Prisonnière d'un Contrat de Mariage | Tome II | Chapitre 14

Prisonnière d'un contrat de Mariage

TOME II

CHAPITRE 14

CETTE GAMINE M'APPARTIENT !

" POINT DE VUE DE L'AUTEUR "

"RESTAURANT, 18 H 10 "


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Le jeune homme est surpris, tout comme Victoria, de se revoir après plusieurs mois alors qu'il s'y attendait le moins depuis leur divorce.

La jeune femme sourit naturellement à son patron et aux autres pour ne pas être perturbée par cette rencontre et lui prouver qu'elle est passée à autre chose et que chacun a parfaitement reconstruit sa vie. Elle est heureuse sans lui et cela ne signifie rien pour elle qu'il se soit remarié avec sa maîtresse.

Le chef du restaurant s'est approché du jeune homme qui était accompagné de ses collègues médecins venus pour une réunion à l'extérieur.

____Excusez-nous, Monsieur Lee. Votre table est réservée à l'extérieur du restaurant car cet espace est réservé à un anniversaire.

____D'accord Chef Martino !

Il se tourna vers la jeune femme qui adressa un sourire radieux au chef du restaurant.

__Joyeux anniversaire Mme Victoria !

__Victoria: Merci !

____Alexander : Nous avons passé une excellente soirée.

___Victoria: Tout est merveilleux.

La jeune femme tourna les talons comme Alexander pour aller rejoindre ses collègues dans le salon VIP pour la suite de la soirée.

Christian sortit à son tour pour suivre ses collègues aussi jusqu'à leur table en terrasse.

« LE POINT DE VUE DE VICTORIA »

J'ai fini d'enlever la crème gâteau qui recouvrait mon visage et mes cheveux et j'ai pris une bonne douche froide pour bien dormir.

J'applique une crème hydratante sur la peau. Mon pyjama contenant un pantalon et un t-shirt et je les laisse tomber dans le lit, mes cheveux à moitié séchés tout en remontant les couvertures pour m'endormir paisiblement.

J'étais sur le point de fermer les yeux lorsque la sonnerie de mon téléphone m'a rapidement réveillé de mon sommeil.

J'ai tendu la main pour le prendre, je l'ai placé sur le haut-parleur et l'ai placé sur les oreillers à côté de mon oreille.

____Ricky : Joyeux anniversaire ma petite sœur ! bientôt, tu auras trente ans, tu as bien vieillie. Il me taquine.

___Moi : tu penses déjà à l'année prochaine, laisse-moi en profiter un peu la fin de ma vingtaine.

____Ricky : Tu n'es plus sur le marché.

J'ai levé les yeux au ciel en entendant cette réponse.

___Moi : Je garde encore toute ma fraîcheur. Repondis-je en riant.

____Ricky : Bien sûr, mais tu seras toujours ma petite sœur.

____Moi : C'est tout à fait vrai. J'ai hâte que les vacances d'été arrivent pour pouvoir rentrer à la maison car tu nous as manqué.

____Ricky : Tu peux rester à New York cette année, je ne veux pas avoir trois bébés à la maison. Non, merci pour cette année.

J'ai éclaté de rire à son commentaire.

__Ricky : Tu ris Vicky. Je suis extrêmement sérieux car quand tu es là, tes enfants deviennent les miens. Laisse-moi tranquille cette année et profites de ma vieillesse.

__Moi : De quelle vieillesse parles-tu ? Hein! Tu n'as pas d'autre choix que de nous soutenir Ricky. J'ai continué dans mon délire.

____Ricky : J'ai hâte de te voir ma petite sœur à la maison.

____Moi : Moi aussi mon frère.

____Ricky: As-tu reçu mon cadeau ?

____Moi :> ouais, tu n'aurais pas besoin d'acheter un téléphone aussi cher pour mon anniversaire, Ricky.

____Ricky : Tu devrais jeter ce que tu utilises maintenant car je n'ai pas pu te joindre pour avoir les nouvelles des enfants. L'écran est cassé depuis un an.

