TOME II
CHAPITRE 8
UNE DOUBLE VIE
"POINT DE VUE DE VICTORIA"
Finalement, Christian éloigna Meirya de la jeune femme lorsqu'il remarqua que la situation empirait dans la minute suivante.
Christian n'arrêtait pas de rire en prodiguant les premiers soins à la jeune femme après que j'ai couru chercher la trousse de premiers secours dans notre chambre.
Je lui ai fait signe de s'arrêter, surtout en présence de la jeune femme dont le visage était presque gonflé et défiguré. Il a fini de lui faire un pansement, j'ai aidé Brenda à aller se reposer dans l'une des chambre d'amis que j'avais préparée pour elle et son fils.
Mon mari lui a donné un analgésique qui a apaisé la douleur atroce qu’elle ressentait lors une trentaine de minutes.
Nous étions allés à la cuisine alors je me suis servie un verre de jus pour rafraîchir la gorge desséchée. Meirya a refusé d'ouvrir la porte pour que nous puissions parler correctement. Elle est peut-être encore déçue par Ethan en sachant cette douloureuse histoire.
Hélène vient d'apparaître pour nous parler.
SUITE APRÈS LA PUB | Faites défiler pour continuer
__Elle : On peut parler, ma fille ?
__Moi : bien sûr maman.
__Elle : Excusez-moi d'avoir amené ma nièce sans ta permission. Elle fixa constamment son fils qui est très tendu auprès de sa femme.
__Moi : Le monde est petit. Je ne savais pas que tu avais une nièce qui serait la petite amie d'Ethan. Ce n'est pas vrai mon amour ?
___Lui : C'est la vie bébé. Il s'affirme.
__Elle : C'est la fille unique de ma sœur qui m'a contacté récemment à son arrivée ici à New York.
__Lui : Hélène m'avait déjà parlé.
__Moi : Il fallait que tu m'en parles, bébé.
__Lui : Tu es la maîtresse de cette maison. C'est ton avis qui compte Mme Lee.
__Elle : Eun-won a raison. Elle et Ethan ont eu une discussion choquante, elle n'a nulle part où aller, surtout avec un enfant.
__Moi : Elle peut rester jusqu'à ce que tout se passe bien dans leur relation, mais je dois parler à Carla. Je ne veux pas qu'elle le reprenne, bien au contraire, alors elle est ma meilleure amie.
__Hélène : Merci ma fille.
__Moi : Je vous laisse puisque je dois aller voir si Tristan est déjà réveillé pour lui donner son lait.
___Lui : D'accord Mme Lee.
Elle les laisse seuls. Hélène laissa la jeune femme au loin et la vue d'elle se dirigeant vers le bout du couloir lorsqu'elle pencha la tête pour voir avant de jeter un coup d'œil à son fils.
__Hélène : À cause de toi, je me suis retrouvée dans une sacrée galère. Cette femme s'est présentée ce soir avec l'objectif et la détermination de tout dire à ta femme.
__Christian : C'est du chantage, elle est sous contrat, donc si elle ouvre sa bouche, c'est la fin pour elle.
__Hélène : J'ai convaincu Brenda de ne rien dire sur votre fils à condition qu'ils puissent passer une semaine dans cette maison avec toi.
__Christian : C'est une mauvaise idée.
__Hélène : Il vaut mieux garder l'ennemi près de soi pour avoir le contrôle. Nous ne le laisserons pas s’approcher de Victoria.
__Christian : Il me faudra beaucoup de temps pour convaincre Victoria de me pardonner et d'accepter Christian dans nos vies. Merci, Hélène, de t'être sacrifiée pour me sauver.
__Hélène : Tant que je serai en vie, personne ne te fera de mal.
__Christian : Merci de me l'avoir fait savoir.
"POINT DE VUE DE L'AUTEUR"
La jeune maman retira les couvertures pour remettre les oreillers à leur place, Christian sortit de la salle de bain avec une serviette à la main, séchant ses cheveux.
Après cela, il jeta la serviette sur le canapé face au balcon pour aller s'asseoir au lit.
Victoria alla prendre la serviette pliée et la mit dans le tiroir de l'armoire avant de s'approcher de son mari pour lui parler un peu des événements qui s'étaient déroulés tout à l'heure.
