REMARIAGE D'UNE VEUVE À LA MAFIA - Chapitre 2.3

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CHAPITRE 2.3

J'AI LE DROIT, C'EST MA FEMME !

"POINT DE VUE DE L'AUTEUR"

"RÉSIDENCE DI BIANCHI"

Lorenzo lâcha le bras de la jeune femme alors qu'ils arrivaient à l'entrée de la villa, il y avait la Mercedes Benz de la jeune femme et son garde du corps également.

___Lorenzo : Que fais-tu chez moi sans être invité Paloma ?

___Paloma : Je voudrais t'en parler Lorenzo.

___Lorenzo : Est-il nécessaire de venir chez moi ? On dirait que la technologie n’existe pas pour toi ?

___Paloma : Je voulais te voir Lorenzo.

___Lorenzo : Pourquoi ? Que me vaut cette cordiale visite à une heure aussi tardive ma chère Paloma ?

___Paloma : Je viens d'annoncer personnellement que je vais bientôt me marier. affirme-t-elle fièrement.

___Lorenzo :

Félicitations ! Il s'est lâché.

___Paloma : Vraiment ! Répond-t-elle sèchement.

___Lorenzo : Tu vas m'inviter, n'est-ce pas ? Il le taquine.

Elle leva la main pour lui donner une grosse gifle, il retint rapidement sa main pour la relâcher doucement.

___Lorenzo : Tu es folle ? Ne t'inquiètes pas, je ne frappe pas les gonzesses.

___Paloma : Oui, je suis folle par ta faute imbécil ! Elle rugit impulsivement.

___Lorenzo : Je ne crois pas. Il ricane.

___Paloma : Tu es un connard Lorenzo Di Bianchi ? Elle était exaspérée par la réponse du jeune homme.

___Lorenzo : Que veux-tu que je t'ai dit au juste ? Au contraire, je suis content pour toi.Il posa cette main sur sa hanche pour l'interroger sur cette réaction incomprise.

___Paloma : Tu vas le regretter Lorenzo. Elle pointa son doigt vers son visage.

___Lorenzo : Je veux que tu le ramènes chez elle. Il commande au garde du corps de cette dernière.

Le garde du corps s'est approché de la jeune femme, elle n'a pas voulu répondre à la demande de monter dans la voiture. Finalement, elle lui obéit de quitter les lieux en raison de la disparition du jeune homme dans l'entrée dans les minutes qui suivent.

"AU CHÂTEAU S.PALLAVICINI"

La jeune femme posa la clé sur la table de nuit, elle pleurait amèrement en arrivant dans la chambre respective, elle fut brisée par l'indifférence de Lorenzo.

Elle s'est sentie humiliée et méprisée par ses propos, elle a attendu si longtemps que cette rencontre amène un changement radical dans leur relation, elle a même dépassé son estime d'elle-même pour faire le premier pas et la ramener à la villa.

Elle voulait lui parler sérieusement mais il était si froid et cruel à la fois dans ces actes atroces et horribles. Elle voulait tester pour voir à quel point il tenait à elle.

Elle essuya les larmes qui coulaient sur ses joues violettes en se souvenant de l'apparition de cette jeune femme qui était en pyjama.

___Paloma : Tu n'aurais pas d'autre choix que de m'épouser Lorenzo Di Bianchi malgré l'interdiction de mon frère. Je t'aime et je veux me battre pour cet amour. Murmura-t-elle d'un ton ferme et déterminé.

" POINT DE VUE DE SÉLÉNA "

En arrivant dans la chambre, je montai et m'assis, je pris un oreiller et le posai doucement sur mes genoux dans ce regard plein de confusion totale.

Je mets ma tête dans la tête du lit et mes pensées me viennent comme un véritable flash-back du passé.

"FLASHBACK TROIS MOIS PLUTÔT "

Raquel et moi avons quitté le restaurant pour traverser la rue pour regagner la voiture de l'autre côté de la rue.