____Moi : Je peux recevoir des appels, c'est ce qui compte, non ?

____Ricky : J'ai déposé le montant mensuel sur ton nouveau compte pour payer le loyer. Si tu veux avoir de l'argent, dis-moi de faire le strict minimum pour te l'envoyer ?

____Moi : Merci beaucoup Ricky.

____Ricky : Ne fais rien de stupide qui pourrait me mettre en colère contre toi.

____Moi : Tu peux être tranquille, mon frère.

____Ricky : Je t'aime Victoria.

____Moi : Moi aussi Ricky.

Je remets le téléphone sur la table pour bien dormir, surtout en l'absence d'enfants, ce qui risque de prolonger mon sommeil jusqu'à 7h45.

"DEUX JOURS APRÈS"

Enfin, mardi est le jour où je peux récupérer mes enfants à l'école vers 15h lorsqu'Ash et Tristan ont fini leurs cours de langue, notamment le coréen que leur père avait demandé à l'école pour qu'ils puissent avoir une bonne base dès la maternelle.

Je suis excité par cet après-midi. Cela fait maintenant deux jours que je prépare tout ce que nous allons passer ensemble sur mon carnet de famille. J'ai essayé de rendre mes enfants heureux en utilisant tout ce que je pouvais pour qu'ils ne manquent de rien depuis que je vis en tant que mère solo.

J'ai préparé une petite visite au Zoo puis il faudra aller au McDonald's, Ash aime vraiment les frites contrairement à son frère qui mange de la nourriture basique.

J'ai gracieusement fermé mon ordinateur et quitté ma chaise pour récupérer mon téléphone et mon sac.

En sortant, j'ai croisé le chemin d'Alexander.

___Lui : Bonsoir Mademoiselle Harrison !

__Moi : Monsieur Molini !

____Lui : Je voudrais t'informer qu'il y a des développements dans l'affaire El Senior. Tu es libre pour une bonne conversation ?

___Moi : Désolé Monsieur Molini. Je dois aller chercher mes enfants dans moins d'une heure. Tu pourrais m'envoyer tous les dossiers par mail, je ferai le point sur toutes les preuves recueillies et demain je les laisserai à ta secrétaire.

___Lui : nous allons procéder de cette façon. Bonne chance, Mademoiselle Harrison.

__Moi : Merci !

Je suis descendu du bus devant l'entrée de l'école, j'avais dix minutes en retard en raison de l'énorme embouteillage que le chauffeur avait rencontré sur la route. J'ai vu tous les enfants jubilant de contentement se diriger vers la sortie pour rejoindre leurs parents au bout.

J'ai levé la tête pour regarder, je n'ai vu Ash ou Tristan nulle part. Je suis très inquiète de ne pas avoir vu les miens.

J'ai tourné mon téléphone pour voir l'heure « 15h10 ».

____Moi : C'est l'heure mais ils ne sont pas là ? J'ai murmuré dans mon cœur d'un ton intrigant.

Vingt minutes plus tard, je me retrouve obligé d’aller parler au gardien. Je me suis approché du garde pour m'informer du moment où il s'apprêtait à fermer la barrière.

____Moi : Excusez-moi ! Je suis Victoria Harrison, la mère d'Ashley et Tristan Lee. Je suis ici depuis environ trente minutes, je ne les ai pas vus sortir.

____Gardien : Peut-être que quelqu'un était déjà venu les chercher quand la cloche a sonné vers 13 heures.

____Moi : C'est moi qui viens toujours les chercher sauf le vendredi.

____Gardien : Je pourrais t'emmener voir la directrice ?

___Moi : Vous rendez un grand service.

____Gardien : suivez-moi, Madame.

____Moi :Merci.

J'ai suivi le garde qui m'a conduit au bureau principal du directrice qui m'a accueilli chaleureusement en se levant de son fauteuil.