__Victoria : Je suis choquée que Carla ait presque défiguré cette jeune femme pour Ethan.
Elle était assise avec les deux jambes repliées en s'exprimant son humble avis à son mari. Le jeune homme regarda sa femme qui était encore perplexe face aux réactions de sa sœur. Meirya a dit qu'elle n'a pas besoin d'Ethan mais ses actions disent le contraire de ce qui sort de sa bouche.
Il tourna la tête et posa une main sur sa tête pour mieux admirer la jeune femme qui ne comprenait rien à la situation. Il se sentit soulagé par sa ruse consistant à faire porter ses responsabilités sur le dos de son meilleur ami.
Il ne pouvait pas faire autrement. Il ne voulait pas que Victoria parte après avoir appris la vérité ? Il ne savait pas comment lui dire, non plus ? Il était tellement perdu dans ses pensées qu'il n'écouta pas un mot de ce que disait la jeune femme.
__Victoria : Bébé, es-tu là ? Elle lui demandait.
__Christian : Hmmmm. Il se plaint toujours ailleurs.
__Victoria : Pourquoi me regardes-tu autant, bébé ? Elle enfonce sa main dans les cheveux de son mari pour la sortir de ses arrières pensées.
__Christian : J’ai le droit d’être fier de ma femme bien-aimée. Il avoua à sa femme.
Il tira la jeune femme pour l'allonger, grimpa sur elle et commença à l'embrasser partout.
__Victoria : Arrête, bébé. Elle a répondu.
Elle riait à volonté tandis qu'il avait en tête de finir ce qu'il désirait depuis son arrivée.
__Christian : Laisse-toi faire, ma dulcinée. Il grimpa pour saisir ses lèvres avec une telle voracité pour satisfaire son désir.
__Christian : Ton corps me manques tellement. Il articule avant de plonger sa tête dans son cou pour dévorer sa peau avec tant de douceur.
Elle avala sa salive et ne ressentit aucune sensation aux baisers du jeune homme. Elle regardait avec anxiété le plafonnier de leur chambre. Il commença à remonter sa nuisette pour accéder librement à son corps. Son cœur battait à tout rompre, elle n'en pouvait plus.
__Victoria : Je ne peux pas bébé. Elle a lancé avec tant de difficulté par peur de sa réaction.
Il s'arrêta pour lever sa lourde fixation sur la femme en dessous qui tenait ses deux bras.
__Christian : Pourquoi ? Qu'est-ce qui passe Victoria ? Depuis mon arrivée, tu refuses d'avoir des relations sexuelles avec moi.
Elle était sur le point d'ouvrir la bouche. Il s'est levé sur la jeune femme qui voulait s'asseoir pour avoir une bonne communication avec lui.
__Victoria : On peut parler, bébé ?
__Christian : C'est la dernière fois que je te touche et que tu me rejettes. Il répondit d'un ton sec.
Il prit un oreiller pour quitter la pièce, la jeune femme vint se lever pour l'interrompre.
__Victoria : Eun-won, mon amour ! Mais que fais-tu ?
__Christian : J'ai besoin de me reposer car demain je pars pour Séoul.
__Victoria : C'est maintenant, tu me le dis.
__Christian : J'ai eu l'autorisation du FBI tout à l'heure, j'ai décidé d'aller voir mon père.
Sur ce mot, il quitta la pièce, laissant la jeune femme très inquiète quant à l'avenir de son mariage, voyant qu'elle n'a aucun intérêt pour le sexe depuis la naissance de son fils.
« POINT DE VUE CHRISTIAN »
Je m'installai dans une chambre pour passer la nuit avant de me mettre en colère ou de dire quelque chose à ma femme, et que je n'aurais pas dû dire et je commençais sérieusement à perdre patience avec elle.
J'avais la tête ailleurs avec le rejet de Victoria depuis mon arrivée, ce qui m'agaçait tellement que si je ne me contrôlais pas. Je ne voulais pas penser qu'elle voyait un autre homme dans mon dos, malgré ses attitudes qui ne me laissaient pas penser le contraire.
La porte s'ouvre brusquement.
J'ai été choquée de voir Brenda qui est apparue dans ma chambre dans cette petite tenue décolletée.
Elle est venue devant le lit pour se rapprocher de moi et s'étaler. Je sors du lit pour éviter tout contact physique.
__Moi : Certainement, tu es folle. Je murmurai à voix basse.
__Elle : Tu es un salaud et tu as laissé ta sœur me battre pour cet idiot d'Ethan. Tu es un véritable lâche Christian. Elle a suivi mon rythme pour que nos voix ne sortent pas de cette pièce.