___Raquel : Je veux juste dormir, Séléna. Elle s'est plainte.

___Moi : tu as trop mangé. J'ai répondue en s'ouvrant la porte de la BMW.

___Raquel : tu conduiras ? Je ne peux rien faire. Elle m'a tendue la clé pendant qu'elle tenait l'autre côté.

___Moi : ça ne me dérange pas.

___Raquel : Je vais bien dormir. Elle sauta de joie.

__Moi : Ok, Mme Paresseuse. J'ai ri de sa mine affreuse.

___Raquel : Tu peux tout dire Mme, mon cœur reste fermé. Elle a riposté.

___Moi : Ton cœur reste fermé, mon œil.

Je l'ai taquiné en prenant le volant, j'ai bouclé ma ceinture de sécurité en posant mon sac sur le siège passager et j'ai démarré le moteur pour sortir du parking, j'ai tiré sur le rétroviseur pour éviter sur l'autoroute une sorte de collision avec une autre conducteur qui roulait à grande vitesse.

Nous étions sur la route, les yeux levés vers la route pendant que Raquel et moi discutions un peu de certaines choses. Mon attention a été attirée par le rétroviseur de la voiture lorsque j'ai remarqué le Range Rover qui nous suivait depuis que nous avions quitté le restaurant.

___Raquel : As-tu vu la même chose que moi ?

___Moi : oui ! Je vais voir si cette personne nous suit ou pas.

___Raquel : Penses-tu que c'est une bonne idée Séléna ? Il pourrait être armé ou être l'un des ennemis de Lorenzo.

___Moi : Il faut y avoir une preuve vivante que cette personne nous suit vraiment Raquel. Je vais halluciner pour rien surtout ces verres sont teintés.

___Raquel : nous n'avons pas d'autre choix.

___Moi : Hein ! Non.

___Raquel : D’accord.

J'ai ralenti en freinant pour sortir de l'autoroute afin de laisser les autres voitures derrière moi traverser la circulation et prendre la direction opposée, tout en vérifiant dans le rétroviseur si cette voiture nous suivait, roulant plus vite dans cette zone non desservie. Je me suis arrêté sur le bord de la route, je me suis penché pour ouvrir la boîte à gants et j'ai sorti une arme et son chargeur.

J'ai rechargé mon arme en une minute.

__Raquel : C'est un risque énorme de s'écarter du chemin principal de Séléna. M-a-t elle reprochée après avoir vérifier dans son rétroviseur.

___Séléna : Je déteste quand les gens me suivent Raquel. J'ai ajouté en contrôlant à la vue arrière du véhicule.

___Raquel : Madame l'héroïne ! Elle me taquine.

___Séléna : Fière d'être ! J'acclame.

___Raquel : Tu nous mets en danger Séléna dans ton imprudence. Les choses ne se sont pas simple comme tu le penses. N'oubliez pas que nous sommes dans le clan Lorenzo. Et nous sommes des femmes.

___Séléna : Des femmes qui peuvent se défendre.

J'ai remarqué que cette voiture passait devant nous et elle a immédiatement coupé la route pour nous empêcher d'avancer si nous le voulions vraiment.

Raquel me regarda avec inquiétude.

___Raquel : J'ai fortement conseillé d'appeler Lorenzo pour l'informer de cette situation.

___Moi : Tu m'attends !

___Raquel : Séléna, ne sois pas stupide.

___Moi : J'arrive !

___Raquel : Séléna, écoute mes conseils. Elle rugit.

J'ai ignorée son inquiétude et suis sortie de la voiture avec mon arme à la main, débout derrière la caisse avec une expression tendue et sereine.

Raquel regarda dans la par-brise du véhicule la jeune femme qui était très calme dans son délire, et rapidement cet homme descendit de l'autre voiture pour se rendre à son niveau.

L'homme en question est venu se positionner devant elle, les mains dans les poches de son jean lorsqu'il s'est rendu compte que cette dernière était armée.

___Bonsoir Séléna Alcatraz Aguilera ! Cet homme a dit.

___Séléna : qui êtes-vous ? Elle protesta d'une manière intrigante et surprenante que cet homme connaissait sa véritable identité.

___Je m'appelle Mateo Vitali ! Un ancien directeur de la DEA qui a travaillé avec ton mari, Jason Aguilera sur l'affaire, les puissants gangsters en Italie.

___Séléna : Connaissiez-vous mon défunt mari ? Elle est lâche dans une voix etranglante.

___J'étais l'inspecteur au moment où il a quitté la Colombie pour l'Italie pour venir coopérer avec nous dans l'objectif de démanteler la mafia italienne et de jouer à l'agent double pendant un an dans leurs clans.