Je me tiens face à la dame.

____Moi : Bonsoir Mme Alison

____Quel plaisir de vous revoir Mme Harrison ?

___Moi : Moi aussi Mme Alison.

___Tout va bien Mme Harrison ?

____Moi : c'est à cause d'Ashley et Tristan que je n'ai pas vu depuis mon arrivée, je suis très inquiète. Est-ce que mes bébés sont bien ?

____Mme Harrison, en fait Ashley Ha-Eun Lee et Tristan Eun-won Lee étaient à l'école aujourd'hui, cependant, leur père est venu chercher les quatre enfants, il y a deux heures plutôt que prévu sur le calendrier scolaire. Leur professeur de langue est en vacances.

Mon cœur est ravivé par cette réponse.

J'ai été étonnée car le chauffeur ne m'a pas prévenu du changement, c'était peut-être l'ordre de son patron. Ce n'est pas sérieux cette réaction.

____Merci beaucoup Mme Alison.

____C'était un plaisir, Mme Harrison.

J'ai délibérément marché sur le trottoir pour me rendre à l'arrêt de bus, me rappelant les événements de dernière minute dont il aurait dû m'avertir par l'intermédiaire de son chauffeur ou de son avocat, puisqu'ils étaient nod intermédiaires entre lui et moi pendant presque deux ans de notre divorce.

Il sait plus que moi qu’il a violé une des règles de ce contrat en gardant les enfants chez lui. S'il l'a fait pour m'atteindre, il ne me trouvera pas parce que je n'ai plus l'énergie de le combattre.

« POINT DE VUE CHRISTIAN »

Les gardes ouvrent les portes de ma Bugatti pour que les enfants puissent descendre, ils courent vers l'entrée de la maison.

Le chauffeur s'est approché de moi alors que j'étais mis un pied par terre pour m'annoncer.

___Lui : Mme Harrison m'a appelé ?

___Moi : Qu'est-ce qu'elle voulait ?

__Lui : Pour savoir à quelle heure les enfants seront chez elle ce soir ?

__Moi : D'accord.

J'étais sur le point de partir quand il m'interrompit avec cette réponse qui m'agaça.

___Lui : Je lui dis quoi, patron ?

___Moi : La terre est ronde et le ciel est bleu parce que mes enfants n'iront nulle part. Ce que tu lui réponds ne me concerne pas du tout. J'ai répondu calmement pour ne pas me contrarier par son interrogation.

Le jeune homme soupira en regardant l'écran de son téléphone et remarqua un troisième appel de la jeune femme pour connaître la réponse de son ex-mari.

Je suis entrée dans le salon où Brenda est venue me saluer et m'embrasser sur la bouche avec notre fils dans ses bras.

__Elle : Tu es arrivé tôt aujourd'hui, mon amour ?

__Moi : Je devais aller chercher les enfants.

__Lui : Es-tu de service ce soir ?

__Moi : Tu ne me poses pas de question.

__Elle : Chéri, tu n'as pas besoin d'être si dure. Je t'ai juste demandé parce que je voulais qu'on sorte en amoureux ce soir.

__Moi : Je n'aime pas quand les gens me posent des questions.

J'ai pris la direction de la bibliothèque. Elle m'a poursuivi, je me suis laissé tomber sur le canapé-lit pour me reposer de cette horrible journée.

__Elle : Au moins je peux savoir pourquoi tu as ramené Ashley et Tristan ici ? Qu'a dit Victoria ? Est-elle au moins au courant de cette décision ?

__Moi : Qui a demandé à mentionner son nom ou à donner son avis quand il s'agit de mes enfants ? Tu sais que je déteste quand tu me poses une question sur l’une de mes actions. Ce sont mes enfants, cette maison est leur maison et leur place est ici. J'ai répondu sèchement à la jeune femme qui était si tendue.