__Moi : J'ai d'autres problèmes à surmonter que de parler de ce que tu as toi-même provoqué. Tu n'aurais jamais dû venir ici avec notre fils dans la maison de ma femme.
__Elle : Cette Victoria est trop stupide. Je comprends pourquoi que l'aimes-tu autant ? Tu peux le manipuler comme bon te semble.
__Moi : Pense ce que tu veux, mais Victoria est l'amour de ma vie. Et tu n'arriveras même pas à la cheville. Contrôle ton langage quand tu parles d'elle.
__Elle : Arrête avec tes éloges, Christian. Elle s'est mise en colère.
Je suis allé lui pincer le bras pour le faire sortir de mon lit et aller le pousser hors de ma chambre. Soudain la porte s'est ouverte, mon cœur s'est presque arrêté par cette apparition, heureusement c'était Hélène qui faisait son apparition.
__Hélène : Que fais-tu dans cette pièce, Brenda ? Elle interroge durement la jeune femme.
__Brenda : Christian m'a invité. Elle m'a pointé du doigt avec fierté.
__Hélène : Tu as oublié que Victoria habite aussi dans cette maison. Christian, ru es tellement imprudent en lui faisant venir ici.
__Moi : Je n'ai rien fait. Cette femme ne veut pas me laisser tranquille. Écoute-moi bien, Brenda, mon fils peut rester ici parce que je dirai la vérité à ma femme, concernant elle, je le veux hors de ma vue.
Il quitta la pièce pour aller se promener afin de changer ses idées confuses.
Après le départ de son fils. Hélène tourna cette fixation méprisante vers la jeune femme qui s'apprêtait à partir.
__Hélène : Attends, jeune femme. Elle est venue se placer devant elle.
__Brenda : Je t'écoute, maman.
__Hélène : Tu nous as menacé d'en raconter à Victoria alors je t'ai permis de rester dans la maison pour quelques jours en convainquant ma belle-fille. Cependant, je veux que tu restes à ta place et que tu laisses mon bébé tranquille. Il ne te veut pas.
__Brenda : Quoi ? Je pensais que tu m'acceptais en sachant la vérité.
__Hélène : Ma seule belle-fille est Victoria, que mon fils m'a présentée il y a des années. Oui, je t'ai accepté pour protéger le mariage de mon fils contre des vipères de ton espèce.
___Brenda : maman. Elle balbutia.
__Hélène : Je veux que tu joues au jeu jusqu'à ce week-end et que tu disparaisses ensuite de nos vies. Ne t'inquiètes pas pour mon petit-fils, je prendrai soin de lui.
Elle quitta la pièce, laissant la jeune femme perplexe et en larmes face au mépris de Christian, qui la rejetait pour cette garce de Victoria.
« LE POINT DE VUE DE VICTORIA »
Ma belle-mère nous a servi le petit déjeuner dans notre chambre, mon mari et moi, que j'ai trouvé à côté de moi dans le lit à mon réveil. J'ai été soulagé quand je l'ai vu et il n'était plus têtu comme hier soir. C'était vraiment bien fait. Nous n’avons même pris notre douche ensemble pour recoller les morceaux.
A 9h15, je quitte la maison pour accompagner Christian à l'aéroport avant d'aller à l'hôpital récupérer mes analyses et ensuite aller travailler. J'ai décidé de parler concernant sa réaction à Meirya qui est partie à 6 heures du matin pendant la pause de 13 heures en lui, rendant une petite visite à son bureau.
J'ai discuté de ce nouveau cas avec le médecin légiste et mon collègue lorsque j'étais dans son bureau. J’ai posé mes deux mains sur la table pour observer attentivement les photos de six cadavres lors de notre enquête sur le terrain.
Il nous a expliqué en détail chaque petit détail. Mon téléphone a sonné.
Je me suis excusé en leur faisant signe de continuer la conversation pendant que je répondais à cet appel téléphonique.
J'ai mis le téléphone à mon oreille.
__Moi : Bonsoir, Victoria Harrison Lee est au téléphone !
__Elle : Bonsoir Victoria. Elle répondit d'une voix triste.
__Moi : Lia, que se passe-t-il ? Je lui posais cette question.
___Elle : J'espère ne pas t'avoir dérangé, car la dernière fois tu m'as donné ton numéro au cas où j'aurais besoin de parler à quelqu'un.