J'ai vite compris de quoi il s'agissait. Parfois, je me disais que s'il avait réussi cette mission, son séjour en Italie aurait été prolongé, il serait encore en vie à l'heure actuelle. Cela me brise complètement le cœur de parler de son immense carrière au sein de la DEA.

Il tendit la main à la jeune femme qui refusa catégoriquement de lui serrer la main même s'il semblait sérieux dans sa proposition. La vie est comme ça, on n'arrive pas à croire les paroles d'un inconnu qu'on rencontre pour la première fois et qui sort de nulle part. Il faut être vigilant et avoir la tête sur les épaules pour reconnaître les ruses de l'ennemi.

Cet homme sourit sérieusement devant la méfiance de la veuve de son collègue qui n'a pas cessé son lourd regard et garde un silence total.

___Je sais que vous avez beaucoup de questions qui vous tourmentent dans votre cerveau, Mme Aguilera. L'agent Jason a été impeccable à chaque étape de cette mission et j'offre mes plus sincères condoléances pour son décès. Il est parti trop tôt à mon humble avis car c'était une personne exceptionnelle et intégrée. » continua-t-il de cette voix confiante.

__Séléna : Merci ! Quelle est la raison pour laquelle vous me suivez ? Comment savez-vois que je vis ici ? » commenta-t-elle d'une voix confuse.

___c'est compliqué de tout expliquer d'un coup. Nous pourrions nous reparler pour avoir une discussion franche. Je vous ai reconnue une fois quand je vous ai vu parler lors d'un appel vidéo WhatsApp avec Jason, puis une autre fois, il m'a montré certaines de vos photos.

J'ai secoué la tête et avalé mes larmes, j'ai écarquillé les yeux pour expirer un peu de cette tristesse qui me ronge profondément le cœur que j'essaie d'oublier chaque jour qui passe.

___Avez-vous l'air de ne pas être seul ? Il a articulé en se référant à Raquel qui n'a cessé de nous réparer.

___Moi : Non, et je ne peux pas vous parler.

___Je sais que vous vivez dans le clan de Lorenzo, qui est ton beau-frère. Je vais prendre rendez-vous ce samedi au Parc Franchisa à 15h pour en discuter sans être dérangé.

___Moi : Qu'est-ce qui vous a fait penser que je viendrais ? lui ai-je acclamé.

___Je sais que vous viendriez Mme Aguilera. Nous avons besoin que vous repreniez cette affaire que Jason a échouée. Vous pouvez réaliser son souhait le plus cher en collaborant à cette enquête.

A ce mot, il tourna les talons pour monter dans le Range Rover, et il partit précipitamment en me laissant.

Je soufflais pour respirer normalement, en posant ma main sur ma poitrine, j'avais l'impression que mon cœur allait s'arrêter à un moment donné.

__Raquel : C'était qui Séléna ? Elle m'a interrompue dans ce moment de repos dont j'avais besoin de personne.

Je l'ai forcée à sourire pour qu'elle ne comprenne absolument pas la situation.

___Moi : C'était un gars du restaurant qui voulait mon numéro. J'ai lâché le premier mensonge qui est apparu dans mon esprit.

___Raquel : Attends, tout ça pour un numéro de téléphone.

___Moi : C'est un homme ma belle ! Ne sous-estimez pas.

___Raquel : Tu as raison !

Elle rit autant que moi ensuite nous regagnons la voiture.

"FIN DU FLASH-BACK"

La sonnerie de mon téléphone est sortie de ma rêverie. J'ai bondi pour aller chercher le téléphone dans mon sac que j'avais complètement oublié de fermer en traversant la chambre.

J'ai ouvert mon sac pour sortir le téléphone et le mettre à mon oreille en fixant délicatement la porte.

___Moi : Mateo, c'est quoi cet appel ?

___J'aimerais que tu reviennes immédiatement.

___Moi : Excusez-moi ? A cette heure de la nuit ?

J'ai retiré mon téléphone de son oreille pour regarder l'écran, il est minuit avec quelques minutes.

Je me promenai dans la pièce en pensant à la possibilité de quitter la résidence sans me faire rattraper.

___Je sais, nous avons plus que tout besoin de ton service sinon je n'aurais jamais appelé à une heure tardive.

Je me suis mis la main devant le visage en signe de désespoir et surtout j'étais au bord de l'épuisement de la journée.