__Elle : Tu as raison, bébé.

__Moi : hors de ma vue.

__Elle : Repose-toi, mon amour.

___Moi : Ne me dérange plus, Brenda.

Le jeune homme posa un cousin sur son visage pour dormir un peu, quant à Brenda qui souriait en sortant de la bibliothèque, à chaque fois elle pensait que Christian et lui étaient mariés depuis presque deux ans.

"LE POINT DE VUE DE CARLA"

Victoria m'a appelé désespérément et a été contrariée de ne trouver aucune réponse du chauffeur pendant plus de deux heures qui n'a pas répondu à ses appels manqués.

Je fis mon apparition dans la salle de jeux, où jouaient tous les enfants, ainsi que mon frère qui était assis en tailleur, une tablette à la main.

__Moi : Christian, on peut parler ?

Mon frère m'a complètement ignoré et a continué à manipuler cet appareil avec ses doigts.

__Moi : Tu m'écoutes Christian ?

Il rit cyniquement de ma phrase.

Je lui ai arraché la tablette pour qu'il puisse m'écouter attentivement, vu qu'il ne m'a pas laissé le choix.

___Moi : Comment peux-tu être sans cœur ?

___Lui : Je ne veux pas tolérer la façon dont tu me parles, Meirya ? Il m'a prévenu en levant la tête d'un ton menaçant.

__Moi : Je te parle comme je le voulais. Qu'as-tu à la place du cœur Christian ? On te reconnaît presque ?

Il est resté silencieux suite à mon argumentation qui le fustigeait. Il m'a montré un air plein de fierté dans ses actions pleinement réfléchies.

___Moi : Tu n'as même pas pensé à prévenir Victoria du retour d'Ash et Tristan à la maison. Elle souffre beaucoup de leur absences.

Il leva les yeux au ciel à la suggestion de sa petite sœur, ce qui finit par le faire sourire.

__Lui : En quoi sa souffrance me concerne ?

___Moi : Tu as violé l'une des règles du contrat, Christian ?

___Lui : Et alors ? C'est mon contrat, j'en ai le droit, non ?

___Moi : Tu es si fier de tes actes malsains ?

___Lui : Ouais. Il répondit calmement, ce qui agaça tellement la jeune femme avec son caractère sadique et possessif qu'elle ne put plus le supporter.

Je me suis senti terriblement mal pour Victoria qui souffrait énormément de cette absence soudaine de ses enfants sachant que Christian ne comptait que les jours pour demander au tribunal la garde exclusive.

J'ai écouté sa note vocale, elle était brisée par cette tristesse apparente dont je ne pouvais pas empêcher d'aller confronter mon frere de ses conneries juste pour l'embêter.

Je me retourne pour partir car franchement, il m'agace et je préfère mettre fin à cette discussion pour préserver ma santé mentale car c'est exaspérant. Il m'a sévèrement retenu dans ses paroles.

___Lui : C'est juste un avertissement pour sa prochaine bêtise. J'ai l'impression qu'elle en a fait beaucoup ces derniers temps et je dois la remettre sur la bonne voie. Elle se déraille à cause de tes conseils, chère petite sœur.

____Moi : tu es pervers narcissique Christian. Tu t'es remarié une semaine de votre divorce, maintenant tu reproches à cette jeune femme de profiter à outrance de son anniversaire. J'ai rugi de rage.

__Lui : Je ne sais pas de quoi tu parles ? Oui, je suis un pervers narcissique, mais ce n'est pas maintenant, tu le sais et ton amie non plus, donc j'en suis très fier.

__Moi : Je veux que tu laisses cette jeune femme tranquille. J'ai articulé.

___Lui : Non ! Je suis désolé, tu ne peux pas le sauver, traîtresse. Il a répondu.

__Moi : Tu es un psychopathe.

__Lui : Tu peux lui dire que les enfants seront chez lui à 18h mais aussi lui dire de profiter pleinement. Tout peut se retourner contre lui, à tout moment, ça dépend juste de mon humeur.