__Moi : Tu ne me déranges pas.
__Elle : On pourrait discuter tranquillement autour d'un café ? J'en ai vraiment besoin de me vider la tête. Elle m'a proposé.
__Moi : Ne t'inquiète pas. Tu me diras le jour, l'heure et le lieu de notre rendez-vous ?
__Elle : Si tu n'es pas occupé, tu pourrais passer à la maison cet après-midi.
__Moi : D'accord Lia.
__Elle : Merci Vicky.
Nous avons discuté une dizaine de minutes avant de raccrocher pour aller rejoindre les autres pour la suite de notre analyse sur ces photos qu'il nous faudra déchiffrer en fonction des résultats pour conclure cette affaire.
J'ai quitté le bureau à 15h15 précise.
Je conduisais quand mon téléphone a sonné, j'ai mis mes écouteurs puis j'ai manipulé mon téléphone pour répondre à l'appel de mon mari.
__Moi : Ehhh bébé ! J'ai souri bêtement.
__Lui : Où es-tu, Madame ? Il n'a même pas pris la peine de me saluer.
__Moi : Bonsoir, mon amour. Je suis sur l'autoroute de l'ouest, je prendrai bientôt le pont Fwart pour préciser où j'étais actuellement, si tu avais l'intention de me le demander. J'ai répondu en riant.
__Lui : Bien sûr que j'allais demander, ma dulcinée. Tu rentres à la maison ? Il continue son interrogatoire.
__Moi : J'ai rendez-vous avec quelqu'un.
__Lui : Qui est cette personne ? Homme ou femme. Est-ce que je le connais ? Il pesa ses mots.
__Moi : C'est une femme. Et tu ne connais pas cette personne, bébé. C'est une de mes amies. J'ai essayé de le rassurer.
___Lui : Fais attention à toi ma dulcinée.
__Moi : Ouais bébé. Tu as déjà atterri à Séoul ? J'ai articulée doucereusement à mon homme.
__Lui : Ouais. Cela fait une heure.
__Moi : As-tu vu ton père ?
___Lui : Nous avons un rendez-vous dans une heure. Il m'a répondu.
____Moi : Je t'aime Christian Eun-won Lee. J'affirme. J'ai entendu un sourire sarcastique au bout du fil qui a rayonné tout mon cœur et toute mon âme par cette reponse qui m'a suffit.
Le garde m'a laissé entrer dans la maison de Lee en donnant ma carte d'identité pour une sorte de vérification comme étant l'un des membres de la famille Lee.
Je suis arrivé à l'allée de la maison et j'ai éteint le moteur de ma Mercedes pour sortir de là rapidement avec ma pochette ainsi que la boîte de friandises que j'ai arrêté en chemin pour acheter un cadeau pour la jeune femme et son fils.
J'ai sonné à la porte, à ma grande surprise c'était mon beau-frère qui venait d'ouvrir la porte torse nu et en pantalon pour m'accueillir personnellement.
__Moi : Bonsoir Lee-minho ! J'ai dit en riant de son fils qui était à côté de lui qui était dans un mauvais état.
__Lui : Quelle agréable surprise Vicky ?
__Moi : Je voulais rendre visite à ton fils. J'ai répondu au jeune homme qui me regardait attentivement avec ce sourire chaleureux.
__Lui : Suis-moi ! Il hocha la tête pour me demander de le suivre à l'intérieur.
Je me suis entree et fermé la porte principale derrière moi. Je lui ai poursuivi pour aller au salon et nous nous sommes assis sur le canapé. J'ai posé la boite des friandises sur la table basse, ce qui a excité le petit garçon qui avait les yeux fixés sur les bonbons littéralement.
Il déposa son fils sur le sol qui s'empressa de venir à ma rencontre avec contentement. J'ai ouvert la boîte pour lui donner un des bonbons, il l'a mis dans sa bouche et m'a souri. Je le soulevai pour le faire asseoir sur mes genoux, il s'appuya contre ma poitrine tout en continuant à savourer cette douce friandise.
__Lui : Il est sale. Mon beau-frère s'est levé et a essayé de s'en prendre à moi.
__Moi : Lee-minho, je suis une maman. Ne t'inquiètes pas si mon tailleur est sali ou non, d'ailleurs, il y a de l'eau dans cette maison.
Nous sommes tombés de rire, ce qui a fait rire aussi à ce petit bonhomme. J'ai une grande admiration pour les enfants, les miens sont ma vie. Je ne peux pas voir mon existence sans eux, ils sont les meilleurs cadeaux que je puisse avoir dans ce monde.