___Moi : je serai là tout à l'heure !

J'ai sortie le téléphone dans cette expression désolante. Je suis rapidement allée m'habiller pour choisir une robe noire à manches longues et enfiler une veste kaki par-dessus, je me suis assise et me suis penchée pour nouer les lacets de ma paire de chaussures de basket.

J'ai mis ma casquette dans mes cheveux et j'ai pris mon sac pour partir.Je quittai la chambre et fermai gracieusement la porte pour m'aventurer dans le couloir plongé dans l'obscurité à cette heure de la nuit, ce qui me facilitait la tâche.

En mettant un pied dans les escaliers pour descendre, les lumières se sont allumées, ce fut pour moi un désarroi total.

___Où vas-tu à cette heure tardive ? Demandez cette voix.

___Moi : Toi ! Je me suis retourné et j'ai souri légèrement pour voir que c'était Raquel.

___Raquel : Tu sors à minuit ? Elle me visualisait complètement, ce qui me déconcertait un peu par son regard vif et cette curiosité incessante.

___Moi : je vais voir un ami. J'ai forcé de rire.

__Raquel : C'est Kai, n'est-ce pas ? Elle avançait d'une manière étrangement fixe.

J'ai ouvert les yeux d'une telle interrogation.

___Moi : Kai ? Mais non. répétai-je en grimaçant les lèvres d'un air dégoûté.

___Raquel : Je sais que tu as peut-être couché avec lui.

___Moi : je n'ai pas couché avec lui. Certes qu'on est vu à mantes fois ensuite lors de ce bal masqué. J'étais ivre, mais si je sais quelque chose, nous n'avions pas franchi cette étape.

Elle rit cyniquement et croise les bras.

___Raquel : Je l'ai su danse la bouche de Lorenzo, Séléna.

___Moi : Tu m'en voulais pour ne le pas avoir dire. Comment dois-je savoir si j’étais confuse ? Et c'est Kai qui me poursuit presque à chaque fois comme un vrai pervers. J'ai rugi pour qu'elle comprenne la réalité que je vis.

___Raquel : Vraiment ! Dis-moi ce qu'il ne sait absolument rien passé entrez-vous deux pas même un baiser. Elle a crié de rage.

___Moi : Il m'a embrassé mais j'ai refusé à cause de Lorenzo.

__Raquel : À cause de Lorenzo ? Tu ne peux pas cacher l'effet que cela a eu sur toi.

___Moi : Quoi ? De quoi parles-tu pour l'amour du ciel, Raquel ? J'ai dit à plusieurs reprises que je ne voulais pas me remarier, surtout pas avec des hommes qui font des choses malsaines dans un monde sordide, mais pour eux, cela les enchante comme si de rien n'était.

Elle me regardait continuellement.

___Moi : Pour ta gouverne, il a une fiancée et a arrêté de me parler parce que j'en ai marre de répéter encore et encore le même refrain presque tout les jours. Je lui ai expliqué pour qu'elle comprenne ma position et j'ai continué mon chemin.

"02:10 "

J'ai retroussé les manches de ma robe moulant en surveillant à l'intérieur de la salle d'interrogatoire cet homme qui a été arrêté sur ordre de la police italienne pour une longue séquence de questions pendant une heure sans atteindre l'objectif qu'on était fixé.

Le gars y allait fort car il n'avait pas ouvert la bouche depuis des heures depuis qu'il était emprisonné dans cette pièce. La femme m'apporte mon café que je demande immédiatement car la nuit va être très longue.

La porte s'est soudainement ouverte sur Mateo qui avait l'air désemparé et en colère parce qu'il avait attendu qu'il dise un mot sur le groupe de Chasseur, c'était plus dur qu'on l'imaginait.

___C'est un petit canailles. Il m'a répondu.

___Moi : Puis-je ? J'ai détourné le regard.

___ Avec plaisir Séléna ! Il m'a ordonné.

Quand je suis arrivé dans cette pièce, j'ai sortie la chaise pour m'asseoir confortablement.

J'ai posé mon café sur la table et j'ai dit à cet homme.

___Moi : Que vveux-tu nous dire de ton patron, Kai plutôt Luciano Santarossa Pallavicini.

___Vous êtes morte il sait qui êtes-vous réellement ? Vous étiez là pour avoir des informations sur les chasseurs de cartels.

J'ai levé fièrement les épaules.

__Je vous conseille fortement d'abandonner vos idées stupides car on peut arrêter Kai, il est imbattable. Il hurla mécontentement.