___Moi : tu es une cause perdue.

J’ai levé les deux mains d’un air désolé et j’ai quitté la pièce. Il était 18h15 lorsque j'ai sonné à la porte de la jeune femme avec Ash et Tristan et leurs bagages.

Victoria a fondu en larmes en prenant ses deux enfants dans ses bras afin de ressentir leur présence car elle paniquait à l'idée de ne plus jamais les revoir.

__Moi : Ne pleure pas Vicky. Ils sont là à présent.

__Elle : Tu as raison. Elle essuya ses larmes et rit.

Elle allait chercher les petits cadeaux qu'elle avait achetés avec l'argent de son frère. Elle s'assoit sur le tapis du salon pour les aider à ouvrir leurs nouveaux jouets, ils sautent joyeusement dans les bras de leur mère et la remercient par des bisous.

J'étais contente de voir ma meilleure amie très heureuse, mais j'ai très peur de devoir convaincre Christian la prochaine fois, vu il me considère aussi comme son ennemi pour avoir soutenir Victoria depuis leur divorce.

Elle tourna les talons pour faire face au juge afin de conclure sur cette défense.

__Victoria : Le FBI a fait le travail aussi bien que notre équipe. A mon humble avis, El Senior ne montrera pas son visage pour le moment car il se fiche peut-être de nous.

Les noms de ses deux hommes doivent être blanchis, d'autant plus qu'il avait une taupe qui était Raphaël qui modifiait les documents et les preuves pour nous inciter à nous tromper afin que la vérité ne soit pas dévoilée.

Je vous demande monsieur le juge qu’Ethan Kim et Christian Eun-won Lee soient déclarés innocents et que toutes les accusations portées contre eux il y a trois ans soient désormais abandonnées. Merci, votre honneur.

Meirya et Alexander applaudissent la performance spectaculaire de la jeune femme qui a surpris la famille Lee, notamment. Toute la salle applaudit également et se lève devant la jeune femme qui baisse la tête et remercie tout le monde.

Brenda a refusé de se lever et de taper des mains pour féliciter la jeune femme. Elle restait assise dans son fauteuil et méprisait cette dernière.

Alors que Victoria s'asseyait, elle vit un morceau de papier sur son ordinateur et le déplia pour voir ce qu'il contenait.

"Félicitations Mademoiselle Harrison, vous avez un cœur pur et honnête pour établir la vérité sur cette affaire. "Je suis fier de travailler avec vous, les gens comme vous sont rares dans ce monde" a écrit A.M.

Elle porta sa main à sa bouche et sourit à son patron en murmurant lentement : « Merci. » Alexander secoua la tête en direction de la jeune femme et lui fit signe qu'il avait laissé un message sur son téléphone.

Elle grimaça fièrement en prenant son téléphone pour lire le message du jeune homme qui la taquinait.

Lui :« Ne sois pas timide la prochaine fois, tu me dois un dîner. »

__Moi : Tu le mérites. J'ai manipulé mon téléphone pour lui donner une réponse en une seconde.

Nous partageons un sourire simple.

"POINT DE VUE DE CHRISTIAN"

J'ai parfaitement suivi les scènes entre cet homme et Victoria qui me glaçait le sang. Quant à Brenda, qui est tellement jalouse de la façon dont son mari regardait Victoria avec intensité et ouvertement. Il n'a pas prêté attention à lui-même une seule seconde.

__Brenda : Cette garce veut me voler mon homme. Elle rugit intérieurement.

Victoria flirte publiquement avec ce type, sachant que je suis constamment dans cette pièce et qu'elle ne se soucie pas de ce que les autres pensent et moi non plus.

J'ai tourné la tête avec un air de dégoût d'avoir épousé un jour cette femme libertine, qui n'a aucun respect pour tout ce que nous avons vécu et aussi pour nos enfants. Elle est prête à recommencer une nouvelle relation en seulement presque deux ans de divorce.