__Moi : J'aimerais saluer Lia. Peux-tu l'appeler pour moi, s'il te plaît ?
__Lui : Elle est juste sortie pour acheter des fournitures manquantes. Tu voulais le voir ? Vu ce n'est pas dans ton habitude de venir ici.
__Moi : Nous sommes une famille Lee-minho, je pense que nous devrions nous réunir plus souvent pour retisser ces liens.
__Lui : Une famille ? Mais tu as vu la réaction de mon frère aîné qui me voyait comme un ennemi depuis son arrivée ?
__Moi : Christian est juste méfiant à propos de tout ce qui s'est passé autour de lui. Je t'ai garanti qu'il viendrait te parler lui-même.
___Lui : Tu le défends, Victoria.
__Moi : Normalement, comme c'est mon mari, la façon dont tu le vois n'est pas la même vision que j'avais de lui. Tout le monde peut se battre contre lui tandis que je le défendrai dans l'honneur de notre famille.
__Lui : Que trouves-tu chez un imbécil comme lui ? Il déclara.
J'ai ri de cette question que beaucoup de gens m'ont posée à plusieurs reprises, parfois même mon propre frère. Je répondrai de cette façon à partir d'aujourd'hui.
__Moi : Eun-won est ma vie et ma mélodie. Oui, il n'est pas parfait pour les autres mais pour moi, il l'est.
J'ai baissé ma fixation sur le petit accroché à moi, sa tête sur ma poitrine et les yeux fermés. Il est si brûlant.
___Moi : Est-il malade ? J'ai demandé à mon beau-frère.
__Lui : Il avait de la fièvre hier soir mais elle a baissé ce matin.
J'ai pris la température, il fait chaud. Le jeune homme a commencé à s'inquiéter, tout à coup il a vomi sur moi tout ce qu'il avait mangé pendant la journée.
__Lui : Tu as vu que j'avais raison.
__Moi : Je vais m'occuper mais j'ai besoin d'eau chaude. Il mérite un bon bain.
____Lui : Je vais le préparer.
____Moi : D'abord, emmène-moi dans sa chambre.
____Lui : Allons-y Vicky.
J'ai enlevé ma veste rouge, je suis restée avec mon décolleté et mon pantalon en déambulant dans la chambre pour le calmer.
J'ai fini de le baigner et mon beau-frère m'a donné le biberon qu'il avait préparé pour lui. Je le lui ai donné et l'ai mis au lit. Je me suis assise et l'ai surveillé pendant vingt minutes, il poussait des petits cris dans son sommeil à chaque fois.
J'ai rejoint le jeune homme qui parlait au téléphone tout en tenant ma veste en main pour m'approcher de lui.
Il a raccroché rapidement en me voyant arriver.
___Moi : Il dort Lee-minho. Tout ira bien maintenant.
__Lui : Merci pour tout Vicky.
__Moi : Ce sont les problèmes des parents. Je pose ma main sur son épaule.
___Lui : Totalement vrai. Il rit.
__Moi : C'est mon tour d'aller occuper mes trésors qui ont déjà réclamé ma présence. Je dois m'en aller malheureusement Lia n'est pas encore là.
__Lui : Tu es trop adorable Victoria.
Avant que je puisse répondre, il m'a serré dans ses bras. Mes yeux étaient figés par son contact qui allait et venait dans mon dos, quand il m'a serré dans ses bras complètement par surprise.
Je sentais son souffle et son désir de me tenir encore et encore dans ses bras jusqu'à ce qu'il renifle mon parfum. J'ai l'impression de ressentir tous ses gestes qu'il fait dans l'ombre. Dès que j'allais me libérer de son emprise.
Le bruit du talon de quelqu'un nous sortait de ce moment idyllique qui m'a hanté jusqu'à l'os par l'attitude de mon beau-frère envers moi qui n'est pas clairement claire.
Il a commencé à applaudir, Lee-minho et moi étions pétrifiés par l'arrivée de Christian, nous nous sommes détachés, il nous fixait avec ce regard sombre.
__Christian : Félicitations à vous deux. Il s'est approché de nous pour nous viser.
__Moi : Qu'est-ce que tu dis bébé ? J'interviens.
__Christian : Ferme-la, Victoria. J’ai été stupéfaite par son cri qui a résonné dans toute la maison.
__Lee-minho : Christian, tu parles très mal à Vicky. Il a défendu la jeune femme effrayée par la présence de son frère.
__Christian : Tu l'appelles Vicky ? Son nom n'est plus Victoria plutôt Vicky ? Waw quelle coïncidence ? Il a commencé à rire sarcastiquement de son jeune frère.
