puisse m'asseoir.
____Merci, bébé.
____Tu es belle, mon amour.
____Tu le trouves Sandro. Je lui ai souri.
____Oui, ma femme.
____Moi aussi, je te trouve belle Soeurette.
Je porte ma main à ma bouche, mes yeux s'écarquillent et mes larmes me viennent quand j'entends sa voix. Je me suis rapidement levé de ma chaise et je me suis retourné lentement.
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J'ai vu Luciano debout là, les mains dans les poches, riant de mon choc. Je me suis approché de lui et je l'ai regardé tout en passant ma main sur son corps.
____Tu es vivant Luciano ! Je disais cela en le regardant sans arrêt et presque en larmes.
____Je l'ai toujours été sœur. Il rétorque.
J'ai tourné mon regard vers mon mari où il était assis, il s'est moqué de moi et a hoché la tête que je ne rêvais pas. Je rougis de joie que mon frère soit bel et bien vivant.
Je m'éloigne de lui et lui prends la main pour aller nous asseoir car j'ai besoin qu'il m'explique tout en détail.
"FIN DU FLASH-BACK"
" UNE SEMAINE APRÈS "
« LE POINT DE VUE DE JASON »
" MILAN : ITALIE "
" 14 H 10 "
J'étais assis dans mon bureau.
J'ai examiné chaque détail des documents devant moi et les ai poussés de l'autre côté pour prendre une pause de cette journée fatidique. J'ai levé les deux pieds et les ai posés sur le bureau et j'ai tendu la main pour passer un appel téléphonique.
J'ai discuté pendant une vingtaine de minutes avec ma nouvelle conquête qui est la nounou de mon fils depuis plusieurs jours. Elle est belle et en très bonne forme, donc elle ne m'aurait pas vu partir vivant chez-moi.
____M. Aguilera. M'articula ma secrétaire.
J'ai fermé les yeux de manière désagréable parce que cette femme m'agaçait à nouveau pour la énième fois ce jour-là. Elle a une raison d'être célibataire à 40 ans parce qu'elle est ennuyeuse au point qu'elle m'a énervé même quand j'ai vu sa foutue tête.
Je retire le téléphone de mon oreille et place ma terrible fixation dessus.
____Quoi Ouria ? J'ai répondu d'un ton sec.
____Maître Cialloni vous demande ?
____De quel avocat parles-tu ?
____Celui de votre ex-femme ?
____Qui t'a dit qu'elle était mon ex-femme ?
____Excusez-moi, Monsieur Aguilera !
J'ai enlevé mes deux quand j'ai vu cet homme sur les marches de la porte de mon bureau pour me lever.
La jeune femme nous a laissé seuls en partant. Cet homme a traversé mon bureau pour venir me rejoindre où j'étais positionnée dans une méfiance absolue. Je n'arrive pas à croire que Séléna veuille me quitter pour de bon, même si j'ai tant essayé de reconquérir son cœur. Je n'accorde aucune importance à cet homme que j'ai trouvé sur son téléphone parce que personne ne m'a dit qu'il n'était pas juste un ami ou qu'elle voulait simplement me rendre jaloux par rapport à cet homme.
____Bonsoir Monsieur Aguilera ! Il parlait sur un ton plaisantant.
____Que voulez-vous de moi? Ma secrétaire m'a informé que vous êtes le représentant de ma femme concernant notre divorce. Je lui ai répondu sans tarder.
____Je suis ici pour autre chose ! Il m'a rétorqué.
____Excusez-moi! Je réponds d'un ton serein.
____Bien sûr, je représente quelqu'un mais ce n'est pas votre femme. Il m'a certifié.
Je me suis rapidement déplacée derrière mon bureau pour lui faire face, voyant qu'il m'agaçait avec son air dédaigneux et impertinent dans chacun de ses mots.
___Vous vous foutez de ma gueule. Je rugis.
____Cette personne veut vous parler ! Il m'affirme.
____Je n'ai rien à lui dire. J'ai répondu fermement. Il a sorti son téléphone de sa mallette et me l'a tendu.
____Elle est en ligne, Monsieur Aguilera ! Il a insisté.
Je lui ai arraché le téléphone portable des mains, je l'ai mis à mon oreille, mais cet homme est allé s'asseoir confortablement sans mon invitation sur mon bureau et a levé ses deux mains pour les mettre, il m'a regardé fixement.
____Qui êtes-vous au téléphone ? Hurlais-je.
____Quel plaisir de vous entendre, inspecteur Jason Aguilera ! Il marmonna d'une voix menaçante au bout du fil.
____Lu...Lu...Luciano. J'ai trébuché sur mes mots de choc et mes yeux se sont écarquillés lorsque j'ai entendu sa voix sonner au téléphone assourdissant.
____Le grand Jason a-t-il peur ? Il se moquait volontairement de ma voix étranglée, pétrifié par cette nouvelle surprenante et difficile à avaler, sachant qu'il est bien et bel en vie.
© Auteure : Les Chroniques d'une Haïtienne
Chapitre 3.5
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