J’ai serré les poings et serré les dents en attendant que cette audience se termine une fois pour toutes. Je vais le confronter directement en l'avertissant des dangers qui pèsent sur sa tête s'il désire un autre homme dans sa vie.

La seule chance qui lui reste est qu'elle soit la mère de mes enfants, pour eux je suis obligé d'être doux avec cette femme qui ne le mérite pas.

Nous avons atteint la dernière phase de cette audience. Nous nous levons pour entendre la décision finale du juge.

____Je considère au nom de la loi comme le verdict final de la défense dans cette affaire, par conséquent le Dr Christian Eun-won Lee et le Dr Ethan Kim sont déclarés innocents. Je tiens à féliciter tous ceux qui ont rendu cette affaire possible. Merci à vous tous.

J’étais rejoué lorsque le juge a frappé de son marteau pour déclarer mon innocence.

____Ethan : Nous sommes enfin libres, mec. M'ajouta Ethan.

___Christian : Nous sommes innocents. Hurlais-je de contentement.

Nous nous tenons dans les bras car nous avons dû traverser cette longue et rude bataille ensemble sans baisser les bras et sans nous accabler un instant pendant cette épreuve difficile.

Mes parents viennent me serrer fort dans leurs bras, tout comme Brenda. Elle m'a embrassé sur la bouche. La jeune femme me tenait par la taille et ma fixation se posait sur Victoria qui ramassait ses affaires et quittait sa chaise, suivant ses collègues.

Je suis sorti pour donner une conférence de presse aux journalistes qui m'ont posé une multitude de questions sur le procès. Les flashs ont aveuglé mes yeux, j'ai levé la main pour voir le dos de Victoria alors qu'elle s'éloignait du grand public et se dirigeait vers la sortie du palais de justice.

Brenda est venue poser sa main sur mon bras pour attirer mon attention sur les journalistes qui me posaient des questions.

J'ai gracieusement retiré sa main de mon bras pour que les autres ne remarquent pas mon geste et j'ai gardé mon air serein.

__Moi : Qu'est-ce que vous disiez ? J'ai demandé au journaliste.

__Lui : Est-ce que tu t'es vraiment remariée ?

__Moi : Excusez-moi !

Je courus rapidement pour prendre également la direction de la sortie, laissant tout le monde perplexe devant mes actions irrespectueuses et désastreuses, mais je devais le faire maintenant.

Tout le monde était là pour voir, le célèbre généraliste Christian Eun-won Lee donnait une conférence alors qu'elle n'osait pas venir m'admirer. Qui pensait être cette fille ?

En arrivant au parking. J'allais me diriger vers lui, cet homme m'a rapidement dépassé en battant les mains dans une sorte d'applaudissements.

___Alexander : Tout le monde parle de toi, Mme Harrison. Il baissa la tête pour saluer la jeune femme qui ne put s'empêcher de lui sourire.

___Victoria : Cela n'avait rien de personnel à voir avec ça. J'ai seulement fait le travail pour lequel j'étais payé. Elle a répondu.

Elle rit à chaque seconde aux blagues débiles de cet idiot que je ne trouve pas qui n'a aucun sens et ne dit que des bêtises. Il pense avoir le sens de l'humour, mais en réalité, il se ridiculise.

___Moi : Elle ne peut pas être heureuse si je ne suis pas l'auteur de son contentement. Je crois que je veux commettre mon premier crime en éliminant cet idiot.

J'ai commencé à réfléchir à mon plan parfait pour qu'il s'éloigne de ma femme, mort ou vivant, ce ne sont pas mes affaires.

__Moi : Peu importe, ce type mourra parce que je ne laisserai aucun autre homme toucher la fille que j'ai créée et investir en elle pour devenir cette célèbre procureure.

Je marmonnai les dents serrées, continuant à suivre leur scène.

© Auteure : Les Chroniques d'une Haïtienne


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Chapitre 15

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À propos de l'auteur(e)

Randy
Randy is a Blogger, Webmaster and he's interested to science computing.
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