Il tourna cette fixation monstrueuse vers la jeune femme qui secouait la tête presque en larmes.
__Christian : Tu m'as menti pour pouvoir venir voir mon propre frère ? Il m'a interrogé sévèrement.
__Moi : Je n'ai pas menti. Et je ne tolérerai pas que tu doutais de mon honnêteté envers toi. Je ne sais pas qui a mis ces idées dégoûtantes dans ta tête, mais je ne veux pas accepter que tu m'humilies à cause de ta foutue jalousie, ce qui n'est pas correct Christian.
J'ai essuyé mes larmes. Il fit un pas de plus, ce qui m'effraya tellement que je commençai à trembler sous ce regard sadique que j'évitais autant que possible.
__Moi : Tu m'as menti, Christian. Tu m'as dit que tu allais à Séoul, alors je t'ai accompagné à l'aéroport pendant que tu étais encore à New York. Tu penses que je mérite ces traitements au point de douter de ma fidélité.
J'ai levé les yeux pour qu'il puisse voir la douleur qu'il m'avait infligée, surtout en présence de son frère.
__Moi : S'il te plaît, mon amour. On peut parler, il ne se passe rien entre ton frère et moi. [J'ai voulu le toucher pour le convaincre, mais il m'a poussé brutalement les deux mains avec ce regard effrayant] Au moins Lee-minho, dis-lui la vérité, ne le laisse pas croire ces absurdités, je t'en prie. J’ai fini par supplier mon beau-frère d’intervenir.
__Lee-minho : Écoute au moins ta femme, Christian. Commente mon beau-frère.
__Christian : Tu es un hypocrite Lee-minho. Tu le voulais, n'est-ce pas vrai ? Très bien, tu l'auras. Il s'est détourné pour fixer correctement son jeune frère.
Il a sorti plusieurs photos de Lee-minho et moi ensemble il y a deux ans dans cette cartable, et j'ai été surpris que nous soyons photographiés en train de discuter au bord de ce lac lors de ce déjeuner que Lia et Lee-minho avaient organisé à ce moment-là.
**** Le jeune homme est venu s'asseoir à côté de moi pour me demander si j'allais bien après deux mois de la naissance de Tristan, nous avons discutés seulement cinq minutes avant que Ricardo ne vienne nous rejoindre. **********
Il a jeté les photos sur moi.
__Christian : Soit tu me donnes une bonne explication, soit on divorce. « Il m'a annoncé d'une voix ferme qui m'a fait trembler devant cette décision inattendue. »
Mon cœur est brisé et mes larmes coulaient à flots sur mon visage cause de cette question frustrante alors que je suis si innocente de ses accusations. Il n'a pas pris un seul instant pour remarquer tous mes sacrifices au fil des années que j'ai endurés pour construire ce mariage en suivant les conseils de la femme de mon frère, mais il a osé douter de mon amour durant une fraction de seconde.
Dans ma vie, je n'ai jamais laissé de place à Lee-minho pour flirter avec moi, sachant que Christian est l'amour de ma vie qui est son frère. J'ai toujours mis des limites à lui et aux autres hommes.
__Lee-minho : tu as l'audace d'accuser ta femme d'infidélité alors que tu as une maîtresse. Dites à Victoria la vérité sur ton infidélité que tu lui caches. Il murmure d’une voix radicale.
__Moi : Tu me trompes Christian ? J'ai crié de rage en le regardant.
__Lee-minho : Dis la vérité à ta femme, mon cher frère. se moquant du jeune homme qui transpire en réponse à la question de sa femme.
__Lee-minho : ne reste pas silencieux, tu es le grand Christian Eun-won Lee qui a toujours assumé en toute sa splendeur. Alors dis-le à ta femme qui est ta maîtresse sinon je me retrouve obligé de tout dire à cette pauvre fille que tu manipules à volonté. Il a persisté dans chaque mot.
Je secouai la tête devant son silence qui en dit long sur mon mari dont je connais bien cette façade de caractère de lui.
© Auteure : Les Chroniques d'une Haïtienne
Chapitre 9
Suivez-Nous sur:
FacebookLes Chroniques d'une Haïtienne
chroniques_haitienne_iam