___Moi : je vais te conseiller de faire quelque chose de bien à la place, je veux que tu travailles pour notre équipe et nous allons te laisser partir.

___Vous croyez que je vais trahir mon patron.

Il regarde Mateo et moi.

___Moi : Pourquoi pas ? Il va pas hésiter à te buter s'il sait que tu as collaboré avec nous. Je peux l'annoncer moi-même. Je ris en croisant mes deux bras.

___Quoi? Bégaya-t-il de peur.

___Oui, je peux le faire bien si tu n'acceptes pas le détour de notre offre, mais je te garantis que tu auras la réduction des sanctions à la fin de l'enquête.

Il nous regardait temps à autre avec un air sournois de notre proposition capitale.

" POINT DE VUE DE L'AUTEUR "

" 08 H 30 "

Séléna s'est réveillée en étirant les bras, elle a bâillé en mettant sa main sur sa bouche, elle s'est levée pour s'asseoir dans les draps pour prier avant de descendre les escaliers.

Elle remarque un bouquet de fleurs sur la table basse, elle s'avance lentement pour se pencher pour le prendre, elle renifle le parfum, ça sent si bon, elle voit cette carte à l'intérieur.

Elle l'a pris pour lire.

"Chère belle soeur, je suis excusée de t'avoir crier dessus hier soir, je sais qu'une femme comme toi est difficile à vivre des fois"

"J'espère que tu comprends ma détermination à te protéger contre TOUS.

J'ai retourné la carte, elle est inscrite "LORENZO DI BIANCHI, le play-boy de la vie.

De quoi le faire sourire tendrement face à son geste qu'elle appréciait. Elle s'est empressée de prendre une bonne douche avant d'aller prendre son déjeuner car elle a très faim et a une autre activité qu'elle doit finaliser aujourd'hui pour l'ouverture du nouvel institut de beauté ce samedi.

Elle croisa l'un des deux employés dans le couloir.

___Bonjour Miss Séléna! Elle baissa la tête pour le saluer à son passage.

___Séléna : Bonjour, viens ici ! Elle a appelée la dame qui a décidé de se mettre à son niveau.

___ Voici Miss Séléna !

___Séléna : As-tu vu Lorenzo ?

___Il est au troisième terrasse.

___Séléna : D’accord.

La jeune femme revint sur la terrasse.

___Séléna : Bonjour Lorenzo !Tu es venue te cacher ici. » dit-elle en s'approchant de lui assise sur le banc qui surplombe le lac.

___Lorenzo : Non. Et toi que fais-tu là ?

La jeune femme fixa son beau-frère, et se contenta de sourire.

La jeune femme est venue et s'est assis à côte, regardez l'ambiance chaleureuse qui procure une bonne ambiance en cette journée ensoleillée.

__Lorenzo : Eh bien, tu vas me répondre ? Il regarda tendrement la jeune femme, elle leva la tête pour regarder aussi.

__Séléna : Je voulais m'excuser ! Elle affirme que la fixation est détournée.

___Lorenzo : Je ne pensais pas que ma belle-sœur était si rebelle.

___Séléna : Tu me comprends bien. Elle a ajouté.

Il rit et se gratta la barbe alors qu'elle s'asseyait à côté de lui.

___Lorenzo : Avez-vous prévu quoi pour l'ouverture ?

___Séléna : tu aimes trop faire la fête ?Séléna

___Lorenzo : Est-ce un problème ?

___Séléna : C'est évident !

___Lorenzo : Pourquoi ? Est-ce que ça t'as dérangé ? Il se penche pour lui murmurer à l'oreille.

Il regarda le jeune homme qui posa ses mains sur ses cuisses, se moquant du visage angélique de sa belle-sœur.

La jeune femme baissa son regard surpris pour voir comment son beau-frère lui caressait le dos de la main avec son pouce.

__Lorenzo : C'est quoi ce silence Séléna ? » demanda-t-il doucement.

___Séléna : Je n'ai jamais dit une chose pareille. Elle répondit avec beaucoup de difficulté.

___Lorenzo : Je sais que j'ai eu un effet sur toi.

Il déplaça les mèches rouquine de la jeune femme derrière son oreille, surprise par leur contact physique.

__Séléna : Qu'est-ce qui t'as poussé à faire cette déclaration ? Elle éussit à répondre.

___Lorenzo : J'ai vu ta réaction la nuit dernière concernant Paloma.

___Séléna : Pardon Lorenzo? C'est ma façon habituelle d’analyser les gens avec ce regard suspect. » a-t-elle tenté d'expliquer son retrait.

Il se mit à rire de la jeune femme qui fut un peu perplexe lorsqu'elle reprit sa main pour l'embrasser, elle regarda son geste comme lui mais elle n'eut pas le courage de s'arrêter.

Il déposa tendrement un baiser sur la joue de la jeune femme, s'appuya contre son visage angélique et leva la main pour la caresser. Ils se regardèrent dans le temps silencieux qui les entourait.

___Lorenzo : Je peux t'embasser Séléna ? Il a demandé la permission.

___Séléna : C'est ça qui correspond à ton rôle de beau-frère ? Demande-t-elle.

___Lorenzo : Une belle-sœur qui compte pour moi. Je vais être honnête avec moi-même et toi aussi, je suis jaloux quand tu te rapproches de Kai, Séléna. Il a clairement admis.

___Séléna : quoi ? Elle est étonnée.

___Lorenzo : Séléna, je veux que tu arrêtes de la voir. Je n'aime absolument pas ta proximité avec lui.

__Séléna : J'ai arrêté de le voir depuis la dernière fois Lorenzo. Je veux que tu me fasses confiance.

___Lorenzo : Je ne te forcerai pas Séléna, mais je veux te dire honnêtement que tu es une femme importante pour moi. Tu comptes bien plus que tu ne l’imagines.

Il se penche pour embrasser sensuellement Séléna, elle lui met une main sur la bouche pour l'empêcher de franchir la barrière.

___Séléna : On ne va rien précipiter Lorenzo. Je veux une preuve de tes sentiments. Séduis-moi.

___Lorenzo : Tu m'impressionnes !

___Séléna : De même que toi Lorenzo !

Il se met à rire en secouant la tête.

___Lorenzo : Je t'invite au restaurant ce soir pour notre premier date?

Elle accourut pour quitter la terrasse, le jeune homme lui court après puisqu'il n'a pas donné de réponse concrète à son rendez-vous.

Le sourire de Séléna fut effacé lorsqu'elle entra dans le salon par une telle scène, qu'elle cligna des yeux à plusieurs reprises pour voir si elle rêvait. Elle e a aperçu une dizaine d'hommes qui étaient là alors que leur patron a tourné la face lorsqu'il a remarqué la présence de Séléna.

___Kai : Bonsoir Mme Pallavicini ! Murmura-t-il sereinement à la jeune femme qui se précipita vers lui au bord de la rage.

___Séléna : Tu foutes quoi là ?

___Kai : Tu n'as pas salué ton homme! » Déclara-t-il doucement.

Il caressa son visage lentement avec ce sourire capricieux de voir tant de colère sur cette mine. Il allait poser ses lèvres sur la sienne, elle déclina son baiser.

Il quitta la jeune femme pour rencontrer Lorenzo qui ne comprenait pas trop ce qui se passait dans son salon lorsqu'il apparut.

___Lorenzo : C'est quoi cette merde ? Tu as dépassé toutes tes limites Kai. Il mesura et pointa délicatement du doigt le jeune homme qui gardait nettement son calme à son sacarsme.

___Kai : Je suis ici pour récupérer ma femme. Calme-toi beau-frère ! Nous sommes de la même famille maintenant.

La jeune femme restée à l'arrière, elle était paniquée par le regard lourd de Lorenzo qui visualisait Kai et elle a tour de rôle.

___Kai : Je suis conscient que mes mots ne veulent pas dire grand chose pour toi, mais celui-là, oui. Il tendit le papier enroulé dans sa main. Il l'arracha de sa main et l'ouvrit pour lire ce qui était écrit dessus.

___Lorenzo : L'acte de mariage de M. et Mme Luciano et Séléna Santarossa Pallavicini.

Il a déclaré à la fin de sa lecture, ce qui a été un choc terrible pour la jeune femme, de réaliser qu'il était plus que sérieux concernant leur mariage.

___Kai : C'est ma femme, j'y ai le droit. Alors, je ne partirai pas d'ici sans elle, beau-frère. » dit-il de cette voix menaçante qui secoua Séléna qui n'avait pas anticipé ce changement soudain dans sa vie.


© Auteure : Les Chroniques d'une Haïtienne

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Chapitre 2.4

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